Thousand (Talitres - 2015) // par Lætitia Lacourt
Il vous est sûrement déjà arrivé ça : chercher quelque chose sur Internet, naviguer de lien en lien des heures durant puis finir par trouver ce que vous ne cherchiez pas, beaucoup plus intéressant que ce que vous cherchiez au point d’oublier votre recherche initiale. Chance ? Coïncidence ? On ne sait pas très bien comment interpréter le concept de sérendipité, mot inventé par Horace Walpole, pour traduire la faculté de « découvrir, par hasard et sagacité, des choses qu’on ne cherchait pas ». Toujours est-il que c’est par pure sérendipité que j’ai découvert Thousand et Stéphane Milochevitch, été 2012. Par deux fois.
Dans la nuit du 13 au 14 août. En errant sur le web et en découvrant son premier album, The Flying Pyramid, sorti sur Arbouse Recording. Puis dans la nuit du 14 au 15 août : lorsqu’à peine arrivée au Glazart pour le concert d’un obscur groupe, je tombe nez à nez avec Stéphane Milochevitch. Comme dirait Pasteur : « la chance ne sourit qu’aux esprits bien préparés ». Voilà comment, d’hasard en hasard, on se fait tatouer 15 jours plus tard une nouvelle philosophie et un joli mot dans la peau et comment 3 ans après, on chronique un album si longtemps attendu, attente qui ne se mesure qu’à une seule crainte : celle d’être déçue.
Même pas, et pourtant Stéphane Milochevitch est passé d’un album solitaire et sombre à un opus plus pop, aussi scintillant qu’une boule à facettes, voire même dansant, sorti le 2 mars dernier sur le label Talitres. Et si la transition entre les deux est aussi douce que du coton pima, c’est que Stéphane Milochevitch est très très habile. La folkeuse "The Flying Pyramid" s’est pris une décharge électrique à coups de synthé rétro, « Where the Bluebird Flies » voit les chœurs d’Emma Broughton bien plus présents, « Song of abdication » est devenu un tube apte à vous pomper le cerveau et « The Dark » se pare de petites notes électro envoûtantes. Côté nouveaux titres, on reste sous le charme : « The kill » vous embarque avec ses houhou presque surfaits, teintés d’exotisme là où "The Wave" vous ballade avec ses paroles cul. L’aérienne « A swallow » et sa rythmique 80’s, le picking de guitare de « The Break Of Day », ou la mystérieuse "The Sea The Mountain The Ghost" avec son petit goût de va-et-vient musical obsédant et jouissif : cet album marie de façon surprenante la pop au goût nostalgique et synthétique des années 80 en se frottant au disco des années 70 tout en protégeant ses racines folk. Il est possible que vous n’aimiez pas Thousand. Trop pop par exemple. Si c’était le cas, donnez lui une seconde chance et allez le voir en live. Vous en ressortirez, au choix, jaloux ou rougi par la grosse claque que vous vous prendrez en pleine gueule.
Dans la nuit du 13 au 14 août. En errant sur le web et en découvrant son premier album, The Flying Pyramid, sorti sur Arbouse Recording. Puis dans la nuit du 14 au 15 août : lorsqu’à peine arrivée au Glazart pour le concert d’un obscur groupe, je tombe nez à nez avec Stéphane Milochevitch. Comme dirait Pasteur : « la chance ne sourit qu’aux esprits bien préparés ». Voilà comment, d’hasard en hasard, on se fait tatouer 15 jours plus tard une nouvelle philosophie et un joli mot dans la peau et comment 3 ans après, on chronique un album si longtemps attendu, attente qui ne se mesure qu’à une seule crainte : celle d’être déçue.
Même pas, et pourtant Stéphane Milochevitch est passé d’un album solitaire et sombre à un opus plus pop, aussi scintillant qu’une boule à facettes, voire même dansant, sorti le 2 mars dernier sur le label Talitres. Et si la transition entre les deux est aussi douce que du coton pima, c’est que Stéphane Milochevitch est très très habile. La folkeuse "The Flying Pyramid" s’est pris une décharge électrique à coups de synthé rétro, « Where the Bluebird Flies » voit les chœurs d’Emma Broughton bien plus présents, « Song of abdication » est devenu un tube apte à vous pomper le cerveau et « The Dark » se pare de petites notes électro envoûtantes. Côté nouveaux titres, on reste sous le charme : « The kill » vous embarque avec ses houhou presque surfaits, teintés d’exotisme là où "The Wave" vous ballade avec ses paroles cul. L’aérienne « A swallow » et sa rythmique 80’s, le picking de guitare de « The Break Of Day », ou la mystérieuse "The Sea The Mountain The Ghost" avec son petit goût de va-et-vient musical obsédant et jouissif : cet album marie de façon surprenante la pop au goût nostalgique et synthétique des années 80 en se frottant au disco des années 70 tout en protégeant ses racines folk. Il est possible que vous n’aimiez pas Thousand. Trop pop par exemple. Si c’était le cas, donnez lui une seconde chance et allez le voir en live. Vous en ressortirez, au choix, jaloux ou rougi par la grosse claque que vous vous prendrez en pleine gueule.