Would You Rather ? (Alien Snatch Records) // par Lætitia Lacourt
Quand on aime les garagistes, on aime les chauffagistes. À défaut de soleil cet été, vous pourrez toujours vous coller à ces radiateurs allemands que sont les ZHOD. ZHOD (un acronyme que bénit tous ceux qui ont choisi espagnol LV2) signifie Zentralheizung of Death (des Todes). C’est clairement imprononçable et ça se traduit par Chauffage central de la mort (de la mort).
Avant même d’écouter, il était évident que de jeunes Leipzigois parés d’un tel blaze ne joueraient pas de la flûte mais on ne les imaginait pas non plus spécialistes de l’installation d’un gros bordel électrique dans nos oreilles. Leur premier LP « Would you rather » à paraître le 30 juin sur le label berlinois Alien Snatch en témoigne.
En quête de romantisme, de sérénité, de ballades chaloupées : les quatre gaziers décolorés de ZHOD ne pourront pas vous dépanner, leur rock garage n’intervient que dans l’urgence. Pourtant, la chaudière fut assez longue à allumer : à la première écoute, on peut être un peu déstabilisé par le grand foutoir de leurs dix titres. Mais en bouclant l’album dix-sept fois, de « Chatroulette » à « Falafel 666 », on finit par être conquis par l’indécente facilité de ZHOD à lourder des bombinettes thermodynamiques toutes les 3 minutes 42 sans laisser une seconde de répit.
Véritable pompe à chaleur, ZHOD fait transpirer face A. Pensez vraiment à ventiler face B, on sent clairement la température monter d’un cran.
Avant même d’écouter, il était évident que de jeunes Leipzigois parés d’un tel blaze ne joueraient pas de la flûte mais on ne les imaginait pas non plus spécialistes de l’installation d’un gros bordel électrique dans nos oreilles. Leur premier LP « Would you rather » à paraître le 30 juin sur le label berlinois Alien Snatch en témoigne.
En quête de romantisme, de sérénité, de ballades chaloupées : les quatre gaziers décolorés de ZHOD ne pourront pas vous dépanner, leur rock garage n’intervient que dans l’urgence. Pourtant, la chaudière fut assez longue à allumer : à la première écoute, on peut être un peu déstabilisé par le grand foutoir de leurs dix titres. Mais en bouclant l’album dix-sept fois, de « Chatroulette » à « Falafel 666 », on finit par être conquis par l’indécente facilité de ZHOD à lourder des bombinettes thermodynamiques toutes les 3 minutes 42 sans laisser une seconde de répit.
Véritable pompe à chaleur, ZHOD fait transpirer face A. Pensez vraiment à ventiler face B, on sent clairement la température monter d’un cran.