Notre correspondant Parisien a fêté son anniversaire en bonne compagnie.
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Il y a quelques semaines de cela, le mercredi 12 avril pour être précis, à l’occasion de l’édition 808 de l'émission radio Rock à la Casbah, nous mettions en vedette le nouvel album de Nick WATERHOUSE, The fooler, sorti deux semaines plus tôt chez Innovative Leisure. Le crooner californien est un habitué des colonnes de notre webzine et des rubriques de nos émissions. Ses cinq premiers albums ont tous eu leur heure de gloire et le dernier en date, Promenade blue, m’avait fait une très grosse impression. Avec une idée derrière la tête (la rédaction d'un live report pour le Casbah Webzine), mon rédac' chef a réussi à me dégoter une place pour cette date parisienne, au milieu d’une mini-tournée européenne qui en annonçait une autre à l’automne.
Ambassadeur de l’amour
Ce que je n’avais pas calculé en revanche, c’est que ce mardi 25 avril, c’était mon anniversaire. On ne peut pas dire que je sois très attaché aux célébrations, il n’en reste pas moins que je n’avais pas envie de le passer seul. Sauf que La Boule Noire affichait complet depuis des semaines et qu’il était impossible de trouver un deuxième ticket. C’est là qu’une idée saugrenue me vint. J’ai écrit directement sur l’Instagram de Monsieur Nick pour lui exposer mon cas et lui dire qu’en tant qu’ambassadeur de l’amour (cf. le visuel tout en haut de ce papier numérique), il serait bien inspiré de trouver une solution pour que ma petite femme puisse m’accompagner. Et, de manière très classe, il l’invita. Thanks Nick !
Tendre le Sonotone
Venons-en au fait. Déjà, première surprise en arrivant, la moyenne d’âge est assez élevée. Du haut de mes 43 piges fraîchement fêtées je fais figure de jeunot. C’est un détail, mais l’écart entre l’âge de la vedette (37 ans) et son public n’est pas habituel. Deuxième constat, Nick se présente ce soir en formation resserrée (guitares, contrebasse, clavier, batterie), un peu éloignée de la configuration orchestre de Rhythm and blues qu’on pouvait attendre aux vues des concerts passés. Ça me rassure, au départ, car je trouve qu’à quelques exceptions, comme sur Late in the garden, les titres du dernier opus ont un tempo trop lent. Cela se confirme malheureusement sur les premiers morceaux. The fooler et Was it you donnent l’impression d’être des 45 tours joués en 33. De plus, le chant est trop fort et on doit tendre le Sonotone pour percevoir les instruments.
Le médiator directement dans la peau
Ça commençait donc assez mal, jusqu’au moment où Nick a décidé de mettre la seconde, de manière assez ironique, sur (No) Commitment qui commence quand même par « Well I walked into this room and I just could not believe, how very, very, very much I wanted to leave ». Et là, ça s’emballe, surtout quand il va puiser dans ses précédents albums bien plus groovy. D'ailleurs, il est plus incisif à la guitare, qu’on entend mieux à présent. On a même parfois l’impression qu’il nous plante le médiator directement dans la peau. Son acolyte à la folk, sosie à 50% de Ty SEGALL et 50% d’Aurélien BARRAU, s’en donne aussi à cœur joie. Le mini big band est sur orbite et nous emmène aux confins du jazz-rock et de la rétro-soul des 60’s, ce qui rappelle le bon vieux temps à mes congénères du soir.
Courts mais incandescents
Ils termineront par deux rappels courts mais incandescents, Song for winners et LA turnaround portant le set complet à une heure tout rond. C’est un peu trop court à mon goût, surtout pour une place à 40€, avec en plus, un DJ set pas fou en ouverture. Je ne vais pas me plaindre car j’ai été gracieusement invité. Mais je pense au reste du public, probablement laissé sur sa faim et en droit de réclamer une dernière danse ce soir en rentrant chez Orpéa.
VICO
(02 juin 2023)XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Nick WATERHOUSE. The fooler (Innovative Leisure, 2003)
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Pour prolonger...
Nick WATERHOUSE : Bandcamp
Nick WATERHOUSE : site web
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Dans nos archives sonores :
Rock à la Casbah #808 (12/04/2023)
Rock à la Casbah #733 (28/04/2021)
Le Son du pick up #33 (01/11/2017)
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Photographies : VICO
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