Summer camp (Playlist // été 2024)

Sur la platine de la rédaction
          L'été, ne rime pas forcément avec coups de soleil, rosé chaud qui pique et festivals d'artistes XXL. Les chansons coups de cœur du moment de cinq membres de la rédaction du Casbah Webzine vont vous aider à survivre entre deux canicules, même quand elles sont liées à la disparition d'un grand nom de la musique indépendante.
 
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Un peu de pluie entre deux canicules

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P a u l   M É G L O T  [estival festivalier]
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Rien de nouveau sous le soleil. Même les jeunes font du neuf avec du vieux. Parce que c’ÉTÉ mieux avant !   

The LEMON TWIGS - Golden years

     [A dream is all we know (Captured Tracks, 2024)]
Cette fois-ci, plus de pastiche, plus de parodie, mais que du classicisme avec ce nouveau single des surdoués de la Pop qui ne sont pas allés plus loin dans leur alphabet que la lettre B. BIG STAR, BEACH BOYS, BEATLES, BYRDS [sans oublier les BEE GEES, NDLR] sont tous invités sur le meilleur album des seventies enregistré cette année.

DEHD - Mood ring

     [Poetry (Fat Possum Records, 2024)]
Difficile de faire plus cool que ce trio agile, qui nous balance avec nonchalance des mélodies taillées pour les virées au clair de lune en Renault 21 Nevada.

Jessica PRATT - World on a string

     [Here in the pitch (City Slang, 2024)]
D’une telle évidence, les chansons de la dame semblent s’être écrites toute seules. On se garde l’album qui évoque le VELVET et la bossa pour les jours de pluie qui font du bien entre deux canicules.

VAMPIRE WEEKEND - Classical

     [Only god was above us, (Columbia Records, 2024)]
Après l’inégal Father of the bride en 2019, les New-Yorkais sonnent de nouveau comme le groupe qu’on a aimé, prêt à faire la leçon de classique aux nouveaux venus.
 

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CAMERA OBSCURA - Big love

     [Look to the East, look to the West (Merge Records, 2024)]
Ces cousins de BELLE &SEBASTIAN nous balancent l’air de rien un petit air country qui nous ferait presque oublier le rhume des foins.


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S t é p h a n e   D U C R O Z [saxo boy]
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A GIRL CALLED EDDY - Someone’s gonna break your heart

     [Been around (Elefant Records, 2020)]
Erin MORAN est l’artiste qui se cache derrière le nom de scène d’A GIRL CALLED EDDY. Avant la publication de son premier album en 2004, opus produit par le musicien anglais Richard HAWLEY, la chanteuse américaine s’est illustrée au sein de la scène trip-hop anglo-saxonne, également aux côtés de Ron SEXMITH, du groupe gallois SUPER FURRY ANIMALS ou encore en duo avec le chanteur français KATERINE sur l’irrésistible titre Parlez-vous anglais, M. Katerine ?. Avec Been around, deuxième effort discographique d’A GIRL CALLED EDDY, paru en 2020, Erin MORAN nous revient avec une élégance folle. L’élégance, ici, est dans la voix, les orchestrations sophistiquées et ce don mélodique d’une remarquable évidence. D’une douce amertume, le disque évolue entre musique soul, folk et jazz. Avec Someone’s gonna break your heart, en hommage aux PRETENDERS, A GIRL CALLED EDDY signe une ritournelle pop entêtante au caractère intemporel.

