Nick WHEELDON, le dénominateur commun

Interview (2021)
                    En 2021, on aura beaucoup vu Nick WHEELDON dans nos colonnes. Personne ne s'en plaindra : en solo comme en groupe, tout ce que fait cet anglais est une réussite.
Charmant, à l'occasion de son aventure discographique solitaire (Communications problems), il nous accorde une première interview. La seconde suivra sous peu et sera consacrée à son autre projet sur le feu.

 
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          Depuis pas mal d’années, je défends bec et ongles les groupes The NECESSERY SEPARATION ou 39th & The NORTONS. Depuis bientôt 10 ans, chaque album du quatuor de garage rock OS NOCTAMBULOS est un petit événement pour moi. Pendant longtemps, j’ignorais qu’il y avait un dénominateur commun à chacun de ces groupes. Au milieu de ce microcosme où les musiciens s’entremêlent en permanence au grè des humeurs, des besoins et des rencontres. Une sorte de grande partouze musicale et productive. C’était assez difficile de trouver un lien, un fil conducteur.
C’est à l’écoute de Communication problems, premier LP solo de Nick WHEELDON, que tout s’est éclairé. C’est lui, qui pour moi est le facteur x, le dénominateur commun de tout ce qui me fascine dans ces groupes.
En découvrant cet album, j’ai retrouvé la voix hyper sensible, parfois tremblante, les guitares folks nerveuses aux sonorités des grands espaces, le sens de la mélodie et cette sensation d’urgence. 
J’ai donc contacté Nick WHEELDON pour mieux connaître celui qui se cache derrière tous ces groupes et qui décide aujourd’hui de signer en son nom propre. À la différence de NEYMAR, Nick WHEELDON a pris la peine de répondre en Français à la dizaine de questions que je lui ai fait parvenir.

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"Capturer le moment excitant dans le processus créatif"

Nick WHEELDON est-ce ton vrai nom ou un pseudo ?

Non, non, ce n'est pas un pseudo ! Mon vrai nom est Nicholas WHEELDON. On m'appelle seulement Nicholas quand je fais des bêtises.

Tu sors ton premier album en solo, est-il le fruit du confinement ?

Non, l'album était déjà en fin de mixage à la fin de 2019. J'avais bossé dessus sporadiquement depuis le début de 2019. J'en avais marre de ne rien faire avec mes journées hors de mes groupes et mon travail de programmation au bar La POINTE LAFAYETTE. J’ai décidé d’écrire un morceau chaque matin que je ramenais chez un pote et l'après-midi, nous l’enregistrions. Le but était que chaque chanson reste fraîche et pas retouchée. On voulait capturer le moment excitant dans le processus créatif, la naissance de la chanson. Comme une peinture à plusieurs sur un même cadre.

Pourquoi faire un album à ton nom ? Quelle a été ta motivation ? As-tu été poussé ?

En 2018, mon grand-père est décédé. J'ai écrit quatre chansons qui parlent de lui en sentant qu'elles étaient trop personnelles pour les signer sous un autre nom que le mien. Les 4 titres [disponibles sur Bandcamp, sous le titre For Ralph, NDLR] sont sortis le 10 Janvier 2019, l'anniversaire de sa mort ; ça m'a inspiré et donné confiance pour essayer d'enregistrer des choses plus personnelles et sensibles sous mon propre nom. J'avais enregistré  à peu près vingt chansons pour Communication problems, en France et en Angleterre. J'ai rapidement réalisé que j'en avais douze qui marchaient ensemble et formaient un album cohérent. À la fin du mixage, on a décidé avec Paul (TRIGOULET, producteur et très bon ami) que Favourite shirt, une de mes préférées, était trop différente. Finalement, Communication problems comporte onze chansons. Personne ne m’a poussé. Tout s’est fait naturellement. Cela a été une très bonne surprise, même pour moi, de créer un album très honnête sans une idée concrète au début du processus. Cette honnêteté, c'est aussi grâce à mes amis qui m'accueillent et enregistrent dans leurs appartements et maisons en ville et à la campagne.

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Sur ta bio, il est évoqué la production de 20 disques en 5 ans, peux-tu nous raconter ton parcours de Sheffield à Paris, de JESUS LOVE HEROIN BAND à Nick DRUNKEN BROKEN ARMS ?

