Vingt-quatre disques indispensables en 2024 (sélection garantie sans FONTAINES D.C.). À écouter (pour certains) 24 heures sur 24. Bon passage à N+1 !
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Oisin LEECH. Cold sea (Outside Music / Tremone Records)
Le premier essai de l'irlandais Oisin LEECH (par ailleurs membre du duo The LOST BROTHERS) est une merveille. Notre oiseau de l'année a pioché dans son carnet d'adresses, en conviant Steve GUNN (membre des VIOLATORS avec Kurt VILE) et l'immense M WARD, à venir l'aider. Enregistrées face à la mer dans une vieille bicoque de la pointe Nord de l'Irlande, chaque chanson du bien nommé Cold sea reflète une atmosphère, une saison, un moment particulier : la pluie, le vent, le soleil discret, la tempête... Seule la radio maritime semble assurer la liaison entre les vivants sur terre et ceux partis en mer. Oisin LEECH prouve aisément que la country music trouve également ses racines en Irlande et montre que les liens entre son pays et l'Amérique sont toujours vivaces. Ce futur classique folk trouvera une belle place aux côtés de ceux de Nick DRAKE, BONNIE PRINCE BILLY et… M WARD.
RALC#846
Kim DEAL. Nobody loves you more (4AD)
Kim DEAL a réalisé son premier album solo, sur une période allant de son départ des PIXIES (2011), jusqu’à celui de Steve ALBINI (cette année), architecte sonore de cet inattendu Nobody loves you more. Malgré la longue gestation et l’hétérogénéité des genres musicaux (entre autres : rock abrasif, pop orchestrale, folk dépouillée), grâce à la présence vocale, l'œuvre est totalement cohérente et harmonieuse. Il faut dire aussi que, comme chez Robert SMITH, la voix de Kim DEAL reste étonnamment juvénile, incarnée et réconfortante (elle nous permet d’oublier l’horreur livrée par Black FRANCIS cette année !).RALC#868
The NITS. Tree house fire (Music ON Vinyl / Sony)
L'incendie de leur studio d'enregistrement d'Amsterdam a fourni aux vétérans hollandais The NITS l'inspiration pour écrire et composer, malgré la douleur : « Le 16 mai 2022, notre studio De Werf a entièrement brûlé. Le feu a tout emporté. Le feu nous a offert cet album. L'Arbre est toujours debout. L'oiseau chante toujours. »Réunis sur un 25cm, les six titres de Tree house fire évoquent cette tragédie, ses conséquences et la peine, partagée par chacun des membres du groupe. Tempo très lent, ambiance sombre, production sobre, bien loin de leur patine pop ligne claire habituelle, on se croirait chez Bill FAY, LAMBCHOP, DYLAN, voire Mark HOLLIS ou Kevin MORBY (celui-ci devrait d'ailleurs s'inspirer de leurs chansons, plutôt que de tourner en rond depuis deux albums environ). Cinquante ans que les esthètes bataves nous régalent, ce n'est pas prêt de s'arrêter.
RALC#837
TINDERSTICKS. Soft tissue (City Slang)
Vous le savez, les TINDERSTICKS sont l'un des meilleurs groupes du monde et produisent régulièrement des disques majeurs. Soft tissue, la dernière collection sortie par la Maison City Slang, est - sans surprise - très élégante. Et sur scène, lors de la trop courte tournée française, les chansons avaient également de la tenue. Sensualité, mélancolie, chaleur cinématographique... RALC#859
CABANE. Brûlée (Cabane Records)
Brûlée est le deuxième album de CABANE, projet de folk orchestrale du chanteur-photographe Thomas-Jean HENRI (ex-SOY UN CABALLO et ex-VENUS). Ici, les voix sont assurées par Sam GENDERS (TUNNG) et Kate STABLES (THIS IS THE KIT), Monsieur Sean O'HAGAN arrange les cordes et des fantômes bienveillants planent : Nick DRAKE, NICO, Nina SIMONE, Mark HOLLIS ou Robert WYATT (oui, lui est toujours vivant !). En cerise sur le gâteau, l’artiste belge nous a aussi offert cette année un album chanté principalement en français. Si Comme on murmure est moins convaincant, il est toutefois fortement fréquentable.RALC#838
Nick WHEELDON. Waiting for the piano to fall + Make art (Le Pop Club Records)
Deux albums (dont un double) classés dans un top une même année... qui d’autre que Nick WHEELDON pour réaliser un tel exploit ? Que ce soit avec The LIVING PAINTINGS ou avec ses FRIENDS, notre chouchou anglais résidant en France a frappé très fort. Nous l'adorons !!!RALC#838
