Valence ville rock ? Pour ceux qui en doutent, les gloires locales TV SUNDAZE sortent Harness, un deuxième album qui a tout pour enfin mettre cette bourgade Drômoise
sur la carte française de la musique binaire, en attrapant les oreilles curieuses.
On allume la radio, TV SUNDAZE est à l'antenne...
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Enregistré en circuit court aux Locaux Rock de Valence (Drôme), plus sombre et moins pop que son prédécesseur, le deuxième album du groupe TV SUNDAZE saura séduire ceux qui savent que le rock est l'une des dernières aventures du monde moderne.
Au service d'impeccables compositions, avec efficacité et sobriété, la production met bien en valeur la fluidité comme la hargne des guitares (Waiting for the day, Change my name, Too much), le sexy groove du basse-batterie (Ruby room) et d'imparables mélodies vocales (beaucoup de refrains trottent en tête dès la fin de la première écoute). Si nos quatre garçons dans le vent ont beaucoup écouté les early BEATLES (Fads/Trends, uniquement sur la version CD) et TELEVISION (Waiting for the day - So long Tom VERLAINE !), ce sont les disques des ARCTIC MONKEYS qu'ils ont le plus usés : Change my name et Inspiration ont la classe insouciante que les primates de Sheffield n'ont plus depuis fort longtemps (ne parlons même pas du fait qu'Alex TURNER a désormais la prétention de se prendre pour SINATRA - bouh !). Dans la discothèque collective, très certainement, il doit aussi y avoir Lenny LENNON KRAVITZ (Too much, très Mr Cab driver), The CORAL (How many sunshiny roads, 5PM), LOVE et JEFFERSON AIRPLANE (sur Flyin off for free, on sent bien que le jeune chanteur a mis à profit sa période de vie en Californie). Et quand TV SUNDAZE tranquillise, son jeu s'ensoleille (The sun always shines on TV ? Ah Ah !). Une décontraction bienvenue, idéale pour emballer (Maybe). Le laid-back, une piste à suivre pour l'avenir musical du groupe ? Harness est un disque chaudement recommandé par la maison, au point de le mettre en vedette sur nos ondes radiophoniques !
Rencontre avec l'affable et généreux Corentin ROUX, chanteur à la voix d'ange.
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"Sans le reste du groupe,
je suis juste un mec
qui compose en slip chez lui"
Harness sera dans les bacs le 07 février 2023. Êtes-vous fiers et contents du résultat ?
Carrément ! Ça fait trois ans qu’on travaille sur ce disque, c’était tellement de boulot dans l’ombre que ça nous fait vraiment plaisir d’enfin partager ces morceaux.
Dans quelles conditions fut enregistré ce deuxième album ?
Pour raconter toute l’histoire, ce disque a été enregistré plusieurs fois. Directement après notre premier, On the balcony, on s’est enfermé au Mistral Palace [l'incontournable club rock de la ville, NDLR] pour enregistrer avec le line-up original (Romain, Max, Gus et moi). Après deux semaines de travail, on est ressorti devant un monde enfermé. On ne voulait pas sortir un deuxième disque en confinement, et les compos n’étaient pas assez satisfaisantes. Cela a même créé des tensions au sein du groupe et on s’est séparé de Gus. Un de nos meilleurs amis, Jeremy, est venu plusieurs fois pour jouer la basse et une nouvelle alchimie s’est créée ! Il a pris le rôle à cœur et nous a beaucoup apporté. On a retrouvé l’inspiration grâce à lui. Il est resté pour jouer avec nous sur les dates de 2021 (dont les Festivals Woodstower et Ninkasi). On est retourné en studio aux Locaux Rock en septembre 2021 avec des nouvelles compos et une nouvelle dynamique. On a posé tout notre matos dans une des salles (dont la nouvelle console Soundcraft des 70's de Romain, ses enceintes JBL 4311 et son magnéto Tascam 388) et on a enregistré jusqu’à janvier 2022 avec Max, Romain et Jeremy. Laurent, notre ingé son live était aussi beaucoup présent avec nous.
Malgré ce changement de line-up, l'amitié semble toujours constituer les fondations de votre groupe...
