La Relève sociale ? // par Super Poncho
La Relève | Bus Palladium – Paris | 7 avril 2016
Dis-donc, en ce moment, c'est la fête du slip du chiffre 2 ! #2 comme le nouvel album des Kaviar Special qui sort le 8 avril. 2 comme la note que je risque d'avoir à l'écrit du Capes. Et surtout 2, comme les bougies soufflées sur le gâteau d'anniversaire de la Relève !
C'est déjà la dixième fois que le collectif investit le Bus Palladium avec l'idée de promouvoir les nouveaux groupes de la scène rock française. La dernière fois, on avait eu le droit à un récital des Blondi's Salvation. Cette fois-ci, ils ont décidé de ramener tous leurs copains, histoire de se faire une petite sauterie entre amis. The Burnin' Jacks, Electric Discharge Machine, Purple Iceberg, Cosmos Club et Junior Rodriguez accompagné de ses Evil Things. Pis ce qui est bien avec la Relève, c'est que nos sens en ont toujours pour leur argent. Avec ce Bus Palladium mis en image par la belle exposition d'Albane Chauvel, les groupes disposaient d'un magnifique écrin pour s'exprimer.
En débarquant au Bus Palladium, je ne connaissais personne et j'étais fiévreux.
Pis un pote et une copine à lui se ramènent en même temps que les shooters de whisky. Bizarrement, quelques minutes après, mon mal de gorge et ma solitude se sont envolés.
C'est à ce moment que les Electric Discharge Machine apparurent.
Avant de mourir, France Gall nous disait (-"elle est pas morte France Gall?!" -"Désolé je croyais") qu'un pianiste jouait debout. Ce soir, c'était le batteur qui jouait debout. Espérons que sa longévité musicale dépassera celle de France Gall. Bon, revenons au groupe. Une pop survitaminée. Sur l'une des chansons, j'ai cru voir Larry Graham volant la basse de Paul Maccartney. Imaginez.
Pis t'as leurs potes à la compote qui se ramènent sur scène et ça finit sur un jam de 10 minutes. Ça, j'aime, mais vraiment.
Débarque alors le Cosmos Club. Quand je les ai vu arriver, j'ai eu l'impression de voir un cirque débarqué. Vous savez, la femme à barbe et le dresseur de puces. A la place, on a eu droit à des hypnotiseurs. Une sorte de jam sans fin. Parfait. Du vrai psyché : sans limite, des sonorités d'un autre temps, d'un autre monde. Si quelqu'un a déjà écouté le jam de Jerry Garcia et Jorma Kaukunen, il voit de quoi je parle. Les rayures de leurs pantalons sont comme les anneaux de Saturne. Un truc mystérieux, mythique. Les gens se demandent si ça existe, nous, à la Relève, on a pu voir que c'était vrai, qu'un groupe pouvait nous les faire voir en vrai. Et qu'entends-je? Que ça fait un mois que le groupe existe et qu'un des Blondi's Salvation devait les rejoindre? No comment.
Ensuite, t'as les Burnin Jacks. Sorte de stakhanovistes du rock indé français, dotés d'un des meilleurs guitaristes du monde. Ils me rappellent les White Denim. Mais ce qui m'a vraiment marqué, c'est le message véhiculé parle groupe. On parlait de Garcia et Kaukunen tout à l'heure. Des mecs qui se sont battus pour des idéaux. Pour moi, allier politique et musique est possiblement la meilleure chose qui soit. Alors quand t'as le chanteur des Burnin' Jacks qui se peint #Nuit Debout sur son torse, je suis aux anges! A la manière de Burger Records qui soutient Bernie Sanders, les Burnin' Jacks se font les porte-paroles de ce mouvement citoyen qui secoue la sphère politique du moment. Pis les mecs te font un concert du feu de Dieu. Oui oui oui ! Cerise sur le gâteau, t'as le chanteur des Fuzzy Vox qui vient faire une reprise de Chuck Berry !
Pour conclure, c'est Junior Rodriguez qui s'y colle. Figure presque christique de la scène parisienne, il vient défendre la sortie de son Ep. Accompagné de ses Evil Things, il nous livre un set sombre au possible, que ne renierait pas Parker Griggs!
La crème de la crème, la cerise sur le gâteau... Trêve de métaphores culinaires mais force est de constater que la Relève a encore su réunir les meilleurs groupes en devenir de la scène rock. Merci pour les shooters, pour les découvertes mais surtout merci pour l'ambiance ! Une chose à rajouter : à quand la prochaine ?
