Ce que je retiens de 2023 // par bingO

Top 23
          Sélection hautement subjective de vingt-trois disques de l'année 2023, pour oublier les horreurs d'un monde en feu. Bon passage à N+1 !
 
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Oska WALD. Motel Reno (Bretford Records)
     Accompagné d'un backing band de luxe dans lequel on retrouve Jeff CLARKE (des BLACK LIPS, qui a aussi sorti un très bon disque cette année, Locust,  sur le même label), Oska WALD (correspondant allemand de Jonathan RICHMAN et membre de groupes garage et punks, CHUCKAMUCK et Die VERLIERER) nous invite dans son spartiate mais accueillant Motel Reno. L'Americana à la sauce berlinoise.
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BLUR. The ballad of Darren (Parlophone)
     Et si ce nouveau BLUR était le meilleur album de David BOWIE depuis belle lurette ? Les guitares claquent, la rythmique tourne à plein régime et Damon ALBARN n'a jamais aussi bien chanté que sur ces entêtantes chansons de musique pop.


DEXYS. The feminine divine (100% Records)
     Grand rescapé des 80's, le meilleur chanteur du monde (Kevin ROWLAND) est revenu en compagnie de son groupe DEXYS (ex-MIDNIGHT RUNNERS), avec un sixième album. Sur les neuf titres de The feminine divine, tout est moite et groove. C'est salace et classe. La belle leçon de musique et de chant de Kéké plaira à ceux qui aiment Barry ADAMSON, le PULP de This is hardcore et Baxter DURY (que l’on attend pour de nouvelles chansons).
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SPARKLEHORSE. Bird machine  (Anti-)
     Sous la supervision de Matt, le petit frère du regretté Mark LINKOUS (disparu en 2010) et de la belle-soeur Mélissa, le posthume Bird machine donne à entendre tout le génie et le savoir-faire de Mark LINKOUS : power pop abrasive, balades crépusculaires, mid-tempo Lennoniens, mélodies enfantines... Saturée ou lumineuse, la voix du chanteur de SPARKLEHORSE reste à tout moment poignante...
Remise en route de la machine (12/09/23)
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BELLE & SEBASTIAN. Late developers (4AD)
     En règle générale, quand un groupe sort coup sur coup deux albums issus des mêmes sessions, ce n'est pas forcément bon signe, ça sent les fonds de tiroir (cf. le Laugh track de The NATIONAL), voire pire. Mais comme la bande à Stuart MURDOCH est exceptionnelle, leur Late developers (issu donc des mêmes sessions que A bit of previous, sorti en 2022) est une merveille.
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Hemi HEMINGWAY. Strangers again (PNKSLM Recordings)
     Souvent vaporeuse, l'ambiance musicale du premier album d’Hemi HEMINGWAY, notre nouvel ami des antipodes, navigue de balades 60's en hits des années 80 que l'on a aimé en cachette. Que ce soit Roy ORBISON, Del SHANNON, Angelo BADALAMENTI ou George MICHAEL, Hemi HEMINGWAY semble tout digérer et assumer, y compris le mauvais goût de certaines guitares, les saxos baveux ou les perfectos à franges.
Hemi HEMINGWAY, ami des antipodes (17/10/23)
Le Son Du Pick-up #345 (18/09/2023)


