Ça n'est pas une façon de se dire au revoir // MENDELSON // Pascal BOUAZIZ

Interview (2022)
                   Alors que MENDELSON poursuit sa tournée d'adieu, rencontre avec son cerveau, Pascal BOUAZIZ, à quelques heures d'un concert intense et habité à la Chapelle du Conservatoire de Rennes, devant un public plus important qu'à l'accoutumée.
 

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"Une sorte d'héritage caché de LENNON dans ce disque"

J'espère que cette interview ne va pas tourner à la dissection…
Une dissection  ?

MENDELSON n'est pas tout à fait mort, mais…
Non, non, pas encore.

Est-ce que tu peux nous expliquer ce qui t'a poussé à mettre un terme à l'aventure du groupe ?
C'est une sorte de phénomène naturel, parce que je n'arrivais plus à écrire pour le monde de MENDELSON et la suite d'albums qu'on avait créée, je n'arrivais plus à lui trouver une continuité. Parce qu'au début je voulais vraiment... Je ne sais pas si quelqu'un l'a remarqué, mais les titres des albums peuvent faire une phrase, et c'est un peu comme si je n'arrivais plus à continuer cette phrase. L'avenir est devant, Quelque part, Seuls au sommet, et puis Personne ne le fera pour nous, tout ça ça fait une phrase. Je n'arrivais plus à trouver comment continuer l'histoire, j'étais un peu emmerdé, en même temps je me suis dit si je n'y arrive plus, il est temps de conclure. Je ne voulais pas partir comme ça, comme la plupart des groupes qui meurent sans qu'on s'en rende compte. Et puis je me suis dit « Ben tiens, je vais écrire la fin ». Je vais écrire un dernier chapitre comme étant le dernier chapitre, pour se la péter un peu, comme PROUST avec Le temps retrouvé. Pour boucler la boucle.

C'est quelque chose de plutôt inédit dans le domaine musical, non ? J'ai cherché d'autres exemples, mais n'ai rien trouvé.
Non, moi non plus. Il y a une chanson sur le dernier album des THUGS qui s'appelle Tout doît disparaître où ils reprennent un peu... Mais ça je ne le savais pas avant. Sinon, je m'en suis rendu compte après aussi, mais il y a des chansons de LENNON, quand j'étais justement aux débuts de MENDELSON avec Olivier (FEJOZ) on écoutait les BEATLES à fond, j'écoutais ça toute la nuit au casque pour essayer de comprendre comment ils mixaient. Au début de MENDELSON, c'était vraiment important les BEATLES et donc LENNON fait beaucoup de jeux là-dessus, « Dream is over, what can I say, dream is over, yesterday ». Il fait beaucoup d'auto-références à leur carrière. Il y a peut-être une sorte d'héritage caché de LENNON dans ce disque.

Il y a en tout cas un point commun avec les auto-références, puisque tu évoques dans tes textes, 1983 (Barbara), Je ne veux pas mourir et L'Ardèche. As-tu essayé de ramener des clins d'oeil au groupe musicalement ? Je pense par exemple à l'intro du Dernier album qui m'évoque pas mal Quelque part ?
Je voulais trouver une contrebasse pour le disque, comme pour les premier et deuxième albums. Je voulais retrouver ce son de contrebasse, ça c'est sûr. Le petit clin d'oeil c'est La dernière chanson, je suis parti pour écrire le morceau sur le même accord que Pinto, la chanson de Quelque part. Donc oui, il y a plein de trucs qui doivent, au moins dans mon idée à moi, faire un lien vraiment global et complet sur la carrière du groupe.

Comme une rétrospective ?
Oui, ou plutôt des échos.