Maxwell FARRINGTON & Le SUPERHOMARD - Good start

     [Once (Talitres, 2021)]
L’histoire de Maxwell FARRINGTON & Le SUPERHOMARD est celle d’une rencontre fortuite entre Maxwell FARRINGTON, chanteur australien installé en Bretagne et Christophe VAILLANT, musicien originaire d’Avignon connu sous l’alias de SUPERHOMARD. Les deux artistes font connaissance en 2019 à Paris, lors d’un concert commun à La Boule Noire dans le cadre du Festival MaMA, rendez-vous incontournable de la scène musicale indépendante. Pendant la balance de son groupe baptisé Dewaere, Maxwell interprète a cappella une chanson du compositeur américain Burt BACHARACG. Le dialogue est immédiat entre Maxwell FARRINGTON et Christophe VAILLANT qui évoquent leur passion commune pour Frank SINATRA, Scott WALKER ou encore Lee HAZLEWOOD. Les deux acolytes commencent à écrire à quatre mains et l’évidence se confirme : leurs compositions font preuve d’une grande alchimie et d’une générosité contagieuse. Once, le premier album de Maxwell FARRINGTON & Le SUPERHOMARD sort en 2021 sur le label bordelais Talitres. Cet opus est un véritable enchantement, un bijou de classicisme pop. On y entend un songwriting sophistiqué et distingué, de mini symphonies pop aux réminiscences sixties. À l’instar de Good start, virevoltante et euphorisante « pop song » ponctuée de cuivres en clin d’œil au grand Burt, où la voix majestueuse et lyrique de Maxwell FARRINGTON rappelle immanquablement celle du regretté Scott WALKER.

Alain CHAMFORT - L’apocalypse heureuse

     [L’impermanence (BMG, 2024)]
On ne présente plus Alain CHAMFORT, de son vrai nom Alain Le GOVIC, certainement le plus élégant des chanteurs français. Sa carrière s’étend sur plus de 50 années. Avec la publication en 2024 de L’Impermanence, Alain CHAMFORT a indiqué que cet album serait son dernier. Il juge en effet que le temps consacré à réaliser tout un disque demande beaucoup d’investissement, que ce temps long ne correspond plus à la façon dont les gens écoutent la musique aujourd’hui. L’impermanence est donc l’ultime long format du Sieur CHAMFORT mais son inspiration n’en demeure pas moins fertile. L’artiste a envie d’une Apocalypse heureuse, superbe titre d’ouverture qui concentre tout son art. Celui de savoir trousser des mélodies évidentes mais jamais faciles, populaires et originales à la fois, qu’il magnifie par ce chant en voix de tête qui lui est cher. L’impermanence synthétise son art ourlé de la chanson. L’opus montre également cette place singulière qu’il occupe dans le paysage musical hexagonal avec, comme Serge GAINSBOURG, la pop anglo-saxonne toujours en ligne de mire. Notons que sur L’apocalypse heureuse, Alain CHAMFORT , cosigne la musique avec Arnold Turboust, partenaire musical à succès d’Etienne DAHO, autre dandy de la chanson made in France.

COTONETE - What did you run for ?

     [Victoire de la Musique (Heavenly Sweetness, 2024)]
« Le meilleur groupe français des années 70 né au 21ème siècle », voilà comment aiment à se définir les musiciens du collectif COTONETE. Fondé en 2005, par le claviériste Florian ELLISSIER et le saxophoniste Frank CHATONA, cet octet d’amis propose une musique vibrante et bouillonnante, mélange de funk seventies aux allures disco et de latin jazz classieux. C’est en 2019 que sort Super-Vilains, le premier long format du combo parisien. Cinq ans plus tard paraît Victoire de la Musique, album savoureux qui porte parfaitement son nom. Ici, COTONETE continue de célébrer son incroyable aventure à travers le groove. Le collectif ajoute des voix à son jazz-funk instrumental et notamment celle, grave et chaude, du soul man anglais OMAR sur le déjà classique et hypnotique What did you run for ? Comme l’indiquent les notes de pochettes du disque, « le défi est de proposer une musique remplie de soleil, de groove, de moiteur et de couleurs arc-en-ciel ». Une véritable symphonie de printemps, une célébration de ce Brésil fantasmé des années 70, celui qui chauffe encore et toujours le cœur musical de COTONETE.

