Sick Hyenas (Moody Monkey Records) // par Lætitia Lacourt
Coupe du monde oblige, cette semaine, on est allé voir ce que les Allemands avaient dans le bide. Et on a trouvé un truc bien plus puissant qu'un but de Thomas Müller : des hyènes malades sur un label de singes malheureux. C'est dans cette ambiance de Zoo de Vincennes d'il y a 5 ans que l'on a écouté Sick Hyenas et leur LP éponyme qui sortira en K7 le 7 juillet sur Retard Records et le 22 août en vinyle sur le label Moody Monkey Records. Auf geht's : cap sur Hambourg, Allemagne Nord. Il faudra tracer ensuite jusqu'au QG des musiciens undergrounds, dans le très populaire quartier St. Pauli, ses immeubles tagués et ses murs tapissés de flyers de concert. C'est ici que les hyènes - Velvet (guitare et chant), Thore (guitare et chœurs) et Eddie (batterie) - montrent les crocs, bavant leur formidable garage-psyché surf punk.
Oui, parce qu’après avoir écouté leurs 12 titres, vous ne regarderez plus les bretzels de la même façon. Loin d’être des petits bras, Sick Hyenas respire l’urgence, le danger, les gueules de trottoirs mal éclairés, la mauvaise humeur, les rires sardoniques et les crans d’arrêt pointés sur le cuir de vos blousons. Les titres sont courts et incisifs, dépassent rarement les 2 minutes 30, avec de nombreuses facettes : punk classique 70’ (« Howling Rags »), garage Black lipsien (« Surf’n blood »), psyché (« Oh Mother » et « Radar Eyes »), surf rock (« Hoe », « Weather of death). Redoutablement efficace.
Voix nasillarde-punk, rythmes rapides, guitares cinglantes et tranchantes, mélodies entêtantes : difficile de ne pas choper le virus de ces hyènes. La contamination se fait dès la première écoute et le mal est incurable. Surveillez bien votre vaccin de rappel, on nous souffle qu’ils sont à Paris à la rentrée.
Oui, parce qu’après avoir écouté leurs 12 titres, vous ne regarderez plus les bretzels de la même façon. Loin d’être des petits bras, Sick Hyenas respire l’urgence, le danger, les gueules de trottoirs mal éclairés, la mauvaise humeur, les rires sardoniques et les crans d’arrêt pointés sur le cuir de vos blousons. Les titres sont courts et incisifs, dépassent rarement les 2 minutes 30, avec de nombreuses facettes : punk classique 70’ (« Howling Rags »), garage Black lipsien (« Surf’n blood »), psyché (« Oh Mother » et « Radar Eyes »), surf rock (« Hoe », « Weather of death). Redoutablement efficace.
Voix nasillarde-punk, rythmes rapides, guitares cinglantes et tranchantes, mélodies entêtantes : difficile de ne pas choper le virus de ces hyènes. La contamination se fait dès la première écoute et le mal est incurable. Surveillez bien votre vaccin de rappel, on nous souffle qu’ils sont à Paris à la rentrée.