The LEMON TWIGS. Everything harmony (Captured Tracks)
     Entre BEATLES, BEACH BOYS, BOWIE et BIG STAR, voire les early BEE GEES, les frangins Brian et Michael D'ADDARIO ont toujours eu du mal à choisir. Vocalement au top sur leur quatrième album, Everything harmony, les LEMON TWIGS savent s’énerver quand il le faut (moins de glam à paillettes, plus de power pop) ou se calmer dans des ambiances plus folk.
Chanson de zeste, par Paul MÉGLOT (22/05/2023)
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CRIME & The CITY SOLUTION. The killer (Mute Records) 
     Considéré, par des gens sans cœur, comme l'un des plus beaux specimen de perdant magnifique, l'Australien Simon BONNEY reste néanmoins l'un des meilleurs chanteurs sur terre, loin de tout projecteur. Pas assez calculateur pour romancer ses excès, Simon BONNEY a été dépassé, sur ce plan-là, par son compatriote Nick CAVE. Incompris par le grand public, qui n’a vu dans son groupe, CRIME & The CITY SOLUTION, que théâtralité lugubre, alors que tout n’était que lyrisme romantique, certains poulains de l'écurie Mute Records en ont profité pour lui passer devant. Malgré tout, CRIME & The CITY SOLUTION demeure une référence, une possible et belle influence pour certains combos actuels (petite pensée pour nos chouchous français CITY OF EXILES ou JESUS OF COOL). Il ne faut pas oublier qu’il y avait quand même Rowland S. HOWARD, EPIC SOUNDTRACKS et Mick HARVEY dans l’équipe de départ ! Comme pour le précédent (il y a 10 ans déjà), on ne s'attendait pas à la sortie de ce sixième album, The killer, magnifiquement produit par Martin J. FIEDLER.
Pendant que Nick CAVE tourne en boucle, voire végète depuis ses trois derniers albums de deuil, les deux rescapés du line-up originel de CRIME & The CITY SOLUTION font toujours le boulot : Bronwyn ADAMS-BONNEY tire de son violon des plans magnifiques, pendant que son mari, Simon, chante la passion amoureuse et douloureuse, comme en 1987, toujours depuis Berlin, avec des anges au-dessus du lui. Noir, gothique et pour toujours romantique.
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Andy SHAUF. Norm (Anti-)
     Sur le septième album du Canadien Andy SHAUF, tout se passe comme dans un lent et long plan-séquence ou un agréable ralenti cinématographique (on le sait fasciné par The Party ou Mulholland drive). Un peu de Paul MacCARTNEY tranquillou, voire du Father John MISTY humble. Un idéal cocon sonore pour début de soirée.
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RALFE BAND. Achilles was a hound dog (Talitres)
     Oly RALFE mène sa barque musicale depuis bientôt une vingtaine d'années. Cependant, on ne peut pas dire que son groupe RALFE BAND ait séduit un large auditoire… et c'est fort dommage, tant le chanteur anglais mériterait une reconnaissance massive. À Oxford, il n'y a pas que RADIOHEAD nom de nom !  Avec un beau clin d'oeil à Vladimir NABOKOV sur un titre, de solides appuis de musiciens amis (ayant joué avec PALACE, Damon ALBARN ou Richard HAWLEY ; il y a même Rob ELLIS qui tient quelques baguettes de batterie) et, avant tout, de grandes chansons, on ne peut être que séduit. C'est mélancolique (pour ne pas dire désespéré), romantique à souhait, et ça s'inscrit dans une filiation limpide, un peu comme si Oly RALFE installait TELEVISION dans son appartement. Entre l'Australie de Peter WALSH (The APARTMENTS, donc) et le New York de Tom VERLAINE, il va falloir reconsidérer la ville d'Oxford et RALFE BAND.
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The NATIONAL. First two pages of Frankenstein (4AD)
     C'est toujours la même histoire… À chaque nouveau disque de The NATIONAL, à la première écoute, on se dit qu'on a déjà entendu cela dans leurs albums précédents. Et puis, on réécoute et tout s'éclaircit. Si les structures, la pose vocale et le jeu rythmique semblent familiers, les arrangements discrets, les intentions de jeux et le traitement diffèrent. Entre calme et tempête, Matt BERNINGER et son orchestre continuent d'apporter de belles chansons à leur œuvre. En revanche, on pourra faire l'impasse sur Laugh track, sorti également en 2023, constitué de chansons issues des mêmes sessions.
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ALAN FAKEMAN. Uncharted songs (Autoproduction)
     Depuis Montpellier, sous le nom de code ALAN FAKEMAN, Mathias DUBAR et Sébastien GILS se la jouent slackers, dans la digne succession de nos héros lo-fi des années 90 : Lou BARLOW faisant imploser la folk, Jay MASCIS et son petit DINOSAUR, Calvin JOHNSON et BEAT HAPPENING, ou encore le BECK des débuts, quand il avait un pied dans la tombe. On pense aussi aux héros disparus, ceux qui malheureusement en ont plus d'un dans le cercueil : Mark LINKOUS de SPARKLEHORSE, David BERMAN de SILVER JEWS, et même à VIC CHESTNUTT. Sur Uncharted songs, le premier album autoproduit d'ALAN FAKEMAN, émanant d'une voix de monstre gentil, les mélodies surnagent dans les strates d'un rock bricolé, mais toujours d'excellente tenue.
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TV SUNDAZE. Harness (Tape Source)
     Les gloires locales valentinoises ont frappé un grand coup avec leur deuxième album, plus sombre et moins pop que son prédécesseur. TV SUNDAZE saura séduire ceux qui savent que le rock est l'une des dernières aventures du monde moderne.
Au service d'impeccables compositions, avec efficacité et sobriété, la production met bien en valeur la fluidité comme la hargne des guitares, le sexy groove du basse-batterie et d'imparables mélodies vocales.
TV on the radio - interview (31/01/23)
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Mixtape #42 (été 2020)
 
