Bien secouer, sinon le bulbe il reste en bas // Par David Leprince
Tomorrows Tulips | Espace B – Paris | 25 mai 2015
Prenant la pose aux côtés de deux minots du quartier de l’espace B, les Tomorrows tulips avaient promis sur instagram l’entrée gratuite à toute personne qui arriverait muni d’un tambourin ce lundi soir de Pentecôte. 22h. Nos trois aventuriers en no go zone (deux gars, 1 fille) succèdent à Volage (mention bien) sur la scène de l’espace B, sans que l’on ait au passage croisé la moindre peau de chèvre tendue.
Alex Knot, pur sosie d’Iggy Pop, est sûrement heureux d’être là. Mais ça ne se voit pas. Son acolyte, Ford Archbold, croisé quelques minutes avant dans la salle du bar, l’œil hagard perdu dans la bière, a l’air tout aussi enthousiaste. Les premières notes de Flowers on the wall tombent. Le ton est donné. C’est pas ce soir qu’on va attraper des crampes. Ces surfeurs de la west coast cultivent la désinvolture, la nonchalance, la paresse, Kurt Cobain et le son des 90’s. C’est parfait pour glander un après-midi sous le soleil californien. Mais chiller à 22h dans une salle obscure du 19ème arrondissement parisien reste quand même un concept qui vire très rapidement à l’ennui. Les morceaux sont courts, lents, toujours teintés de Fuzz, Reveeeerrrrb et chorus, cet effet qui te propulse en 2/2 dans le cosmos aux côtés des frangins Bogdanov. Surtout quand on en abuse en utilisant en moyenne 3 accords.
Les deux branleurs déroulent les morceaux sans communiquer ni sourire. Les têtes dans le public ondulent à peine, sans faire de vague. Le dernier morceau se conclut par 3 minutes de distorsion, juste avant qu’Alex Knot ne prenne la poudre…d’escampette pour se réfugier au bar, laissant en plan son acolyte triturer sa basse. Rideau. On remballe les planches et on remonte dans le combi ratp en repensant à ces deux gars aussi communicatifs et chaleureux qu’un conclave du Vatican. On aura attendu la fumée blanche pendant 40 minutes. On aura juste eu le droit d’inhaler de la vapeur d’eau senteur réglisse de quelques vapoteuses.
Tout fout le camp. Et je confirme : les tulipes n’aiment pas la pénombre et se referment à la tombée de la nuit.
Prenant la pose aux côtés de deux minots du quartier de l’espace B, les Tomorrows tulips avaient promis sur instagram l’entrée gratuite à toute personne qui arriverait muni d’un tambourin ce lundi soir de Pentecôte. 22h. Nos trois aventuriers en no go zone (deux gars, 1 fille) succèdent à Volage (mention bien) sur la scène de l’espace B, sans que l’on ait au passage croisé la moindre peau de chèvre tendue.
Alex Knot, pur sosie d’Iggy Pop, est sûrement heureux d’être là. Mais ça ne se voit pas. Son acolyte, Ford Archbold, croisé quelques minutes avant dans la salle du bar, l’œil hagard perdu dans la bière, a l’air tout aussi enthousiaste. Les premières notes de Flowers on the wall tombent. Le ton est donné. C’est pas ce soir qu’on va attraper des crampes. Ces surfeurs de la west coast cultivent la désinvolture, la nonchalance, la paresse, Kurt Cobain et le son des 90’s. C’est parfait pour glander un après-midi sous le soleil californien. Mais chiller à 22h dans une salle obscure du 19ème arrondissement parisien reste quand même un concept qui vire très rapidement à l’ennui. Les morceaux sont courts, lents, toujours teintés de Fuzz, Reveeeerrrrb et chorus, cet effet qui te propulse en 2/2 dans le cosmos aux côtés des frangins Bogdanov. Surtout quand on en abuse en utilisant en moyenne 3 accords.
Les deux branleurs déroulent les morceaux sans communiquer ni sourire. Les têtes dans le public ondulent à peine, sans faire de vague. Le dernier morceau se conclut par 3 minutes de distorsion, juste avant qu’Alex Knot ne prenne la poudre…d’escampette pour se réfugier au bar, laissant en plan son acolyte triturer sa basse. Rideau. On remballe les planches et on remonte dans le combi ratp en repensant à ces deux gars aussi communicatifs et chaleureux qu’un conclave du Vatican. On aura attendu la fumée blanche pendant 40 minutes. On aura juste eu le droit d’inhaler de la vapeur d’eau senteur réglisse de quelques vapoteuses.
Tout fout le camp. Et je confirme : les tulipes n’aiment pas la pénombre et se referment à la tombée de la nuit.