Sans ses mauvaises graines, seulement accompagné de son bras droit Warren ELLIS,
Nick CAVE a réalisé un beau Carnage. Mélancolique, atmosphérique et puissant.
Soyons honnêtes, malgré tout le respect que l'on a pour le plus grand chanteur au monde, celui-ci n'a rien produit de majeur depuis l'indépassable Push the sky away... en 2013. Moins douloureuseument plombé que ses deux prédécesseurs - Skeleton tree (2016) et Ghosteen (2019) - Carnage tient parfaitement la distance.
Le blues s'y fait groovy et poisseux (Old time), le piano lévite sur des nappes synthétiques (Albuquerque) et les choeurs - superbes, comme toujours ! - sont fantômatiques (Carnage), voire font de l'oeil aux harmonies beatlessiennes (White elephant).
Sous infuence divine, l'Australien ose aussi de nouveau vocalement se lâcher, comme dans sa période GRINDERMAN (Hand of God). Mais ce qui domine reste pourtant la contemplation mélancolique : seul, sur un balcon, un homme observe le monde à la dérive (Balcony man).
bingO
(21 mai 2021)
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Nick CAVE & Warren ELLIS - Carnage (Goliath Enterprises Limited, 2021)
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Pour prolonger...
Nick CAVE : site web
Dans nos archives écrites :
Chronique de l'album Skeleton tree (2016)
[A venir...] Carnage+ (2021)
Ce que je retiens de 2021 par bingO
Dans nos archives sonores :
Rock à la Casbah #736 (19/05/2021)
Rock à la Casbah #757 - Retro-best of 21, Vol. 2 (29/12/2021)
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Illustrations : Thibault Pétrissans
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