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M WARD. Supernatural thing (ANTI-Records)
     Comme sur ses onze précédentes galettes, le prodigieux M WARD livre un produit fini boisé, fin et élégant - le top de l'Americana pop, du pur western gothique chic. Entre poussière du désert et Broadway, Mister WARD accueille beaucoup d’invités (DR. DOG, FIRST AID KIT, Neko CASE), et ose les reprises grand écart : un titre du dernier David BOWIE revisité en version saxo lounge côtoie un joyau dépouillé de Daniel JOHNSTON de 1982.
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Jolie HOLLAND. Haunted mountain (Cinquefoil)
     Notre cowgirl de l’année est née à Houston en 1975 et fait de l'excellente musique depuis bientôt 20 ans, en toute simplicité, voire discrétion. Le huitième album de Jolie HOLLAND répond aux canons de l'americana-country-folk, sans en faire des caisses, contrairement à son ami Buck MEEK (guitariste du groupe BIG THIEF), né au Texas lui aussi (en 1987), avec qui elle a co-écrit certains titres de ce disque et qui, comme elle, a intitulé (avec l'accord de Jolie H.) son album Haunted mountain. Avec Madame HOLLAND, on est dans la profondeur économe qui respire le vécu, comme si nous étions invités dans la grande famille de Jessie SYKES, Natalie MERCHANT, Joni MITCHELL, Alela DIANE et, surtout, de Margo TIMMINS et ses COWBOY JUNKIES. Du coeur, des tripes et de la poussière.
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Damien JURADO. Sometimes you hurt the ones you hate (Maricopa Records)
     Belle référence pour tous les amoureux de l'Americana, Damien JURADO est presque un secret caché. Sa livraison 2023, Sometimes you hurt the ones you hate, comprend huit chansons courtes, emplies de grâce vocale, de guitares délicates, chaudes et sobres. Certains titres sont si sensuels que Terry CALLIER aurait pu les chanter, si poignants que Nick DRAKE auraient pu les écrire. C'est presque aussi beau que le Richard HAWLEY de 2009.
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The CORAL SEA. Golden planet sky (Trees They Move Records)
     Folk (aux cordes rassurantes et cuivres chaleureux) en mue slow core, la musique du Californien Rey VILLALOBOS rend visite - par-delà les étoiles - à John LENNON, Marc BOLAN, David BOWIE ou Mark LINKOUS.
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David BREWIS. The soft struggles (Daylight Saving Records)
     Échappé de son groupe fraternel FIELD MUSIC et en aparté de son projet SCHOOL OF LANGUAGE, l'anglais David BREWIS nous offre un premier essai solo réussi : faite de piano, de clarinette, de flûtes, de saxophone, de cordes, sa pop orchestrale, mélancolique et lumineuse, est à ranger aux côtés des merveilles solitaires de Colin BLUNSTONE (The ZOMBIES) et même du premier et sous-estimé BOWIE de 1967.
David BREWIS : pop mélancolique et lumineuse (24/02/23)
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The CLIENTELE. I am not there anymore (Merge Records)
     Belles mélodies, guitares en arpèges, cordes, arrangements soignés, ambiance très XTC et coolitude du R.E.M du début des années 90… De la classic pop d'esthètes pour les esthètes, voici ce que propose le groupe The CLIENTELE depuis déjà 32 années ! Et ça se prolonge sur I am not there anymore. Entre les chansons, pensez à apprécier les belles pièces au piano, instrumentales ou avec une voix féminine parlée.
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YO LA TENGO. This stupid world (Matador)
     Depuis le milieu des années 80, à Hoboken (New Jersey), YO LA TENGO fait sa musique tout seul, sans se la raconter, en toute sincérité et humilité. Le trio reste l’un des plus beaux exemples d’intégrité artistique. Avec lui, nul besoin de story-telling mettant en avant un producteur ramasse-caillasse ou nous assénant des inepties sur le Do it yourself post-confinement. Chez YO LA TENGO, seules les chansons comptent. La vingtaine d’albums désormais dépassée, ce petit dernier est une belle porte d'entrée pour les novices et réussit la synthèse des embardées dissonantes de SONIC YOUTH, de la douceur mélodique du troisième VELVET UNDERGROUND, de la science des cordes électrifiées de TELEVISION ou de la langueur slow core de LOW.
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Spencer CULLUM. Spencer Cullum's coin collection 2 (Full Time Hobby)
     L'école de Canterbury recrute encore. Sur les traces de SOFT MACHINE, en particulier de Robert WYATT et bien évidemment de Kevin AYERS, voici Spencer CULLUM. La coolitude champêtre à la ville, psychédélique. Nul besoin de champignon magique, le disque suffit pour la lévitation.
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TH DA FREAK. Indie rock (Les Disques du Paradis/Howlin' Banana Records)
     Toujours ultra-mélodique et furibard à la fois, un peu comme si Kurt COBAIN se prenait pour John LENNON, TH DA FREAK offre une belle plongée dans les 90's. Précisons toutefois que Thoineau PALIS, la tête pensante du groupe, a enregistré ce disque en solo, en parallèle des sessions de Coyote, leur précédent album.
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Nick WATERHOUSE. The fooler (Innovative Leisure) 
     D’accord, sur son nouvel album, Nick WATERHOUSE propose des plans entendus 20 000 fois, mais c'est tellement bien fait qu'on ne peut que fondre. Comme nous, il a bien conscience qu'il ne sera jamais Frank SINATRA. Cela n'empêche pas que, dans sa musique, ça swingue, ça chaloupe, ça veloute, ça vocalise magnifiquement. On devine le plaisir qu'il a d'écrire et d'interpréter des chansons qui auraient pu être enregistrées à la fin des années 50 ou au mitan des 60's.
Pas de souci pour ceux qui n'ont que des disques contemporains dans leur discothèque : The fooler vous offrira un beau retour en arrière et permettra de raccrocher les wagons, ou, mieux, de remonter la source, vers les chefs-d'oeuvre sensuels du passé (The EVERLY BROTHERS, Gene PITNEY, The RONETTES, entre autres)...
Quand la régression a du bon, on dit oui !
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nick_w.jpg, by Bingo