RALC#868
Nick WHEELDON & FRIENDS : du grand Art, entre amis, par bingO (22/11/2024)
Richard HAWLEY. In this city they call you love (BMG)
In this city they call you love du roi Richard est un disque intemporel, plus que parfait. En petit comité, tant sur scène que dans les salles (environ 300 personnes à Lyon, une honte !), sa mini tournée française fut un régal. Un jour, les masses comprendront que nous n'avons pas beaucoup d'artistes aussi talentueux que lui sur cette terre en flammes. En 2025, son ami de Sheffield, Jarvis (présent sur un titre) prévoit un nouvel album avec PULP. Il va falloir être à la hauteur, Mister COCKER !RALC#854
ARAB STRAP. I'm totally fine with it - don't give a fuck anymore (Rock Action)
À travers les brumes, le brouillard, la bière épaisse ou la pluie tenace, se distinguent de belles lignes de force sur la cuvée 2024 des Écossais ARAB STRAP : du chanté-parlé avec, inévitablement, un accent à couper au couteau, une approche rythmique quasiment dansante, des mélodies parfois ensoleillées portant des textes aussi désabusés que désespérément drôles, pour faire face à la tristesse contemporaine (que GWENDOLINE en prenne de la graine).RALC#851
Adieu Philophobia - Interview d'ARAB STRAP, par Éric F. (23/04/24)
Nick CAVE &The BAD SEEDS. Wild god (Bad Seed Limited)
Nick CAVE est le plus grand chanteur au monde. Toutefois, cela fait déjà onze ans qu'il n'a pas livré un grand disque. Rien ne sert de se voiler la face : ceux parus pendant ses périodes de malheur et de deuil au pluriel sont honorables, mais pas indispensables (qui arrive à les écouter en entier ?). Aussi se réjouissait-on d’avance de découvrir ce Wild god. Ce nouveau rendez-vous est plutôt décevant : beaucoup de lyrisme de prêcheur, peu de mélodies, production assez bourgeoise (pour ne pas dire boursouflée). Si, sur le papier, Nick CAVE est revenu avec ses BAD SEEDS, c’est malheureusement la patte de Warren ELLIS qui domine (alors qu’il aurait mieux fait de se concentrer sur son DIRTY THREE). On s’est même surpris à dire que c'était mieux avant (et cela reste encore le cas), en pensant aux absents : Mick HARVEY, Blixa BARGELD (qui a sorti un bon EINSTÜRZENDE NEUBAUTEN cette année), Barry ADAMSON (lui aussi a bien assuré en 2024), feu Conway SAVAGE... Cependant, au fil des passages sur la platine, on se plaît à apprécier des chansons et même, à en aimer certaines. Ouf, l’honneur est presque sauf !
The REDS, PINKS & PURPLES. Unwishing well (Tough Love Records)
Glenn DONALDSON est une figure de l'underground de San Francisco, pourtant, son projet The REDS, PINKS & PURPLES sonne beaucoup plus british ou australien qu'américain. À l'écoute d'Unwishing well, son dixième album, on pense inévitablement à la pop de la fin des années 80 et du début des années 90, avec MORRISSEY en pape romantique et Grant Mc LENNAN des GO-BETWEENS en cousin des antipodes. Arpèges de guitares cristallines, voix à la fois emphatique et en retenu, récits de vie de perdants magnifiques. Allumez les bougies, préparez vos mouchoirs, ça va larmoyer dans les chaumières, la mélancolie est de retour.RALC#847
The LIBERTINES. All quiet on the Eastern esplanade (EMI)
Désormais résidant en Normandie et après avoir livré un excellent album avec Frédéric LO l'an passé, Pete DOHERTY le zouave du rock anglais des années 2000 a retrouvé son meilleur ami/ennemi Carl BARAT, ainsi que les deux autres LIBERTINES, sur All quiet on the Eastern esplanade, leur quatrième album, sur lequel on ne misait pas un kopeck. Loin de la fausse production-mise à plat de Mick JONES des deux premiers disques, le son s’est fait plus propre, mais les compositions restent percutantes et de qualité. Si les STROKES ont su décevoir leurs fans de la première heure en se prenant pour U2, les LIBERTINES restent, fort heureusement, fidèles à eux-mêmes. Malgré un long stand-by de 10 ans, les épisodes d’abus en tout genre et les prises de poids pour certains membres, leur musique demeure gracile, incisive, mélodique et sauvage.