Olivia DEAN - Dive

     [Messy (Virgin EMI, 2023)]
Du Royaume-Uni et plus particulièrement d’Angleterre nous arrivent régulièrement des chanteuses de musique soul inspirées et inspirantes. Nous pouvons ainsi citer Caron WHEELER, Lisa STANSFIELD, Corinne BAILEY RAE, la regrettée Amy WINEHOUSE, DUFFY, Laura MVULA, Emeli SANDEé, Joss STONE, CELESTE ou encore Jorja SMITH. Nouvelle venue parmi ces voix féminines excitantes, la jeune londonienne Olivia DEAN. Formée à l’école d’art BRIT School de Londres, par laquelle sont passées Amy WINEHOUSE et ADELE, Olivia DEAN  fait ses débuts en tant que choriste dans le groupe de drum and bass RUDIMENTAL. En novembre 2019, elle réalise son premier EP OK Love you bye qui sera streamé des millions de fois. Elle se voit alors offrir un contrat avec la maison de disque EMI. Messy, son premier long format publié en 2023, donne à entendre différents styles musicaux tels que la bossa nova, la pop ou le jazz. Avec Dive, titre qui incite à accueillir l’imprévu, à se laisser aller à aimer et à être aimé, c’est dans le registre neo soul que donne Olivia DEAN. Soit cette soul moderne qui mise sur l’intensité musicale et émotionnelle. Attention chanson addictive !


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b i n g O [redac' chef tatillon]
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Richard HAWLEY - Do I really need to know ?

     [In this city they call you love (BMG, 31/05/2024)]
Le nouveau disque du roi Richard, In this city they call you love, est plus que parfait. On se laisse porter par chaque titre de cet album intemporel (le fantôme de Roy ORBISON y plane souvent), déjà bien placé sur le podium des meilleurs produits musicaux de 2024. En invité surprise, le vieux copain Jarvis vient poser sa voix suave sur un titre. Dernière minute : ô joie ! Une tournée française se prépare pour l'automne 2024 !

Olivier ROCABOIS -  You only live thrice

     [The afternoon of our lives (December Square / Kuroneko)]
La cinquantaine questionnante, Olivier ROCABOIS a intitulé son nouvel album The afternoon of our lives et s'est payé le luxe de l'enregistrer, en partie, aux prestigieux Studios de la Frette, où Nick CAVE, ARCTIC MONKEYS et Marianne FAITHFUL ont leurs ronds de serviette. Sa musique lumineuse est écrite, composée et arrangée avec le souci des orfèvres de la pop : rien n'est laissé au hasard. Tout est précis, précieux, harmonieux. Olivier ROCABOIS suit toujours les poussières d'étoiles laissées par David BOWIE, mais aussi par Paul McCARTNEY, Elton JOHN et les BEACH BOYS.

EINSTÜRZENDE NEUBAUTEN - Besser Isses

     [Rampen - APM : Alien Pop Music (Potomak, 2024)]
Cet été, pourquoi ne pas partir en vacances à Berlin, rejoindre Blixa BARGELD et sa troupe, qui viennent de sortir un nouvel album ? Les puristes vous diront qu'EINSTÜRZENDE NEUBAUTEN a mis pas mal d'eau dans sa bière depuis quelques décennies, mais la furie est toujours palpable derrière l'apaisement. La rampante tension industrielle demeure encore et toujours menaçante. Les possibles caresses, au départ de chacun des 15 titres, cachent souvent des coups de burin sur des plaques de tôle et le chant se situe entre mantra, prière chamanique et cri primal. Ne comptez surtout pas sur cet album pour faire une sieste. Avec les NEUBAUTEN, ce sera toujours le Berlin d'avant le mur.
 