. . . B O N U S   T R A C K S . . . B O N U S   T R A C K S . . . 

 Parce que se restreindre à seulement 23 disques marquants est très frustrant, voici quelques pistes supplémentaires. 

FRENCH COWBOY & The ONE. Niente (Mus'Azik)
SARAKINIKO. Dehors (La Maison des Corbeaux)
MAGON. Did you hear the kids ? (December Square)
Matt ELLIOTT. The end of days (Ici, d'Ailleurs)
HEATBEEPS. Cum together (Les Disques Du Paradis / Slovenly Recordings)
Jeff CLARKE. Locust (Bretford Records)
TEKE::TEKE. Agatha (Kill Rock Stars)
CITY OF EXILES. Dead in Hollywood (Abattoir blues / Nocturama)
Anohni & The JOHNSONS. My back was a bridge for you to cross (Rough Trade)
ROMY. Mid air (Young)
PLATTENBAU. Net prophet (Dedstrange)

 

En 2023, on a aussi pu compter sur Iggy POP. Sur un album médiocre (Every loser ; Atlantic), produit à la truelle et joué par des bûcherons, il a quand même réussi à placer une bonne chanson (Morning show n'est pas Candy, mais elle fait du bien). Et sur l'album Echoes - Ancient & modern (Universal) du producteur-musicien Trevor HORN (The BUGGLES), il a repris le Personal Jesus de DEPECHE MODE (qui, eux, ont offert le beau single Ghosts again aux fans sur leur discutable Memento Mori ; Columbia). Johnny CASH avait déjà fait le boulot, mais, ici aussi, ça a le mérite de faire du bien.