Dominic SONIC. Qu'avons-nous fait ? (IDO Productions)
Qu'avons-nous fait ? est le deuxième album posthume de Dominic SONIC publié depuis sa disparition, en 2020. Une kyrielle d'invités et de collaborateurs, beaucoup de cœur à l'ouvrage pour la mise en forme des onze chansons se nichant dans une ambiance crépusculaire qui annonce l'issue (le titre J'ai mal est on ne peut plus explicite : "je suis un ange dévoré par la fièvre"). Si certaines chansons sont attendues (tout en demeurant plaisantes malgré des plans rock éculés), que le remplissage introductif se remarque un peu trop et que l'instrumental n'est pas forcément nécessaire, il n'en reste pas moins que ce disque comporte beaucoup de moments surprenants, notamment des pianos en surplomb ou une dimension expérimentale et psychédélique, entre Alan VEGA et BASHUNG. Poignants, les textes s'inscrivent dans une veine poétique économe avec des touches de réalisme. Parfois, les guitares se lancent dans d'envoûtantes tourneries, aux limites du stoner, sur lequel se pose le saxophone de Daniel PABOEUF rappelant la furie du Fun house des STOOGES et le chanté-parlé de Dominic SONIC rejoint celui d’un autre disparu, Daniel DARC.RALC#845
The JESUS & MARY CHAIN. Glasgow eyes (Fuzz Club)
Souvent épiés, copiés, pillés par de nombreux traîne-savates (dont pas mal de groupes français récents dont nous tairons les noms), y compris dans leur médiocrité (tout n’est quand même pas génial dans leur discographie, avouons-le !), The JESUS & MARY CHAIN n’ont jamais été égalés. Cette année, les frères Jim et William REID ont livré l’honorable Glasgow eyes. Ayant laissé la baston fratricide aux GALLAGHER depuis longtemps et sans penser à compter leurs futurs points retraites, les Écossais continuent de créer des chansons de pop-barbelé mixant Joan JETT, les RONETTES, le VELVET UNDERGROUND, RAMONES, SUICIDE et les BEACH BOYS. RALC#845
Tucker ZIMMERMAN. Dance of love (4AD)
Hormis les esthètes, les musiciens branchouilles ou David BOWIE, peu de monde connaît ce Californien... de 83 ans. En cinquante ans d'activités musicales, Tucker ZIMMERMAN (aucun lieu avec Robert) n'a enregistré qu'une grosse dizaine d'albums. C'est grâce à 4AD que le grand public (ou presque) a enfin pu le découvrir, d'autant plus que le groupe qui l'accompagne sur Dance of love, n'est autre que BIG THIEF au grand complet. Cette excellente initiative débouche sur une collaboration aux petits oignons. Le backing band délivre un parfait tapis sonore pour accueillir la voix de Tucker ZIMMERMAN, mi-feutrée, mi-burinée et Adrianne LENKER offre choeurs et contre-chants avec humilité et générosité. Folk, country, blues, pop, ce disque ressemblerait, à s'y méprendre, à un excellent LAMBCHOP, si Kurt WAGNER avait arrêté ses délires vocaux autotunés. Ceux qui aiment Bill FAY, Vic CHESTNUTT, WILCO ou JJ CALE seront également ravis.RALC#861
Adrianne LENKER. Bright future (4AD)
Très épuré, le Bright future d’Adrianne LENKER est toutefois un peu plus orchestré que son précédent album covidé et boisé. Faisant désormais bien le lien avec les parties apaisées de son BIG THIEF, la chanteuse américaine (impressionnante de maîtrise vocale et mélodique) semble avoir tout assimilé et digéré de la musique des Appalaches, des maîtres de la country-folk (Hank WILLIAMS notamment) et des groupes majeurs de l'alternative country (PALACE BROTHERS, TEN THOUSAND MANIACS, COWBOY JUNKIES), jusqu’au country punk des VIOLENT FEMMES... Aujourd'hui, l'ajout du piano lui permet de sortir enfin du pré carré de la néo-folk, en flirtant notamment avec le jazz feutré de Chet BAKER.RALC#845
WARIETTA. Handkuss Jesus (Cutter Amer / Modulor)