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DEAD HORSE ONE - Kathleen

     [Seas of static (Requiem Pour Un Twister, 07/06/2024)]
Les rois du shoegaze, également gloires locales (Valence city, la famille quoi !), reviennent. C'est toujours un plaisir d'avoir des sons frais de leur part, même s'ils ont encore durci le propos, aux limites du métal, et qu'ils osent reprendre et, surtout, malmener la Kathleen de Townes Van ZANDT... Sacrilège ? Oui ! Parce que c'est l'une des plus belles chansons du monde, reprise magnifiquement par les TINDERSTICKS (en studio comme sur scène). Mais, au moins, avec intelligence et lucidité, le groupe DEAD HORSE ONE ne nous la joue pas révérencieux en proposant une jolie photocopie-savonnette. Avec eux, RIDE est dépassé par DEFTONES, et les influences métalo-Grungy remontent à la surface.
Planquez vos filles, sortez les boutanches, Captain' DEBARD et ses pirates sont dans la place !


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É r i c F.  [en deuil]
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Une foutue crise cardiaque nous a enlevé Steve ALBINI le 7 mai dernier, à l'âge de 61 ans. Un comble pour quelqu'un qui ne se droguait pas et ne picolait pas plus. Il nous laisse en tout cas tous orphelins, que ça soit avec SHELLAC ou les plus de 6000 albums sur lesquels il a officié en tant qu'ingé son. La liste de groupes avec qui il fricoté est impressionnante : il a côtoyé de sacrés pointures (PAGE & PLANT, The STOOGES, PJ HARVEY, PIXIES et NIRVANA), mais aussi tout un tas de groupes beaucoup moins établis qui doivent pour la plupart une fière chandelle au propriétaire du studio Electrical Audio de Chicago, qu'il avait construit lui-même.
On se retrouve donc à pleurer un homme qui restera dans l'histoire pour son franc-parler (et quelques polémiques qui vont avec), son inégalable savoir-faire, sa haine irrépressible du capitalisme, du music bizz (auriez-vous refusé de toucher des royalties sur chaque vente d'In utero si vous aviez mis en son cet album ?) et de STEELY DAN... sans oublier ses deux titres de champion du monde de poker. So long, Steve.

SHELLAC - WSOD

     [To all trains (Touch & go, 2024)]
Dépassant à peine la demi-heure pour une dizaine de titres, le dernier SHELLAC fera tomber le rideau sur un groupe au sommet de son art. La guitare et les riffs d'ALBINI sont toujours plus percutants et atypiques que jamais, merveilleusement soutenus par la section rythmique Bob WESTON - Todd TRAINER. Comble de l'ironie, l'album se termine sur un prophétique I don't fear hell (“I'll go to hell, because that's where all my friends are” déclarait ALBINI peu de temps avant sa mort) qui conclut ce To all trains, cloturant ainsi l'aventure SHELLAC par un sans-faute éblouissant.

SONGS : OHIA - Steve Albini's blues

     [Didn't it rain (Secretly canadian, 2002)]
Un qui l'attend justement avec impatience en enfer, c'est ce brave Jason MOLINA. Si ALBINI lui a offert un magnifique écrin pour ce chef d'oeuvre qu'est The Magnolia Electric Co. (douze musiciens tous enregistrés en live sans connaître les morceaux au préalable, excusez du peu), MOLINA lui avait déjà rendu hommage sur l'album précédent de SONGS : OHIA avec un Steve Albini's blues, qui ne suinte évidemment pas la joie de vivre. Mais ça claque quand même plus que d'avoir un groupe nommé ENREGISTRÉ PAR STEVE ALBINI.

The NEW YEAR - Start

     [The end is near (Touch & go, 2004)]
Matt et Bubba KADANE, têtes pensantes de BEDHEAD puis de The NEW YEAR ont toujours considéré Steve ALBINI comme leur grand frère, et celui-ci le leur rendait bien en magnifiant les guitares majestueuses de ces pionniers du slowcore. Preuve que tout n'est pas que contemplation lénifiante avec ce genre, le sémillant Start nous laisse admirer tout le savoir-faire albinien, ouvrant grand les fenêtres pour aérer au maximum les délicieux arpèges de la fin du morceau, et leur irrésistible montée en puissance.