Il y a eu de plus en plus d'abstraction dans la musique du groupe, surtout depuis le triple album. Là il y a un morceau comme Algérie qui n'est pas évident à encaisser... Est-ce que tu n'a pas eu l'impression de trouver une limite musicalement à tout ça ?
Non, la musique avec ces gars là, je ne me suis jamais senti limité. C'était vraiment dans l'imagerie et dans le monde des textes que je n'arrivais plus à trouver ce qu'il fallait. Dans la musique on n'a jamais eu de soucis. Je pense que, là encore, c'était incroyable de se retrouver en studio, la facilité avec laquelle on arrive à faire des choses ensemble. C'était miraculeux, hein ! Malgré, ou grâce, au fait qu'il y ait deux nouveaux membres. Mais comme ça a toujours bougé dans le groupe. On a toujours été très accueillant avec les migrants dans MENDELSON.

Justement, comment est né ce dernier line-up ?
On a essayé de faire les comptes de qui on était et qui avait envie d'en être du Dernier album et puis on s'est donc retrouvé avec Pierre-Yves, Sylvain et Jean-Michel et comme j'avais envie d'un contrebassiste, on a trouvé par un hasard miraculeux Nicolas CROSSE qui était venu voir un concert de BRUIT NOIR, où je l'avais déjà repéré sur des vidéos et je me disais « Putain ce mec il joue quand même incroyablement bien ». Et à la fin du concert de BRUIT NOIR, je lui ai demandé « Tiens, c'est pas toi qui joue de la contrebasse ? » Donc voilà, c'était le petit miracle. Et puis le son de piano, il me semble que c'était indispensable, le son d'orgue... Par Sylvain on a rencontré Jean-Baptiste JULIEN qui est un musicien exceptionnel. On a été très très chanceux.
 

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mendelson_1_eric_f.jpg, by Bingo

"Faire des belles cérémonies pour le groupe"

Je me demandais si tu n'étais pourtant pas un peu fatigué des instruments, entre BRUIT NOIR et ton album solo très minimaliste... Est-ce que c'est quelque chose que tu vas plus rechercher maintenant ?
Tu veux dire quelque chose de plus électronique ?

Oui, mais pas forcément. Ça peut aussi être quelque chose de plus épuré, sans double batterie ni contrebasse…
Pour le moment, je ne peux pas trop te dire. Si j'ai envie de faire un truc tout seul avec une guitare sèche, elle serait très trafiquée. Est-ce que je serais tout seul sur scène, je ne crois pas. Je ne sais pas encore. Pour l'instant on s’occupe d'enterrer... de faire des belles cérémonies pour le groupe.

Et donc BRUIT NOIR n'est pas en danger ?
Non, ça ça continue. Pour l'instant on ne va pas enterrer BRUIT NOIR.

Son histoire reste encore jeune…
Oui c'est ça. Enfin peut-être... je ne sais pas. Je te dis ça, je n'ai pas commencé à écrire l'album. Si ça se trouve on va se retrouver bloqué et puis c'en sera terminé.

La fin de MENDELSON alimente encore plus mon fantasme d'un grand roman de Pascal BOUAZIZ, vu que tu as déjà touché à l'écriture avec ce recueil de haïkus. Est-ce que c'est quelque chose que tu pourrais envisager ?
Il se trouve qu'on m'a demandé d'écrire un livre sur Leonard COHEN, donc j'ai passé neuf mois à écrire un bouquin sur Leonard COHEN. Et je dois dire que c'était une expérience assez incroyable pour moi de la confiance qu'on ma faite, mais écrire tous les jours derrière son ordinateur, en fait, je ne suis pas sûr... Je me suis toujours dit que j'aimerais bien faire comme SIMENON, être à ma table tous les jours et puis aller faire une petite promenade après le repas de midi et bien m'y remettre. Mais en fait, je pense que je m'ennuierais assez vite. Et donc le fait de partir en tournée et retrouver les potes, de voyager, d'être sur la route, je pense que ça fait quand même partie de ma vie maintenant. Je ne suis pas sûr que le métier d'écrivain soit très bon pour ma santé.
 