Avec un M devenu W, sous le nom de code WARIETTA, le musicien français de Metz Guillaume MARIETTA (qui a joué dans A.H. KRAKEN, The FEELING OF LOVE et membre du collectif artistique LA GRANDE TRIPLE ALLIANCE INTERNATIONALE DE L'EST) nous a régalé avec Handkuss Jesus. En anglais, allemand, français et même en version instrumentale, sa musique electro-batcave des années 2020, est à la fois gothique, synthétique et pop, parfois planante, souvent psychédélique. Belle découverte, grand disque !RALC#851
Theo HAKOLA. Shalalalala (Microcultures)
Malgré un titre déroutant, Sha la la la la (quelle idée !), c'est avec une intense joie que l'on a retrouvé Theo HAKOLA, sa voix d'écorché vif, ses paroles littéraires et engagées, ses chansons fleuves aux rythmiques martiales, ponctuées d'éclats du violon de Bénédicte VILLAIN, sa complice de longue date depuis PASSION FODDER. En fin d'été, il nous a aussi offert une belle Mixtape pour la Casbah, puis, juste avant les élections américaines, empli de générosité militante, deux chansons inédites qui n'auront malheureusement pas suffi à empêcher TRUMP de redevenir Président.RALC#853
Mixtape#90 - Theo HAKOLA (02/09/24)
Like a rug (30/10/24)
The TRUFFAUTS. Refrain (Micropal)
Sur la quatorzième galette des Allemands francophiles The TRUFFAUTS, la ligne claire (britannique, australienne, néo-zélandaise et française) fusionne avec une pop énergique (plutôt à l'américaine). Le bien nommé Refrain (puisque celui de chaque chanson fait mouche) est parfait : aucun gras, aucun faute de goût, beaucoup de générosité. Danke sehr !RALC#851
The LEMON TWIGS. A dream is all we know (Captured Tracks)
Depuis 2016, les frangins D'ADDARIO (Brian et Michael) sortent des disques à la chaîne. À peine eu le temps de se remettre du magnifique Everything harmony de l'an passé, qu'il a fallu se plonger dans A dream is all we know. Du glam, de la power pop, des passages précieux et beaucoup de choeurs : rien de nouveau mais tellement jubilatoire ! C'est frais, tonique et harmonieux, comme chez BIG STAR, BOWIE, les BEATLES, les BEACH BOYS et les jeunes BEE GEES. Que du B donc : du beau, du bon.RALC#850
The INNOCENCE MISSION. Midwinter swimmers (Bella Union)
Piano, six cordes nylon, petite guitare électrique, kit batterie léger, tambourin, orgue, arrangements de cordes au clavier... et petite voix d’ange. Les vétérans américains situent leur quatorzième album dans une ambiance folk anglaise, du début des années 70, aérée, bucolique, et très mélancolique. Outre à Vashti BUNYAN, ainsi qu'à l'actrice-chanteuse allemande Sibylle BAIER, d'aucuns pourront aussi penser à BELLE & SEBASTIAN, au spleen Velvetien des SUNDAYS, à la délicieuse Hope SANDOVAL de MAZZY STAR, à l'islandaise Emiliana TORRINI (plutôt dans ses moments calmes), ou encore à la mutine suédoise Stina NORDENSTAM.RALC#869
DAREN MUTI. Ten songs (Du Haut Sol)
Jean-Rémy PAPLEUX a tâté du post-rock avec son confidentiel groupe MARCH de 1999 à 2008, à une époque où le genre était déjà un peu désuet (TORTOISE en végétation, LABRADFORD et GASTR DEL SOL rangés des voitures). Ten songs est le premier album de son nouveau projet, DAREN MUTI. En dix chansons, donc, au tempo très lent, il perpétue une musique atmosphérique et harmonieuse, entre folk éthérée et slow core. La mélancolie du projet plaira à toutes celles et ceux qui aiment LOW, IDAHO, TROY VON BALTHAZAR, RED HOUSE PAINTERS.RALC#849
CITY OF EXILES. Sleeper hunter (Nocturama)
Depuis l'Auvergne, sur le troisième album de la bande à Guillaume LEBOUIS, beaucoup de textes de poétesses et écrivains anglo-saxons ont été mis en musique sur des compositions originales : Emily BRONTË, E.E. CUMMINGS, Emily DICKINSON. On note aussi une reprise d'Anjani THOMAS, co-écrite avec Leonard COHEN. Musicalement, le groupe nous entraîne sur les terres de CRIME & The CITY SOLUTION (romantisme sombre), Mark LANEGAN (noirceur plombée), Bill PRITCHARD (moments calmes et chaleur vocale), KAT ONOMA (ampleur du son). Souvent en tension retenue, Sleeper hunter explose parfois dans de beaux orgasmes soniques.RALC#852