Évidemment, vu le temps qu’on passe ensemble, il vaut mieux qu’on soit amis (rires) ! En fait, on est tous inséparables et c’est grâce à ça qu’on avance. Sans le reste du groupe, je suis juste un mec qui compose en slip chez lui, et je pense que c’est pareil pour eux… C’est tous mes meilleurs potes, et ça remonte à longtemps ! C’est pour ça que Jeremy était le nouveau membre évident de TV SUNDAZE, en plus d’être un bassiste incroyable, c’est un ami avant tout !
Est-ce un choix d'enregistrer en circuit court et local aux Locaux Rock de Valence ?
Oui ! On n’aurait jamais pu expérimenter aussi longtemps dans n’importe quel autre studio ! Imagine le prix de location d’un studio sur cinq mois dans n’importe quelle autre ville ?! J’en profite pour remercier Benoît [le maître des lieux, NDLR] pour son accueil.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas Valence, diriez-vous que c'est une ville rock ?
On entend dire que Sens, c’est la capitale du monde, mais Valence c’est la capitale du rock ! Plus sérieusement, y a eu tellement de groupes de rock (et surtout punk) incroyables à Valence que je pense que cette culture musicale est dans les murs. La trouvera qui cherchera…
"On a abandonné les huit heures de sommeil par jour
recommandées par l’Institut national de la santé"
Comme le précédent, ce nouveau disque sort chez Tape Source. Parle-nous de votre fidélité à ce label...
Plus que fidélité, nous avons monté ce label ! C’est l’idée de Romain, pour sortir les morceaux de nos groupes FAZE et du coup TV SUNDAZE. On the balcony est la première sortie du label et Programmed landing de FAZE la deuxième. On a envoyé des démos aux labels qu’on aimait bien à l’époque, mais personne ne nous répondait. Romain a voulu prendre les choses en mains et il l’a monté ! Tape Source, c’est une sorte de collectif où on participe tous à notre manière. Pour l’instant c’est essentiellement FAZE, TV, JOHNNIE CARWASH et R.001, mais du nouveau arrive…
D'aucuns dans le groupe ont des projets parallèles plutôt psyché/punk/stoner (FAZE pour Romain et Jeremy, OGOD pour Corentin ; Max trempe quant à lui plutôt dans le jazz et le hip-hop) ou se consacrent à la science du son (Romain a enregistré le dernier album de JOHNNIE CARWASH et a pour projet de monter son propre studio). En quoi ces expériences ont-elles nourri ce deuxième album et même TV SUNDAZE en général ?
Que ce soit Jeremy, Romain, Max ou moi, on est tous des vrais acharnés de la musique. Et quand l’inspiration dans TV SUNDAZE ne vient plus, on se recharge avec d’autres groupes. Ce qui est fou, c’est qu’on apprend des nouvelles choses musicalement et qu’on les apporte après en répète de TV ! Je m’inspire beaucoup de la psyché que Romain et Jeremy produisent avec FAZE et des beats jazz que Max crée avec ÉPICERIE DE NUIT. J’ai remarqué que Romain s’inspire du rock'n'roll crade et efficace de OGOD, et ainsi de suite…
Gérer plusieurs projets en même temps nécessite forcément une organisation. Comment vous y prenez-vous ?
On a abandonné les huit heures de sommeil par jour recommandées par l’Institut national de la santé.
Comment se passent écriture et composition chez les quatre garçons dans le vent de TV SUNDAZE ?
Le plus souvent, on fait tourner un riff en répète, qu’on fait évoluer, puis en rentrant chez moi, j’ouvre mon carnet pour trouver un poème que j’ai écrit qui colle, je retravaille les paroles en même temps que les mélodies, on y ajoute ensemble des parties, je réécris des paroles et quand ce cycle se termine, c’est que la chanson est composée ! Parfois, l’un d’entre nous vient avec une idée de track bien concrète, bossée chez soi, qu’on travaille ensemble... Il y a plein de manières finalement. Chaque chanson est un nouveau défi pour nous et la composition, c’est vraiment quelque chose de fort qu’on partage. On aime bien apprendre en même temps qu’on compose !