Nina NASTASIA & Jim WHITE - I come after you

     [You follow me (FatCat records, 2007)]
Nina NASATASIA aura toujours été fidèle à Steve ALBINI, qui a enregistré ses 7 albums. Pas évident d'en sortir un du lot vu la complémentarité du duo, l'ascète ALBINI se mariant parfaitement au folk minimaliste de NASTASIA. Allez, ça sera I come after you, pour l'inestimable bonus qu'est la présence d'un Jim WHITE au sommet de son art percussif. On imagine facilement le duo NASTASIA-WHITE enregistrant les dix chansons de ce très bel album follk sans être passé par la case concertation. Du pain béni pour ALBINI, inégalable lorsqu'il s'agissait de restituer toutes les qualités live d'un artiste.
 

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MOGWAI - My father my king

     [My father my king (Rock action records, 2001)]
Si ce n'est son implication régulière avec les japonnais de MONO, on aurait pu croire que Steve ALBINI avait une dent contre le post-rock. Il n'aura par exemple croisé la route des écossais de MOGWAI qu'à une seule reprise, tout comme celle de leur cousins canadiens de GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR. Si le Yanqui UXO fut une sacrée déroute (à mettre à l'actif du collectif de Montréal plutôt qu'à celui d'ALBINI), ce fut une autre paire de manche sur le “single” My father, my king. Cette reprise de vingt minutes d'un hymne juif restera probablement l'enregistrement le plus radical de toute la discographie de MOGWAI. Avec des passages calmes quasi inaudibles et des déluges sonores mettant à mal même les oreilles les plus aguerries, ALBINI aura su saisir toute la grâce de ce monstre implacable au riff méchamment entêtant. Vers la fin des sessions d'enregistrement du morceau, le multi-instrumentiste Barry BURNS se retrouva seul à l'Electrical Audio pour terminer d'enregistrer quelques parties de synthé, le reste du groupe parti se murger dans Chicago. Lorsque BURNS dit à ALBINI qu'il avait oublié d'enregistrer une partie de guitare importante pour le morceau, celui-ci lui répondit “Tu as vu 2001, Odysée de l'espace ? Quand les singes découvrent l'existence des armes et se rendent compte qu'ils peuvent asservir tout le reste de l'espèce ? ÇA, c'est important !”.



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M a x i m e   M O N C A F É  [30 ans de Pierre du bonheur]
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DEAD HORSE ONE - That day

     [Seas of static (Requiem Pour Un Twister, 07/06/2024)]
Shoegaze ? Slowcore ? Grungaze ? Chaos musical ? Valence capitale régionale des grosses grattes : Label rouge exigé ! 
[Oui, DEAD HORSE ONE a déjà été choisi un peu plus haut... et alors ?, NDLR]

OFFICE DOG - The crater

     [Spiel (Flying Nun Records, 2024)]
En NZ, Kane STRANG et ses deux acolytes ont décidé de produire le meilleur groupe de rock indé du monde depuis BTS.
O.D : 1 TFS : 0. (Spéciale dédicace à Eric F.)

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UNDERGROUND LOVERS - Eastside stories

     [Leaves me blind (Guernica / Polydor, 1992)]
Vous écoutez cet album, et après vous me remercierez. Mon mail : lapierredubonheur@gmail.com. Chèques acceptés. Bisous aussi.

Harold FLATERMEYER - Fletch theme

     [Fletch, OST (Geffen, 1985)]
Les années 80, la Californie, le son du synthé à la Axel F. ou Top Gun, avec la réverb sur les drums pour une musique du film Fletch avec Chevy CHASE, qui a beaucoup mieux vieilli que le Flic de Beverly Hills.

 

 

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09 juillet 2024
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Photographies : DR.
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