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mendelson_3_eric_f.jpg, by Bingo

"Des bouts pas encore cuits, des trucs un peu crus"

As-tu besoin de circonstances spéciales pour écrire des morceaux ?
Il a toujours fallu une sorte de disponibilité d'esprit particulière pour arriver à écrire des morceaux de MENDELSON. C'est beaucoup plus facile pour BRUIT NOIR, je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce que... Non, je n'arrive pas à savoir pourquoi c'est plus facile pour BRUIT NOIR. Mais ça a toujours été très long pour MENDELSON et très difficile. Des circonstances très particulières, je ne sais pas comment dire d'autre qu'une disponibilité d'esprit. Et ça aussi, peut-être qu'avec les années, le boulot, je l'ai peut-être beaucoup moins trouvé. BRUIT NOIR est beaucoup plus instantané, comme un urticaire, quelque chose qui sort de manière plus irrationnelle, et plus improvisée sur l'écriture. Donc il y a moins besoin de long temps d'écriture.

Il me semble qu'avec Sciences politiques, qui reprend des morceaux déjà écrits par d'autres mais sur lesquels tu es quand même venu faire un travail d'écriture, ne serait-ce que pour la traduction, le résultat final ne se rapproche plus de BRUIT NOIR que de MENDELSON.
Ça je n'arrive pas trop à... Non, pour moi Sciences politiques est vraiment un album de MENDELSON, ça n'aurait pas pu être fait par BRUIT NOIR.

Je disais ça dans le sens où tu livres peut-être plus de points de vue politiques que sur ce qui pouvait être fait dans les albums de MENDELSON.
Oui, c'est vrai. Justement je pense que c'est à la fois un album de MENDELSON mais qu'il a fallu que ce soit des chansons écrites par d'autres pour que je me permette de me prendre suffisamment au sérieux pour délivrer des chansons politiques, c'est vrai. Mais c'est pas des chansons engagées. Il y a toujours eu pas mal de sous-texte dans MENDELSON, des chansons avec tout un décor social très fort. Ce sont souvent des gens qui sont au travail et qui ne sont pas, justement, des écrivains du Jardin du Luxembourg. C'est des gens qui prennent le métro, le RER…

Oui, il y a toujours eu un côté documentaire…
Oui, voilà, exactement.

Je reviens sur Algérie, le seul morceau du Dernier album qui ne parle pas de la fin de MENDELSON. On a l'impression, déjà dans la façon dont tu le chantes qui est assez inhabituelle, où tu vas même jusqu'à crier, qu'il y avait un gros besoin que ça sorte. Est-ce que la genèse de ce morceau s'est faite en même temps que le reste de l'écriture du disque ?
Non, non, c'est un très très vieux morceau qui a mis beaucoup de temps à s'écrire, très dur, très long et qui a eu beaucoup de forme différentes, de strates différentes. Et c'est le seul morceau dont on était sûr que c'était un morceau de MENDELSON. Mais un seul morceau ça ne marchait pas, donc il a fallu trouver l'écrin du Dernier album pour pouvoir le chanter. Et peut-être que si ça n'avait pas été le dernier album, je ne l'aurais pas chanté.

Tu fais justement référence dans le morceau à une chanson que tu as décidé de ne jamais sortir. Comment s'opère cette censure ? Est-ce qu'il y a un cahier des charges pour une chanson de MENDELSON ?
Non il n'y a pas de cahier des charges. C'est très mystérieux pourquoi une chanson arrive sur un album et pourquoi une chanson n'y arrive pas. C'est là peut-être où le groupe joue énormément : s'il n'y a aucun écho dans le groupe ou juste un petit écho sur la réalisation de la chanson, la fin, peut-être que... Mais en même temps, il y a des chansons qui sont devenues des chansons mythiques dont beaucoup dans le groupe doutaient. Je ne sais pas trop pourquoi il y a des chansons qui arrivent, je crois qu'il y a des morceaux pas finis dedans. Il y a des bouts pas encore cuits, des trucs un peu crus. Et autant dans BRUIT NOIR, que ce soit cru et un peu brûlé, méchant, mauvais, ça, ça marche. Autant dans MENDELSON, il fallait quand même que ce soit, pas plus soigné, mais... Il y a des chansons inédites que j'aime énormément et des chansons qui sont parues sur les albums où je me dis « Bon, elles sont peut-être moins importantes pour moi ». Mais elles sont probablement plus réussies quand-même.