MERCURY REV. Born horses (Bella Union)
En activité depuis la fin des années 80, le groupe américain MERCURY REV a su traverser les décennies et rester fidèle à son indépendance musicale, en se fichant des hypes. Sur les huit titres de ce quinzième album, Jonathan DONAHUE et ses camarades nous entraînent dans un long voyage, cotonneux et onirique, avec un saxophone céleste ou un piano économe qui survolent l'ensemble. Pour ceux qui ont été quelque peu déçu par le dernier Nick CAVE (cf. plus haut), ce Born horses saura possiblement les séduire car surprenant, audacieux et plus habité. Dans un rêve éveillé, c'est comme si CHRISTOPHE chantait-parlait avec les BAD SEEDS et SUPERTRAMP réunis.RALC#859
ELYSIAN FIELDS. What the thunder said (Ojet Records)
Trente ans déjà que leur americana flirte avec la vapeur des clubs de jazz new-yorkais et que l’envoûtante voix de Jennifer CHARLES nous caresse... Accompagnés d'une rythmique française (dont Olivier PEREZ de GARCIAPHONE, cf. un beau Ghost fire) , Oren BLOEDOW et Madame ont, de nouveau, réalisé un magnifique album.
RALC#850
. . . B O N U S T R A C K S . . . B O N U S T R A C K S . . .
Impossible de se cantonner à seulement 24 disques marquants… voici donc quelques pistes supplémentaires.
KACIMI. Panache (Le Pop Club Records / It's a Gas Records)
MAGON. World peace
EINSTÜRZENDE NEUBAUTEN. Rampen - APM : Alien Pop Music (Potomak)
Barry ADAMSON. Cut to black (Barry Adamson Incorporated)
PARAORCHESTRA with Brett ANDERSON & Charles HAZLEWOOD. Death songbook (World Circuit / BMG)
MJ LENDERMAN. Manning fireworks (Anti-)
BROADCAST. Spell blanket, collected demos 2006-2009 et Distant call, collected demos 2000-2006 (Warp Records)
Alan FAKEMAN. Another horse
BRIGHT EYES. Five dice, all threes (Dead Oceans)
MERIDIAN BORTHERS. Mi latinoamerica sufre (Ansonia Records / Les Disques Bongo Joe)
BRYAN’S MAGIC TEARS. Smoke & mirrors (Born Bad Records)
PRIMAL SCREAM. Come ahead (BMG)
PRETTY INSIDE. I care about you (Flippin’ Freaks Records)
Gruff RHYS. Sadness sets me free (Rough Trade)
Die VERLIERER. Notausgang (Mangel Records)
Les SOUCOUPES VIOLENTES. J'irai ailleurs... (Twenty Something)
Matt ELLIOTT. Drinking songs live 20 years on (Ici, d’Ailleurs)
GARCIAPHONE. Ghost fire (Microcultures)
MONTAÑITA. Dummy light in the chaos (Only Lovers Records)
Françoiz BREUT. Vif ! (62 Records/PIAS)
The UMBRELLAS. Fairweather friend (Tough Love Records)
LOVING. Any light (Last Gang Records / MNRK)
OPINION. Troisième Opinion (Flippin’ Freaks Records / Howlin’ Banana Records / Les Disques du Paradis / Nothing Is Mine Records) et Horrible (Flippin’ Freaks Records / Les Disques du Paradis / Nothing Is Mine Records)
YĪN YĪN. Mount Matsu (Litterbeat / Modulor)
LOVATARAXX. Sophomore (Cold Transmission Music)
Kid LOCO. Concrete islands, lies & vanités (Blagan Music)
OMNI. Souvenir (Sub Pop / Modulor)
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bingO
(31 décembre 2024)XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Dans nos archives sonores :
Rock à la Casbah #872 - Les tops 2023 de la Casbah 1/2 (18/12/2024)
Rock à la Casbah #873 - Les tops 2023 de la Casbah 2/2 (25/12/2024)
Dans nos archives écrites :
Ce que je retiens de 2023, par bingO (31/12/23)
Ce que je retiens de 2022, par bingO (31/12/22)
Ce que je retiens de 2021, par bingO (31/12/21)
Ce que je retiens de 2020, par bingO (01/01/21)
Ce que je retiens de 2015, par bingO (31/12/15)
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Photographies : b i n g O / DR.
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