J'ai lu ça aussi et je ne suis pas vraiment certain d’en avoir sorti autant en 5 ans, ou alors peut-être en incluant les singles et EPs. Je ne compte pas, Je n’ai même pas chez-moi un exemplaire de chaque disque que j'ai fait. C'est seulement le prochain disque qui est important en ce moment. J'ai commencé la musique assez tard. J'avais 27 ans quand j'ai intégré mon premier groupe. Quand j'ai demandé à mes amis de jouer avec moi, c'était pour être dans un groupe de country folk qui s'appelait DEAD MELODIES. Nous avons fait deux répétitions, puis j'ai changé d’avis. Je ne me trouvais pas assez sage ou abimé pour faire de la country à cette époque. J’ai proposé de faire un groupe de garage et de jouer des chansons que j'avais déjà commencé à enregistrer tout seul dans ma maison, à Sheffield. The JESUS LOVES HEROIN BAND était né. Avant de jouer notre premier concert, notre bassiste (Duncan LOVATT - TEN BENSON/SWIMMER) a quitté le groupe. Notre batteur Bruce était aussi batteur et songwriter du groupe local garage punk The HIPSHAKES et c'est à un de leurs concerts qu’on a rencontré Coline, qui entre alcool et blagues nous a révélé en passant qu'elle tenait la basse dans un groupe de garage surf. On ne l'avait pas revue depuis cette soirée. Trois mois plus tard, on a quand même tenté en lui demandant qu'elle joue avec nous. À notre grande surprise, elle a accepté. J'ai enregistré le premier LP, Slow fever, carrément tout seul, donc on a commencé l'écriture du suivant, Revenge, ensemble. Après quelques mois et concerts, Coline et moi avons commencé à sortir ensemble et un an après, en septembre 2012, je l'ai suivie à Paris. Elle voulait être en France, pour être plus proche de son petit frère. On a commencé OS NOCTAMBULOS en novembre 2012 avec quelques chansons prévues pour le troisième album de The JESUS LOVES HEROIN BAND et les chansons du premier 39th & The NORTONS. J'ai aussi joué de la basse avec The FLOWERBED TRAMPLERS, un groupe de freakbeat qui a enregistré environ vingt chansons mais jamais sorti un disque. C'est avec eux que j'ai appris à (mal) parler français. Entre 2012 et 2021, j'ai joué avec plein d'amis et de groupes différents (39th & The NORTONS, NICK & ALIZON, MILES COOMBES/MILLE COLOMBES, SEX SUX, DOMO KOMO, The NECESSARY SEPARATIONS, MOSIACS, Les SOUCOUPES VIOLENTES, PAUL STUDER & The FURIOUS TASCAMS, Chris BARTLETT, J.B. AMANN, Lisa MELISSA & The MESS et Les MASSEY FERGUSON MEMORIAL, une fois). Je trouve vraiment des parallèles avec The JESUS LOVES HEROIN BAND et NICK DRUNKEN BROKEN ARMS & HIS FALSE DYLAN COBB. Il y a un niveau de colère et de liberté de chant dans les deux groupes qui m'excite et me fait peur en même temps.

Tu as joué et joue encore dans de nombreux groupes, y a-t-il un fil conducteur entre tous ces projets ?
De la chanson, des mélodies, de l'amitié... et plein de bières ! Je pense que Paris est une ville qui m'a beaucoup inspiré aussi. Je viens de Derbyshire, dans la campagne du Nord de l'Angleterre, où peu de choses se passent. À Paris on voit tout, le pire comme le meilleur. C'est impossible de fermer les yeux face à tant de problèmes, jour après jour. C'est un peu l'épicentre de la souffrance et aussi celui de la lutte contre cela.
 
Ces nouveaux projets signifient-ils la mise en pause d'OS NOCTAMBULOS ? 

Depuis 9 ans, la seule pause d'OS NOCTAMBULOS est pour le bronzage de BALDO (batteur du groupe) quand il retourne en Corse chaque été. En 2021, on a sorti un EP dont je suis très fier. Il s'appelle Rêveries et depuis le début de 2021, on bosse des chansons pour le 4ème LP, pour l’instant nommé Up to our hips. On a fait neuf chansons live à Troyes cet été, mais il y aura douze titres sur l'album que l’on va enregistrer en 2022. Ce disque sera très énervé, entre post punk et expérimental. Je pense que ça va être notre meilleur disque, même s'il y aura beaucoup de boulot à fournir entre temps pour que ce soit le cas. Sinon, Chris BARTLETT (qui joue de la pedal steel) est en train de finir son premier album solo, sur lequel je tiens la basse, et BALDO (qui joue toujours avec Les REVIZORS), la batterie.

As-tu encore d’autres projets parallèles ? Secret ? B.O de film ?

