Blues Baston et Danse Macabre // par Oscar Mavioch
Je me souviens, au mois d'avril, avoir traîné mon cul d'auto-stoppeur jusqu'à l'HICAM de Montoison et, sans l'incroyable concours d'une certaine Jordane, j'aurais probablement raté l'un des meilleurs concerts que j'ai vus depuis longtemps.
Le nom m'avait fait me dire : « Mon gars, si tu loupes ça, t'es vraiment un cave ! » L'intitulé sur les affiches, Blues Baston, semblait s'accorder parfaitement avec les quelques extraits glanés sur le net. On allait causer rock'n'roll, poésie, souvenirs de marins et alcools forts. Pas loupé !
Dans cette salle suintante où l'on ne râle que sur le prix de la bière, LE SKELETON BAND, from Montpellier a enflammé la première partie de la soirée, faisant passer les groupes suivants pour de sympathiques orchestres de baloche. Chauffé à bloc, ce 3 avril a retenti aux sons des blues syncopés et des flamenco garage du quartet éclectique !
Trois d'entre eux ont appris la musique ensemble, au bahut, et se suivent depuis toujours du moment qu'il y ait de la musique pour les mettre d'accord. Et cela se sent. Les voies du Saigneur sont impénétrables ? Celles de ce noyau dur aussi. Le quatrième larron n'est pas en reste. Bien qu'il n'ait rejoint la formation seulement deux ans auparavant, il arrose parfaitement et de façon cosmique les riffs colorés vénèrs comme les ballades néo-orléanaises de ses comparses. La contrebasse, le banjo, la gratte, la batterie, le xylophone, je me souviens peut-être d'une mandoline et d'une trompette cabossée, mais j'étais très saoul, enrubanné que j'étais dans leurs volutes étudiées, emportant le public dans des ambiances toutes aussi chaleureuses que macabres. Ces mecs-là savent s'adapter à leur public et n'hésitent pas à le titiller entre deux histoires drolatiques ou autres ambiances sonores des plus imagées. Et les cris du Corbeau résonnent encore dans mes oreilles bouchées, quelque trois mois après.
Je soupçonne Alex, le chanteur, de vous décoiffer, par simple jalousie. Mais il faudra le lui demander le 8 août, au Complexe du Crabe dans la Drôme. Car ils reviennent, les énergumènes ! Ils n'ont quasiment pas quitté la route depuis que je les ai croisés et ils y resteront encore un bon moment, je pense.
Je m'excuse auprès d'eux d'avoir perdu l'heure d'interview opérée au mois de juin mais un complot (probablement sino-américain, mister Gougnot) m'a fait enregistrer ledit fichier dans un ordinateur de trop mauvaise facture...
Je rétablis ça très vite et je vous ponds à tous un papier digne de ce nom pour un groupe qui en vaut vraiment la peine !
crédit photo - laurent devaud
Le nom m'avait fait me dire : « Mon gars, si tu loupes ça, t'es vraiment un cave ! » L'intitulé sur les affiches, Blues Baston, semblait s'accorder parfaitement avec les quelques extraits glanés sur le net. On allait causer rock'n'roll, poésie, souvenirs de marins et alcools forts. Pas loupé !
Dans cette salle suintante où l'on ne râle que sur le prix de la bière, LE SKELETON BAND, from Montpellier a enflammé la première partie de la soirée, faisant passer les groupes suivants pour de sympathiques orchestres de baloche. Chauffé à bloc, ce 3 avril a retenti aux sons des blues syncopés et des flamenco garage du quartet éclectique !
Trois d'entre eux ont appris la musique ensemble, au bahut, et se suivent depuis toujours du moment qu'il y ait de la musique pour les mettre d'accord. Et cela se sent. Les voies du Saigneur sont impénétrables ? Celles de ce noyau dur aussi. Le quatrième larron n'est pas en reste. Bien qu'il n'ait rejoint la formation seulement deux ans auparavant, il arrose parfaitement et de façon cosmique les riffs colorés vénèrs comme les ballades néo-orléanaises de ses comparses. La contrebasse, le banjo, la gratte, la batterie, le xylophone, je me souviens peut-être d'une mandoline et d'une trompette cabossée, mais j'étais très saoul, enrubanné que j'étais dans leurs volutes étudiées, emportant le public dans des ambiances toutes aussi chaleureuses que macabres. Ces mecs-là savent s'adapter à leur public et n'hésitent pas à le titiller entre deux histoires drolatiques ou autres ambiances sonores des plus imagées. Et les cris du Corbeau résonnent encore dans mes oreilles bouchées, quelque trois mois après.
Je soupçonne Alex, le chanteur, de vous décoiffer, par simple jalousie. Mais il faudra le lui demander le 8 août, au Complexe du Crabe dans la Drôme. Car ils reviennent, les énergumènes ! Ils n'ont quasiment pas quitté la route depuis que je les ai croisés et ils y resteront encore un bon moment, je pense.
Je m'excuse auprès d'eux d'avoir perdu l'heure d'interview opérée au mois de juin mais un complot (probablement sino-américain, mister Gougnot) m'a fait enregistrer ledit fichier dans un ordinateur de trop mauvaise facture...
Je rétablis ça très vite et je vous ponds à tous un papier digne de ce nom pour un groupe qui en vaut vraiment la peine !
crédit photo - laurent devaud