« Wall of Death nous fait découvrir son pays de l'amour » // par Super Poncho
Wall of Death | La Maroquinerie – Paris | 21 mars 2016
Wall of Death, c'est un peu les Princes de la Ville du rock français. Non pas qu'ils soient jeunes, ambitieux et vicieux mais les mecs sont quand même arrivés à convaincre les Black Angels de les emmener avec eux après une petite apparition en première partie. Avec Main Obsession, ils avaient comme dirait l'autre "remis l'église au centre du village". Plus de quatre ans après cet album dont la noirceur n'avait d'égal que la qualité des compositions, le trio revient au bercail auréolé d'une nouvelle idylle américaine. Fini Austin et les copains de Christian Bland, aloha le soleil californien et les bras musclés d'Hanni El Khatib !
Le prénom du nouvel enfant : "Loveland". Lieu de naissance : Innovative Leisure. Le contexte de création les a fait passer dans une autre dimension et j'ose croire que l'album également. Cette release party est l'occasion pour le groupe de confronter son nouveau bébé à la scène.
A 21h20, ils débarquent enfin, tout de blanc vêtu. Brice, derrière son armée de claviers, commence les hostilités en jouant les premières notes de Loveland.
Toute la première partie du concert va se concentrer sur les chansons du nouvel album. Loveland, For a Lover, Dreamland, All Mighty, Little Joe, Mother Tongue. Voilà le nouveau Wall of Death. Non pas que ce soit un nouveau groupe mais une autre atmosphère se dégage de ses titres. C'est plus aérien. Une impression de pureté et de candeur symbolisées par ce blanc immaculé.
C'est après ces titres qu'arrive le momentum du concert avec l'enchaînement Thunder Sky/Away/Light My Fire/Blow the Cloud. Deux des meilleurs titres du premier album, une reprise du groupe qui a révolutionné la place du clavier dans le rock et enfin, le meilleur titre du dernier album.
Avec Away et son solo de fin Gilmourien, on a devant nous ce qui fait le sel de ce groupe, ce qui a fait le succès des trois Parisiens. Avec ce titre, on croirait entendre tomber la foudre. Tu te prends le titre en pleine figure. C'est génial !
Avec Blow the Cloud, on a l'un des titres qui va dans la continuité du premier opus et c'est peut être là que j'attendais le nouveau. Peut être par peur de l'inconnu. Mais il faut prendre la peine de le réécouter pour le comprendre et chercher d'autres ingrédients. On y goûte de nouvelles choses. C'est en cela que je pense que Loveland délivre et délivrera ses secrets au fur et à mesure des écoutes.
Des écoutes, Light my Fire des Doors a dû en connaître des milliards et c'est toujours aussi bon ! Quelqu'un m'a dit un jour "un bon concert, c'est un concert avec une reprise." J'aime à penser que ce fut un très bon concert, parfaitement conclu avec Marble Blues et Memory, ce magnifique titre à rallonge qui prend toute son ampleur en live.
Wall of Death est un des meilleurs groupes de sa génération et il l'a encore prouvé ce soir. Certes "Loveland" est plus délicat à apprivoiser et cela s'est ressenti avec assez peu d'interactions avec le public. Mais nul doute que l'enchaînement des dates gommera les défauts.
Wall of Death, c'est un peu les Princes de la Ville du rock français. Non pas qu'ils soient jeunes, ambitieux et vicieux mais les mecs sont quand même arrivés à convaincre les Black Angels de les emmener avec eux après une petite apparition en première partie. Avec Main Obsession, ils avaient comme dirait l'autre "remis l'église au centre du village". Plus de quatre ans après cet album dont la noirceur n'avait d'égal que la qualité des compositions, le trio revient au bercail auréolé d'une nouvelle idylle américaine. Fini Austin et les copains de Christian Bland, aloha le soleil californien et les bras musclés d'Hanni El Khatib !
Le prénom du nouvel enfant : "Loveland". Lieu de naissance : Innovative Leisure. Le contexte de création les a fait passer dans une autre dimension et j'ose croire que l'album également. Cette release party est l'occasion pour le groupe de confronter son nouveau bébé à la scène.
A 21h20, ils débarquent enfin, tout de blanc vêtu. Brice, derrière son armée de claviers, commence les hostilités en jouant les premières notes de Loveland.
Toute la première partie du concert va se concentrer sur les chansons du nouvel album. Loveland, For a Lover, Dreamland, All Mighty, Little Joe, Mother Tongue. Voilà le nouveau Wall of Death. Non pas que ce soit un nouveau groupe mais une autre atmosphère se dégage de ses titres. C'est plus aérien. Une impression de pureté et de candeur symbolisées par ce blanc immaculé.
C'est après ces titres qu'arrive le momentum du concert avec l'enchaînement Thunder Sky/Away/Light My Fire/Blow the Cloud. Deux des meilleurs titres du premier album, une reprise du groupe qui a révolutionné la place du clavier dans le rock et enfin, le meilleur titre du dernier album.
Avec Away et son solo de fin Gilmourien, on a devant nous ce qui fait le sel de ce groupe, ce qui a fait le succès des trois Parisiens. Avec ce titre, on croirait entendre tomber la foudre. Tu te prends le titre en pleine figure. C'est génial !
Avec Blow the Cloud, on a l'un des titres qui va dans la continuité du premier opus et c'est peut être là que j'attendais le nouveau. Peut être par peur de l'inconnu. Mais il faut prendre la peine de le réécouter pour le comprendre et chercher d'autres ingrédients. On y goûte de nouvelles choses. C'est en cela que je pense que Loveland délivre et délivrera ses secrets au fur et à mesure des écoutes.
Des écoutes, Light my Fire des Doors a dû en connaître des milliards et c'est toujours aussi bon ! Quelqu'un m'a dit un jour "un bon concert, c'est un concert avec une reprise." J'aime à penser que ce fut un très bon concert, parfaitement conclu avec Marble Blues et Memory, ce magnifique titre à rallonge qui prend toute son ampleur en live.
Wall of Death est un des meilleurs groupes de sa génération et il l'a encore prouvé ce soir. Certes "Loveland" est plus délicat à apprivoiser et cela s'est ressenti avec assez peu d'interactions avec le public. Mais nul doute que l'enchaînement des dates gommera les défauts.