"Une certaine désillusion qui nous revient à la gueule
et se ressent dans la musique"
Avant même d'écouter votre deuxième disque, rien qu'en regardant sa pochette (aussi sombre que celle du précédent était colorée), on sait qu'il sera différent d'On the balcony (Nous reparlerons de la pochette un peu plus bas). Selon-toi, quels sont les changements notables sur Harness par rapport au précédent ?
Sur On the balcony, ce que tu entends, c’est quatre amis qui sont pleins d’espoir pour la suite. Sur Harness, on a traversé plus de choses. Il y a une certaine désillusion qui nous revient à la gueule et ça se ressent dans la musique, je pense. Surtout que l’album a une histoire et c’est la première fois qu’on fait ça. Tout part de la création d’un projet (Make it happen) et ça passe par la réinvention (Change my name), la difficulté d’être inspiré (Inspiration), l’expérimentation (Flying off for free), la surchage (Too much), les doutes et le questionnement de soi (Maybe), l’oubli dans la fête (Ruby room), l’attente (Waiting for the day), puis le besoin de s’arrêter, se reposer et recommencer (I need to take a rest). C’est un peu l’histoire qu’on a tous dans les projets qu’on entreprend. Le harnais qui nous retient et nous enferme dans la vie.
On sent de plus en plus de fluidité dans votre jeu. Est-ce beaucoup de travail ?
On n’est pas le genre de musiciens qui révisent des gammes à la maison, mais on compose beaucoup. Pour cet album, on a dû composer une cinquantaine de tracks et je pense que tout ça nous fait bosser.
Vous avez aussi gagné en termes de technicité (tant sur disque que sur scène). Pour autant, vous ne semblez pas vouloir épater la galerie avec des effets de manche. Est-ce volontaire d'aller vers une certaine épure ou souhaitez-vous jouer la carte de la sobriété et de l'humilité ?
On ne joue pas forcément aux cartes. On n’a pas toujours confiance en nous-mêmes et on ne le cache pas derrière des fioritures. On veut juste parler à des gens, comme les groupes qu’on écoute nous parlent et nous donnent envie de faire de la musique. C’est ce que j’aime dans la musique, l’humilité et l’accessibilité.
Les prises de sons et le mix permettent aussi de bien sentir l'espace entre les instruments. Rien de superflu ou d'inutile dans les orchestrations et arrangements. Était-ce une envie au départ de l'enregistrement ?
Tout ça, c’est grâce à Romain qui a mixé l’album ! C'est aussi un arrangeur hors pair. Il a géré les arrangements pour que ce soit produit, mais que ça sonne tout de même comme le groupe en live ! C’était notre but. Il y a pas mal de piano, de guitares acoustiques, de percussions et d'autres instruments dans l’album, qui contrastent avec notre basse/guitare/batterie usuel ! Mais jamais ces instruments additionnels ne viennent changer le son du groupe live.
Vous avez pris votre temps avant de sortir Harness. Était-ce voulu ou avez-vous eu du mal à trouver l'inspiration après votre pétillant premier album sorti en 2020 ?
Oui et non, on a continué à travailler dès la sortie de On the balcony, mais on attendait un résultat satisfaisant. Et on a travaillé trois ans pour l’avoir !
"J’écris souvent sur le sentiment de frustration"
Sur certains outils de réseaux sociaux, concernant Harness, l'expression « album de la maturité » est lisible. Est-ce une boutade (sachant que vous êtes encore très jeunes les gars !) ou le pensez-vous vraiment ?
Merci LOW PARADE [un autre groupe valentinois, NDLR] pour cette mention (rires) ! On a plus de maturité que le précédent, c’est sûr, mais j’espère que ce n’est pas « l’album de la maturité », parce qu’on a encore plein de choses à travailler et vous faire écouter !
En règle générale, dans la discographie d'un groupe, l'album de la maturité est plutôt le troisième. Le deuxième étant souvent le plus difficile à réaliser. Qu'en penses-tu ?