Pour les dix ans de la disparition de Daniel DARC, Frédéric LO et Universal Music ont vu les choses en grand, à savoir les sorties vinyliques de Parenthèse enchantée (11 magnifiques chansons inédites et en chantier que l'on trouvait déjà sur l'édition CD Deluxe de Crèvecœur ; Mercury, 2015) et de Cœur sacré - un hommage de Frédéric Lo à Daniel Darc. Sur ce disque, Sieur LO revisite le répertoire de l'ex-chanteur de TAXI GIRL en compagnie d'invités de choix : Étienne DAHO, parfait dans sa relecture de Je suis déjà parti (meilleure chanson du monde, depuis 1986),  Elli MEDEIROS (plaisir suprême des retrouvailles, même si on s'attendait à mieux, tant pour le titre, que pour l'accompagnement -  Benji BIOLAY vendange et bourrine ce hit), Bill PRITCHARD (sparring partner et traducteur, Parce que), Jean-Jacques BURNEL (Seppuku, c'est beaucoup grâce à lui - la boucle se boucle et la pluie continue de tomber), Pete DOHERTY (la déglingue folk punk élégante), Jane BIRKIN (malgré la mort, toujours meilleure chanteuse française, de tous les temps ; avec un si beau caméo du disparu) ou Dominique A (légitime, même si on l'aurait préféré plus en retenu). Indispensable, d'autant que l'on peut enfin écouter la version démo de Cœur sacré, enregistrée par Thierry AMIEL, un gars de la Nouvelle Star (hormis le texte et la composition, pas grand-chose à sauver sur sa version, si ce n'est les chœurs féminins et le clavier, très Laurent SINCLAIR).

Le label belge Capitane Records y est aussi allé de son hommage cette année, mais à un artiste vivant : Adam GREEN. La belle réédition pour le 20ème anniversaire de Friends of mine, son chef-d'oeuvre de 2003 (agrémenté de versions démos et de reprises parfaites - le Kokomo des BEACH BOYS ; What a waster de ses amis LIBERTINES, jusqu'à présent uniquement disponibles sur des faces B de singles) s'accompagne de Moping in style : a tribute to Adam Green, compilation de reprises au casting XXL (The LEMON TWIGS, FRANKIE COSMOS, CUT WORMS, FATHER JOHN MISTY, The LIBERTINES, Lou BARLOW... et même Vincent DELERM).

Sinon, pour ceux qui ne connaissent toujours pas Richard HAWLEY (shame on you !), la petite maison de disques BMG a eu la bonne idée de sortir un best of du Roi. En découvrant Now then : the very best of Richard Hawley, les fans ont pleuré face à une telle sélection (beaucoup trop du boursouflé Standing at the Sky's edge, pas assez de la Sainte Trinité Truelove's gutterColes cornerLowedges ; des relectures inutiles de certains titres et à quoi bon une reprise de DYLAN ?), mais se sont toutefois rué sur l'objet. Richard, pour 2024, pourrais-tu nous offrir un aussi beau disque que ton Further de 2019 ? 



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bingO

(31 décembre 2023)

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Dans nos archives sonores :

Rock à la Casbah #833 - Les tops 2023 de la Casbah 1/2 (20/12/2023)
Rock à la Casbah #834 - Les tops 2023 de la Casbah 2/2 (27/12/2023)

Dans nos archives écrites :

Ce que je retiens de 2022, par bingO (31/12/23)
Ce que je retiens de 2021, par bingO (31/12/21)
Ce que je retiens de 2020, par bingO (01/01/21)
Ce que je retiens de 2015, par bingO (31/12/15)


 
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Photographies : b i n g O / DR.
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