Ça t'est arrivé d'avoir des gros changements de points de vue sur des morceaux au fil du temps ?
Oui, mais une fois que le disque est sorti, ça ne m'appartient plus. Par exemple Gérard MANSET passe son temps à ressortir ses disques en changeant l'ordre des morceaux, en enlevant certains, en mettant d'autres. Je ne suis pas sûr que j'ai envie de faire ça une fois qu'ils sont faits. Après, ce que j'en pense moi ça n'a plus vraiment d'importance.
 

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mendelson_4_eric_f.jpg, by Bingo

"J'ai toujours besoin d'avoir une sorte de double imaginaire 
                                                    à qui j'écris, ou pour qui j'écris"

Est-ce qu'on peut s'attendre sur scène à des versions complètement différentes de certains morceaux ?
Ceux qui ont vu la tournée 2013-2015 vont reconnaître beaucoup de choses. Mais là, il y a quand même un nouveau musicien qui s'appelle Stéphane PIGNOL qui joue dans OISEAUX-TEMPETE, qui tient la basse, ce qui change quand même... Juste avant de mourir, le groupe arrive encore à évoluer, change toujours. Donc ce qu'on fait là, on ne l'a jamais fait, ça c'est sûr.

Pour l'instant il y a eu des dates au compte-gouttes, est-ce qu'il y a une date limite pour cette tournée ?
Probablement que la date anniversaire du premier concert de MENDELSON ou la sortie du premier album 25 ans après, donc genre en octobre 2022 ça sera peut-être vraiment la date de péremption.

Il y a un regard un peu amer par rapport à ta carrière, tu t'es souvent plaint de ne pas avoir le même degré d'exposition que certains chanteurs, malgré le fait de chanter en français. Mais il y a quand même un certain statut mythique dont tu te moques toi-même sur l'intro du disque, ça n'était pas suffisant ?
Ça ne fait pas bouillir la marmite. Moi je veux bien que ça soit mignon d'être mythique, mais voilà... c'est pas ça qui te fait lever le matin. C'est pas ça qui met du beurre dans les épinards ou qui met même les épinards sur la table. Donc au bout d'un moment, ça ne suffit pas. Mais encore, mythique tu le deviens longtemps après quand tu passes ta vie à essayer de le devenir. Enfin quand tu le deviens entre guillemets, parce que c'est mythique pour une poignée de gens en France. C'est mignon, mais t'es déjà ailleurs.

J'ai peut être du mal à évaluer la popularité du groupe, mais 25 personnes ça paraît quand même très peu…
25 personnes, c'est pas scientifique, mais presque. C'est les gens que je retrouve depuis 25 ans dans les salles. Je connais presque les noms de tous. Récemment je parlais avec un mec d'Honfleur et je lui dis « Ben dis donc tu as l'air de bien connaître MENDELSON » et il me dit « Oui, je m'appelle comme ça ». Il s'appelait Arnaud et en fait je le connais depuis les années 90-2000, quand on avait un forum et il écrivait déjà dessus. Tu vois, y a Tony PAPIN à Rennes, Marc le disquaire, enfin l'ex-disquaire à Lille. Jean-Christophe PLANCHE à Calais, Cécile BARBOT, et tu vois, je pourrais les nommer les 25. Bon, j'en oublierais peut-être, mais quand j'écris des morceaux, ces gens-là me viennent à l'esprit. Parce que j'ai toujours besoin d'avoir une sorte de double imaginaire à qui j'écris, ou pour qui j'écris. Et ils sont importants, même si on n'est pas proches du tout. Tu sais quand on joue à Poitiers il y a 28 personnes. Bon là, à Rennes, c'est un peu exceptionnel, apparemment il y a 150 personnes ce soir, mais 150 personnes après 25 ans, tu te dis, bon, ils ne se sont pas beaucoup multipliés. Je pense qu'il n'y en avait pas beaucoup moins pour le premier concert.