C’est sûr que celui-là était galère à réaliser ! Le deuxième, j’ai l’impression que c’est toujours celui où l’artiste veut se détacher du premier et le public s’attends à une version améliorée, surtout que généralement les groupes qui sortent un disque sont déjà sur le suivant dans leurs têtes (on a déjà commencé à composer pour le prochain…). Peut-être que ce décalage crée la difficulté du deuxième et le troisième est souvent le plus assumé, je ne sais pas…
À l'occasion de la réalisation d'une Mixtape estivale pour la Casbah, les auditeurs ont pu réaliser combien vos goûts musicaux sont éclectiques et très anglo-saxons. Ouverts et curieux, vous ne vous interdisez rien (TOTO, DIRE STRAITS). Quels sont vos découvertes et coups de cœur du moment, notamment en France ?
C’est vrai (rires) ! Je tiens à dire que les TOTO et DIRE STAITS, ça vient de Max qui a des goûts musicaux discutables en rock… Sinon, on a toujours eu un faible pour la musique étrangère parce qu’on aime être dépaysé ! En France, il y a plein d’artistes incroyables. Perso, je suis de près les BAD PELICANS et les PSYCHOTIC MONKS qui font bouger la scène musicale française !
À ce jour tu n'écris qu'en anglais. De quoi parlent tes paroles ?
Effectivement, les paroles viennent surtout de ma poésie que j’écris en anglais. J’ai habité quatre ans en Californie, je lis souvent en anglais, donc les textes me viennent toujours en anglais. Les paroles parlent souvent de mes ressentis personnels et d’observations sur ma vie, mais aussi sur celle des autres. Récemment, je me suis mis à beaucoup raconter les histoires de ceux que j’observe. Les sujets varient, mais je remarque que j’écris souvent sur le sentiment de frustration, de questionnement sur ma place.
Es-tu tenté par le chant en français ?
Honnêtement ? Pas forcément ! Je chante seulement pour exprimer mes textes... et mes textes sont toujours en anglais….
Harness signifie baudrier, harnais. Un titre étrange pour un album. Vous faites de l'escalade ?
Cet album a clairement été un harnais pour nous. Je trouve que c’est une métaphore cool qui évoque l’emprisonnement, la sécurité et l’acharnement en même temps. Cet album nous a tenu pendant trois ans, mais finalement, sous un harnais, il y a le vide. On aurait fait quoi sans lui ? Comme je disais plus tôt, l’album parle de la genèse à l’abandon des projets, quels qu’ils soient. Et sans faire le pessimiste, chaque projet qu’on entreprend en tant qu’être humain (que ce soit faire un album, monter son entreprise, se mettre à la peinture, faire un enfant ou n’importe quoi d'autre) est finalement un harnais qui nous retient de ne pas tomber dans le vide. C’est un peu une ode aux personnes qui font bouger les choses à leur manière.
Puisqu'on est dans la linguistique, pourquoi un tel nom de groupe ?
Au début, on répétait tous les dimanches, à l’inverse de passer sa journée devant la télé, d’où TV Sundays, puis le Sundaze s’est ajouté car « Dazed » veut dire étourdi. La vie nous rend confus, vous ressentez la même chose ?
Ça peut arriver, oui... Mais revenons plutôt à l'artwork si tu veux bien. Tu l'as réalisé toi-même. Êtes-vous des esthètes complets ou des control freaks totaux qui ne souhaitent rien déléguer ?
Un peu des deux. C'est au départ dans un but d’économie, honnêtement. Puis j’adore faire des artworks, alors pourquoi pas pour nos disques ? On fait tout nous-mêmes, le tracking et le mixage sont signés Romain, la production, c’est nous tous, et les artworks aussi ! Pour ce disque, j’avais envie de faire plus qu’une setlist de 11 chansons, mais une œuvre à part entière, que ce soit visuel ou sonore !
Pourquoi ce choix de la linogravure, Corentin ? Ne me dis pas que tu as fait les Beaux-Arts ! Ou alors, peut-être as-tu des tarifs au rayon créatif de Kultura ? Sans rire, cela signifie-t-il que chaque pochette sera unique ?