J'ai fini un autre album solo, Gift, sous le nom Nick WHEELDON'S DEMON HOSTS. Ça va sortir l'année prochaine et je pense que c'est un de mes meilleurs albums. Nous l’avons enregistré live, en un jour, sur un 8 pistes Tascam. Le groupe a fait seulement quatre répétitions de trois heures avant d’enregistrer. C'est vraiment un petit miracle ce disque. Il y aussi l'enregistrement du deuxième album de The NECESSARY SEPARATIONS qui est presque fini et le mix du premier EX DANCERS (ex-39th & The NORTONS). J'ai écrit deux nouveaux albums solos aussi que je vais enregistrer l'année prochaine avec deux groupes différents. J'espère qu'ils vont tous sortir pour mes 40 ans (Ahhhhhhhh ! ) en 2023 ou avant. Et, entre temps, j'espère d'autres surprises musicales. Je suis ouvert à tout.

Tu composes dans chacun des groupes pour lesquels tu joues. Comment sais-tu quelles compositions vont aller pour OS NOCTAMBULOS, pour ton projet perso ou NICK DRUNKEN BROKEN ARMS & HIS FALSE DYLAN COBB ?

C'est une chose que je ne peux pas expliquer. Mais je le sais à chaque fois. Même si, cela arrive, mes idées changent. Parfois, entre un morceau solo et The NECESSARY SEPARATIONS, il y a des similitudes, mais ça dépend aussi du moment de l'écriture. Je pense toujours en album et en listes, tout le temps. Donc au moment où j'écris une chanson; je sais exactement où la placer, comme une pièce dans un jigsaw. Dans OS NOCTAMBULOS, Coline et Valentin écrivent aussi et dans The NECESSARY SEPARATIONS, J.B et Chris écrivent un bon paquet de chansons.

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"On n'avait aucun moyen pour cet album, comme d'habitude"

Pour revenir à ton projet solo, es-tu plus stressé par l’accueil qu’il va recevoir ?

Pas vraiment. Je suis plus surpris par le fait que les gens comprennent désormais un peu plus la musique que je fais, en général. Par contre, pour la release party, j'étais vraiment plus stressé que jamais. En 2018, j'ai vécu un truc un peu bizarre J'avais été tabassé dans une rue à Bagnolet par deux mecs, à 5 heures du matin, c'est le truc le plus violent que j'ai jamais vécu. Pour la soirée de ma récente release party, j'ai choisi de porter la même chemise que j'avais ce jour-là. Je voulais reprendre le dessus sur ce moment, mais je me suis retrouvé de nouveau dans le même état que cette nuit de 2018. Je me suis senti complètement stoned. Ce feeling a duré pendant six heures, avant le concert. Il est parti direct avec le concert des CHIENS DE FAÏENCE, c'était trop beau ! À ce moment-là, le stress est parti et mon concert après fut free wheeling.

Ce disque, dans les textes, a-t-il une dimension plus personnelle ?

Tous mes textes sont très personnels, mais je crois que For Ralph et Communication problems sont la musique la plus sensible que j'ai sortie jusqu'à présent.

Par rapport à tes autres projets, je trouve ton album moins lo-fi, moins sauvage. Est-ce une volonté ou tu as simplement eu plus de moyen pour l’enregistrer ?

C'est drôle, je trouve que Communication problems est l'un des albums les plus lo-fi que j'ai fait. Il y a des morceaux comme Ticket for your love, enregistré en mobile phone, Talkin'bout Jesus en Zoom. On a perdu les pistes de la moitié des morceaux de l'album, donc il y a presque cinq chansons qu’on n’a même pas mixées. Mais je suis très content, si vous trouvez plus hi-fi, ça veut dire que Paul TRIGOULET a encore fait des miracles ! Je crois que c'est toujours aussi sauvage mais peut être plus subtil. On n'avait aucun moyen pour cet album, comme d'habitude.
 

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Tu sors cet album solo avec Le Pop Club. Comment s'est faite la rencontre ? Est-ce toi qui les a démarchés ?

Alex m'a contacté après la sortie de The Dreamers par 39TH & The NORTONS. Il a adoré ce LP et voulait travailler avec moi plus tard s’il y avait un autre album dans la même veine. Il a continué de me soutenir en mettant plusieurs de mes titres sur ses compils du Pop Club Records. On a fini par travailler ensemble sur le LP de DOMO KOMO. J'étais ravi quand il a dit OUI pour sortir Communication problems

Peux-tu nous dire un mot de la pochette ? 

