Talent Night at the Ashram (Polyvinyl Records 2015) // Par Miguelito Lovelace
Pour une fois on n’est pas trompé avec la provenance d’un groupe, le nom de Sunset fait monter l’imaginaire Beach Boys et plages californiennes, les premières notes confirment l’impression d’ensemble : ces gars doivent être les petits enfants de Brian Wilson. Gagné ! Ils sont tous de San Francisco, qui même si il y fait un froid de canard au mois de juillet, n’en reste pas moins pour le pékin moyen l’archétype de la Californie.
L’ambiance est au feu de bois sur la plage, avec des hipsters pieds nus dans leurs chaussures (c’est autorisé sur la plage et fortement déconseillé en ville si l’on a un peu de goût) qui gratouillent la guitare au milieu de filles énamourées. Et oui, nous sommes en plein dans le cliché leur label revendiquant même l’appellation beach-pop ! En revanche le même label y voit des réminiscences de Jonathan Richman, ce qui me laisse assez pantois pour être franc… car on ne retrouve pas le charme suranné et naïf qui fait la patte de Jojo. On retrouve par contre de réelles influences psychédéliques à la guitare (mais peut-être est-ce le terme Ashram qui m’y fait penser) pour une ambiance finalement assez hippie au final.
La production quant à elle incorpore des éléments eighties assez datés (synthés limite cheap) plus des espèces de flutiaux désagréables au bout de dix secondes comme sur « Alice Leaves for the Mountains ». Pas désagréable au final, il plaira aux fans de west coast, leur offrant enfin l’occasion d’écouter autre chose que Steely Dan ou Randy Newman en boucle depuis quarante ans…
L’ambiance est au feu de bois sur la plage, avec des hipsters pieds nus dans leurs chaussures (c’est autorisé sur la plage et fortement déconseillé en ville si l’on a un peu de goût) qui gratouillent la guitare au milieu de filles énamourées. Et oui, nous sommes en plein dans le cliché leur label revendiquant même l’appellation beach-pop ! En revanche le même label y voit des réminiscences de Jonathan Richman, ce qui me laisse assez pantois pour être franc… car on ne retrouve pas le charme suranné et naïf qui fait la patte de Jojo. On retrouve par contre de réelles influences psychédéliques à la guitare (mais peut-être est-ce le terme Ashram qui m’y fait penser) pour une ambiance finalement assez hippie au final.
La production quant à elle incorpore des éléments eighties assez datés (synthés limite cheap) plus des espèces de flutiaux désagréables au bout de dix secondes comme sur « Alice Leaves for the Mountains ». Pas désagréable au final, il plaira aux fans de west coast, leur offrant enfin l’occasion d’écouter autre chose que Steely Dan ou Randy Newman en boucle depuis quarante ans…