Je n’ai pas fait les Beaux-Arts. J'aurais bien aimé, mais ma copine y est ! Elle m’apprend plein de trucs et j’ai accroché avec la linogravure. En fait, j’adore l’art dans toutes ses formes. Je ne me vois pas forcément comme seulement un musicien, mais plus un artiste. Que ce soit derrière une guitare, en chantant, en écrivant ou en faisant de la linogravure, je veux juste m’exprimer. Je peins aussi régulièrement, mais j’adore le côté imprimable de la linogravure. Mais chaque emballage du disque ne sera pas unique, car j’ai fait un design complet de la pochette avec d’autres linogravures, les crédits, les textes, etc. Je vendrai cependant sur les concerts des linogravures uniques en plus des vinyles !
On passe d'une nature morte très colorée et pop art à une sorte de masque tribal, en noir et blanc. Quel sens faut-il voir ou donner dans cette évolution, tant visuellement que musicalement ?
Comme je disais tout à l’heure, on a traversé beaucoup de choses depuis. C’est comme si un rouleau compresseur avait écrasé la fraîcheur des fruits entre nous pour laisser nos visages cernés, mais toujours aussi déterminés !
"On se retrouve à cinq amis dans un van"
Peux-tu nous présenter Aubin FÉROUSSIER, votre producteur ? Pourquoi l’avoir choisi et qu’apporte-t-il à votre son, à vos compositions, au groupe ?
En fait, il y a plusieurs sens au mot producteur et, bien que le disque ait été enregistré et conçu par nous-même, Aubin l’a rendu possible. Financièrement et surtout moralement, Aubin a cru en nous et il nous a poussés à le sortir ! C’est un ami de longue date, en particulier de Jeremy qui avait un groupe punk avec lui pendant longtemps (TUNGSTAIN) ! Aubin a organisé un festival incroyable qui s’appelle le Content Content à la mémoire de son frère Clément. On a joué à la première édition du festival en 2022 et ce soir-là, il nous a incité à terminer l’album. La chanson qui clôt cet album (I need to take a rest) est écrite pour Clément et sa bataille contre la dépression. Ce disque est donc dédié à Aubin, son frère Clément et à l’amour fraternel qu’il y aura toujours entre eux deux. D’ailleurs, la deuxième édition du Festival Content Content aura lieu le 6 mai 2023 à Saint-Marcel-lès-Valence [juste à côté de Valence, NDLR], soyez présents ! Ça va être fou ! Il y aura notamment OFF MODELS de Lyon et LUJE, deux groupes qu’on adore !
Vous partez en tournée en février. On vous devine excités et impatients...Comment ça se passe pour vous sur la route, sur scène ?
On vit pour ça ! C’est du boulot parce qu’on booke tout nous-mêmes, mais on se retrouve à cinq amis dans un van (Laurent, notre ingé son part toujours avec nous). Sillonner les routes de France, rencontrer plein de monde et partager nos chansons, c’est juste génial !
Hormis les concerts, quels sont vos autres projets (collectifs, individuels, parallèles) ?
On veut faire évoluer Tape Source Records ! Romain va même monter un studio d’enregistrement au-dessus du Mistral Palace pour enregistrer et sortir toujours plus de disques ! Puis pour TV, on commence déjà à réfléchir au prochain disque…
Un dernier mot pour les lecteurs du Casbah Webzine ?
On espère vous voir aux concerts ! Make it happen !
Article & propos recueillis par bingO
(31 janvier 2023)XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
TV SUNDAZE. Harness (tape Source, 2023)
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Realase party de l'album : 07 février 2023
Mistral Palace, Valence
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Pour prolonger...
TV SUNDAZE : Bandcamp
Les Locaux Rock (Valence) : page web
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Dans nos archives sonores :
Rock à la Casbah #800 (01/02/2023)
Rock à la Casbah #798 (18/01/2023)
Mixtape #42 (2020)
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Photographies : Paloma CORTES, Corentin ROUX, Jeremy MEZZAFONTE
Illustrations : Corentin ROUX
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XXXXXXXXXXXX Play the guitar on M TV SUNDAZE XXXXXXXXXXXX
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