Dis-donc, en ce moment, c'est la fête du slip du chiffre 2 ! #2 comme le nouvel album des Kaviar Special qui sort le 8 avril. 2 comme la note que je risque d'avoir à l'écrit du Capes. Et surtout 2, comme les bougies soufflées sur le gâteau d'anniversaire de la Relève !
C'est déjà la dixième fois que le collectif investit le Bus Palladium avec l'idée de promouvoir les nouveaux groupes de la scène rock française. La dernière fois, on avait eu le droit à un récital des Blondi's Salvation. Cette fois-ci, ils ont décidé de ramener tous leurs copains, histoire de se faire une petite sauterie entre amis. The Burnin' Jacks, Electric Discharge Machine, Purple Iceberg, Cosmos Club et Junior Rodriguez accompagné de ses Evil Things. Pis ce qui est bien avec la Relève, c'est que nos sens en ont toujours pour leur argent. Avec ce Bus Palladium mis en image par la belle exposition d'Albane Chauvel, les groupes disposaient d'un magnifique écrin pour s'exprimer.
En débarquant au Bus Palladium, je ne connaissais personne et j'étais fiévreux.
Pis un pote et une copine à lui se ramènent en même temps que les shooters de whisky. Bizarrement, quelques minutes après, mon mal de gorge et ma solitude se sont envolés.
C'est à ce moment que les Electric Discharge Machine apparurent.
Avant de mourir, France Gall nous disait (-"elle est pas morte France Gall?!" -"Désolé je croyais") qu'un pianiste jouait debout. Ce soir, c'était le batteur qui jouait debout. Espérons que sa longévité musicale dépassera celle de France Gall. Bon, revenons au groupe. Une pop survitaminée. Sur l'une des chansons, j'ai cru voir Larry Graham volant la basse de Paul Maccartney. Imaginez.
Pis t'as leurs potes à la compote qui se ramènent sur scène et ça finit sur un jam de 10 minutes. Ça, j'aime, mais vraiment.
Débarque alors le Cosmos Club. Quand je les ai vu arriver, j'ai eu l'impression de voir un cirque débarqué. Vous savez, la femme à barbe et le dresseur de puces. A la place, on a eu droit à des hypnotiseurs. Une sorte de jam sans fin. Parfait. Du vrai psyché : sans limite, des sonorités d'un autre temps, d'un autre monde. Si quelqu'un a déjà écouté le jam de Jerry Garcia et Jorma Kaukunen, il voit de quoi je parle. Les rayures de leurs pantalons sont comme les anneaux de Saturne. Un truc mystérieux, mythique. Les gens se demandent si ça existe, nous, à la Relève, on a pu voir que c'était vrai, qu'un groupe pouvait nous les faire voir en vrai. Et qu'entends-je? Que ça fait un mois que le groupe existe et qu'un des Blondi's Salvation devait les rejoindre? No comment.
Ensuite, t'as les Burnin Jacks. Sorte de stakhanovistes du rock indé français, dotés d'un des meilleurs guitaristes du monde. Ils me rappellent les White Denim. Mais ce qui m'a vraiment marqué, c'est le message véhiculé parle groupe. On parlait de Garcia et Kaukunen tout à l'heure. Des mecs qui se sont battus pour des idéaux. Pour moi, allier politique et musique est possiblement la meilleure chose qui soit. Alors quand t'as le chanteur des Burnin' Jacks qui se peint #Nuit Debout sur son torse, je suis aux anges! A la manière de Burger Records qui soutient Bernie Sanders, les Burnin' Jacks se font les porte-paroles de ce mouvement citoyen qui secoue la sphère politique du moment. Pis les mecs te font un concert du feu de Dieu. Oui oui oui ! Cerise sur le gâteau, t'as le chanteur des Fuzzy Vox qui vient faire une reprise de Chuck Berry !
Pour conclure, c'est Junior Rodriguez qui s'y colle. Figure presque christique de la scène parisienne, il vient défendre la sortie de son Ep. Accompagné de ses Evil Things, il nous livre un set sombre au possible, que ne renierait pas Parker Griggs!
La crème de la crème, la cerise sur le gâteau... Trêve de métaphores culinaires mais force est de constater que la Relève a encore su réunir les meilleurs groupes en devenir de la scène rock. Merci pour les shooters, pour les découvertes mais surtout merci pour l'ambiance ! Une chose à rajouter : à quand la prochaine ?