Wayne Interest (Innovative Leisure) // par M.Arty
Le flux continu. Océan de reverb, de fuzz, de saturation. La musique est quasi infinie. Une mer agitée, excitante dans laquelle on aime à se perdre. Et si nous étions tous des surfeurs en puissance. Toujours prêt à surfer une nouvelle vague en espérant de beaux tubes. Depuis quelques années, les vagues sont californiennes, sorte de réplique du tsunami Thee Oh Sees ou Ty Segall, nous voyons déferler une multitude de groupes sur nos cotes. On ne sait jamais ce que vont donner les prémisses d'une vague. Parfois, prêt à la surfer, elle s'éteint dès les premiers frissons (aucune suite valable au sublime premier album des Kings of Leon ou Best Coast). Parfois, on découvre la vague tardivement et on rame pour la rattraper (j'ai découvert les Black Angels seulement l'année dernière).
Arrêtez de scruter l'horizon à la recherche de l'onde magique. Quittez le sable bouillant. Fartez votre planche et jetez-vous à l'eau. Au loin la vague Tijuana Panthers commence déjà à faire du bruit. Après un second LP "Semi Sweet" salué par la presse, le trio de long beach revient avec "Wayne's interest'' en ce mois de juin.
Les indices de la vague parfaite sont nombreux. Innovative Leisure, leur label, est une pépinière de future star avec Nick Waterhouse, Bass Drum of Death ou les Allah Las comme preuve. Une montée en puissance indéniable, cette vague n'est pas neuve (déjà, deux albums très bons) et enfin ''Four Horsemen" premier single qui ouvre l'album, petite bombe mi-surf mi-new wave qui réveillerait Schumacher de son coma (peut-être y sont-ils pour quelque chose).
Me voilà debout sur ma planche en train de rider ce troisième opus, les premiers tubes ne se font pas attendre avec "Cherry Street", "Sooner Later", "Every Body Happy Nowaday" ou "Reaction" qui nous filent une pêche d'enfer. Ajoutons que ces glandeurs de Long Beach se permettent de conclure leur album sur l'excentrique "Car Crash", titre très lent et parler sur fond de vieux slow rock'n'roll. Les Tijuana Panthers se posent comme le chainon manquant permettant de relier la fièvre festive et puérile des Fidlar ("Torpedo") à la pop chaleureuse et ensoleillée du premier LP de Best Coast (7th seal).
ON AIME.
Arrêtez de scruter l'horizon à la recherche de l'onde magique. Quittez le sable bouillant. Fartez votre planche et jetez-vous à l'eau. Au loin la vague Tijuana Panthers commence déjà à faire du bruit. Après un second LP "Semi Sweet" salué par la presse, le trio de long beach revient avec "Wayne's interest'' en ce mois de juin.
Les indices de la vague parfaite sont nombreux. Innovative Leisure, leur label, est une pépinière de future star avec Nick Waterhouse, Bass Drum of Death ou les Allah Las comme preuve. Une montée en puissance indéniable, cette vague n'est pas neuve (déjà, deux albums très bons) et enfin ''Four Horsemen" premier single qui ouvre l'album, petite bombe mi-surf mi-new wave qui réveillerait Schumacher de son coma (peut-être y sont-ils pour quelque chose).
Me voilà debout sur ma planche en train de rider ce troisième opus, les premiers tubes ne se font pas attendre avec "Cherry Street", "Sooner Later", "Every Body Happy Nowaday" ou "Reaction" qui nous filent une pêche d'enfer. Ajoutons que ces glandeurs de Long Beach se permettent de conclure leur album sur l'excentrique "Car Crash", titre très lent et parler sur fond de vieux slow rock'n'roll. Les Tijuana Panthers se posent comme le chainon manquant permettant de relier la fièvre festive et puérile des Fidlar ("Torpedo") à la pop chaleureuse et ensoleillée du premier LP de Best Coast (7th seal).
ON AIME.