Justement, si tu voyais le Pascal BOUAZIZ des débuts, est ce qu'il y a quelque chose que tu lui dirais d'éviter absolument ou de faire différemment ?
C'était un homme complètement inconscient. Et en même temps, je crois que c'est pour ça qu'il est monté sur scène, c'est pour ça qu'il a osé. Tout ce que je pourrais lui dire ça lui mettrait des bâtons dans les roues. C'était un peu un ravi de la crèche. Quand on est monté sur scène, on ne savait pas jouer du tout, on n'avait aucune idée de rien. Moi j'avais l'impression d'être déjà très vieux quand on a commencé alors qu'on n'était pas si vieux. Mais j'avais l'impression déjà d'être en retard, pour bouffer le monde le plus rapidement possible. Mais ça aurait peut être été pas mal de prendre un peu plus de temps. Mais ceci dit, dès le deuxième album je trouve que ce qu'on fait c'est très solide. Plus que solide, enfin tu vois le deuxième album je n'ai pas envie d'y retoucher. Alors que le premier c'est vraiment plus un truc d'enfance. Mais qu'est ce que je pourrais lui dire ? « Ça va être long, mon gars...».
 

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mendelson_5_eric_f.jpg, by Bingo

"On n'a jamais eu de tube"

Tu parles d'héritage dans le dernier album, mais c'est plus par rapport à ta famille. Est-ce que tu sens qu'il y a un héritage MENDELSON chez des groupes actuels ?
Il y en a qui me le disent, mais c'est pas... Des fois il y a des papiers qui citent MENDELSON à propos d'autres groupes, mais est-ce que les groupes en question sont au courant, ou nous connaissent, je ne sais pas.

C'est un genre qui a toujours été un peu à part avec DIABOLOGUM à l'époque ou même GONTARD de nos jours, et j'ai un peu du mal à voir du monde dans la même galaxie.
Oui il y a d'autres groupes qui me viennent... mais non, je ne pourrais pas dire.

On évoquait le côté mythique du groupe qui a pu être aidé par certains morceaux, je pense notamment à 1983 (Barbara) ou même Algérie sur le dernier album. Est-ce que ça n'est pas un peu frustrant de toujours voir les mêmes morceaux mis en avant par rapport au reste de ton répertoire ?
Mais déjà qu'on parle de certains de nos morceaux, c'est super. Je ne vais pas commencer à me plaindre. On n'a jamais eu de tube, s'il y en avait eu un qu'il aurait fallu jouer à chaque concert, peut être qu'on aurait été lassé, mais là, ça n'est vraiment pas le cas.

Tu es donc prêt à jouer n'importe quel morceau de la discographie de MENDELSON ?
Du moins ceux que j'arrive encore à jouer. Ce n'est pas toujours évident.

Tu y faisais un peu allusion tout à l'heure, mais il n'y a pas vraiment de plan pour remplacer le vide que va laisser MENDELSON ?
Le vide va être vite comblé. Je ne pense pas qu'on va le sentir. Ça n'est pas qu'on prenait une place de dingue non plus.

Est-ce que ça ne va pas quand même créer un manque, de ne plus pouvoir, ou avoir à écrire ces morceaux là ?
Ben, je te dirai…

Si tu veux conclure avec quelque chose, une épitaphe peut être ?
Non, mais tu as écrit un joli papier, merci à toi.

Merci beaucoup Pascal !
 


Article et propos recueillis par Eric F.

(14 janvier 2022)

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MENDELSON. Le dernier album (Ici, d'Ailleurs, 2021)
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Pour prolonger...

MENDELSON : Bandcamp

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Dans nos archives sonores :
Rock à la Casbah #754 (08/12/2021)

Dans nos archives écrites :
Je ne veux pas (voir MENDELSON) mourir, par Eric F. (11/12/2021)
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Photographies : Estelle & Eric F.
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