Velociraptor

Velociraptor (remote control) // par Miguelito Lovelace
Au moment même où les Saints reviennent fouler les planches françaises (aux Nuits Sonores précisément), je tombe sur une autre perle australienne, les Velociraptors. Il faut dire que c’est finalement assez loin l’Australie, et que l’on n’en a pas souvent des nouvelles, n’est-ce pas ? Même si quelques labels s’évertuent à dénicher des pépites inconnues (je pense notamment à Bruit Direct avec le bel album de Sky Needle), la scène indie locale nous reste assez peu familière.
Au premier contact avec leur hit, Ramona, on ressent parfaitement l’influence Saints au niveau du song-writing et de la guitare claire. Le potentiel est là sans problème, l’écriture est limpide et la production soignée, on croirait un tube potentiel. Le reste de l’album est tout aussi agréable, ce qui surprend apparemment tous les critiques australiens…. Velociraptor étant plus connu comme le champion du changement de line-up plutôt que pour le nombre de disques sortis : imaginez, seulement un EP en 2010, et enfin un album en 2014. Par contre durant cette période, pas moins de quinze musiciens différents se sont succédé dans la formation ! On espère alors qu’ils ont trouvé la bonne formule et qu’ils vont développer leur côté pop légèrement bruyante, tout en conservant la même efficacité dans la simplicité. Malheureusement pas de signes d’une éventuelle tournée européenne, il va falloir se contenter de ce bon album pour l’instant…