Marie MEILHAN BORDES est une des artistes les plus talentueuses que j'ai jamais rencontrées. On a déjà eu de la chance qu'elle s’occupe de la pochette du LP Mourning Waltz des 39th & THE NORTONS, donc je n'ai pas hésité à lui demander pour mon album solo. On a travaillé ensemble pour faire une pièce vraiment unique. C'est un collage de portraits sur papier, sur carton, avec du stylo, de la peinture et de l'encre de Chine. Elle s'est un peu inspirée de la pochette de Self portrait de Bob DYLAN. Nous avons passé un très beau moment ensemble, on a bien rigolé. J'espère pouvoir de nouveau collaborer avec elle sur mes futures pochettes.
 

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"Les gens se préoccupent peut-être plus de leur carrière que de leur art"

Quel type de mélomane es-tu ? Old school (tu n’écoutes que des vieilleries avec nostalgie), Digger (tu creuses en permanence), aware (tu es hyper ouvert sur tous les styles) ou tu n’écoutes que très peu de musique ?

Je suis chaque type à un moment ou l'autre. Si je n’ai pas d'argent, je ne diggue pas, parce que c'est trop douloureux, mais récemment j'ai trouvé des disques de Daniel ROMANO, Alex CHILTON, ATTIC TED, SUBTLE TURNHIPS et MOVIE STAR JUNKIES dans les soldes. J'adore la musique que je connais par cœur, mais j'achète aussi pas mal de disques si j'aime bien la pochette et je découvre la musique après. Grâce à mon travail à La POINTE LAFAYETTE, je découvre des nouveaux groupes tous les jours. J'aime tous les styles et genres de musique. Si c'est bon, c'est bon.

Les albums de OS NOCTAMBULOS sont sortis avec le label Stolen Body. Depuis le Brexit, c’est compliqué de les trouver en France. Envisagez-vous de travailler avec des labels locaux ? Réédition pour la France ?

S’il y a des labels locaux qui veulent rééditer notre album on est partant, surtout l'année prochaine : ça fera dix ans qu’on joue ensemble. Si on pouvait marquer ce moment avec notre quatrième LP (toujours sur Stolen Body Records), ce serait super. J'aimerais bien sortir une compilation d'une sélection de nos morceaux pris sur chaque LP, EP et single. Le Brexit était clairement la pire idée du monde et mon pays prends cher en ce moment à cause de l'ego de plusieurs politiciens et de la manipulation de la presse. JOHNSON est horrible, mais pour moi, David CAMERON est le pire. Il a changé tellement les lois et infrastructures en Angleterre en si peu de temps et après, il est parti quand les choses étaient trop dures. Par contre, pour la disponibilité des disques de Stolen Body Records, il est à noter que c'est un des seuls labels indé UK qui a fait un effort de dingue en créant un webstore EU qui envoie les vinyles depuis la France.
 

Tu vis en France depuis une bonne dizaine d’années. Que penses-tu de la scène rock d’ici ?

Il y a de bons et de mauvais groupes partout dans le monde. Je pense, qu'il y a beaucoup de talents, même si en France, les gens se préoccupent peut-être plus de leur carrière que de leur art. Souvent, j'entends des groupes parler de leurs management, de leur tourneur, de leur publiciste, alors qu’ils n’ont pas encore sorti un disque ou même enregistré un titre. Ça fait un gros décalage. Je pense qu'il y a des gros problèmes de classes dans la scène actuelle. Il y a des scènes fermées aux groupes sans tourneurs nimanagement. Pourquoi seulement les musiciens avec des moyens ont-ils droit à l’intermittence ? De mon travail à La POINTE LAFAYETTE, je vois qu’il y a de plus en plus de filles dans les groupes actuels, qu’il y a plus d'associations qui défendent les artistes LGBT. Ça change pour le mieux depuis j'ai commencé à faire la musique, mais ce n’est pas encore l'égalité, il faut aller plus loin.
 

Article et propos recueillis par M.ARTY

(10 décembre 2021)

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Nick WHEELDON. Communication problems 
(Pop Club / Mauvaise Foi Records, 2021)

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Pour prolonger...

Nick WHEELDON : Bandcamp
Nick WHEELDON : For Ralph - EP

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Dans nos archives sonores :
Rock à la Casbah #743 (15/09/2021)
SDPU #280 (22/11/2021)
Rock à la Casbah #757 - Retro-best of 21, Vol. 2 (29/12/2021)

Dans nos archives écrites :
La belle étoile (26/11/2021)
L'Anglais et les trois Bordelais - interview (21/12/21)

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Photographies : Alex HORN, Maë FAVORY, ALIZON,
Charlotte MONOSTERIO, collection personnelle Nick W., DR.

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Illustrations : Marie MEILHAN BORDES, Robert ZIMMERMAN
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