La meute // Par Kelly Bonneville
Sheraf | La Mécanique Ondulatoire – Paris | 25 mai 2016
Une sauterie de plus au compteur Freaky Loud Things, qui fêtera le 24 juin prochain sa première année de grabuge au Point Ephémère entouré de Johnny Mafia, Regal et Dr Chan.
C'est sur le plancher de la Mécanique Ondulatoire que Plymouth Fury et Gavagaii, deux formations parisiennes, ont ouvert le 25 Mai dernier pour les angevins de Sheraf. – C’est promis, aucune allusion ne sera faite à la Classe Américaine.
À l'arrivée de la meute Sheraf, mon premier réflexe fut de vouloir remonter au bar, préférant fuir cette dégaine suintant le stoner rock arrogant plutôt que de m'y frotter.
Et c’est sans efforts que je suis pourtant restée à l’arrière de la salle. Pas la moindre idée de ce qui a pu me retenir dans ce sous-sol. Un melting pot d'agréments qui m'animent peu séparément peut être : Sheraf frôle le sordide, irascible et farouche, virulent comme celui qui s’enfiche de vivre trop vite. Chaque morceau est un appel au « do bad things man, it's cool !». Mais plus encore, ce qui perce à travers leur musique c'est cette façon de faire abrupte et impulsive. Sheraf a la démarche, la recherche et l’expression, une spontanéité violente et nerveuse. De quoi permettre un élan rock n’allant pas par quatre chemins.
Crédit photo : Gérald Chabeau
Une sauterie de plus au compteur Freaky Loud Things, qui fêtera le 24 juin prochain sa première année de grabuge au Point Ephémère entouré de Johnny Mafia, Regal et Dr Chan.
C'est sur le plancher de la Mécanique Ondulatoire que Plymouth Fury et Gavagaii, deux formations parisiennes, ont ouvert le 25 Mai dernier pour les angevins de Sheraf. – C’est promis, aucune allusion ne sera faite à la Classe Américaine.
À l'arrivée de la meute Sheraf, mon premier réflexe fut de vouloir remonter au bar, préférant fuir cette dégaine suintant le stoner rock arrogant plutôt que de m'y frotter.
Et c’est sans efforts que je suis pourtant restée à l’arrière de la salle. Pas la moindre idée de ce qui a pu me retenir dans ce sous-sol. Un melting pot d'agréments qui m'animent peu séparément peut être : Sheraf frôle le sordide, irascible et farouche, virulent comme celui qui s’enfiche de vivre trop vite. Chaque morceau est un appel au « do bad things man, it's cool !». Mais plus encore, ce qui perce à travers leur musique c'est cette façon de faire abrupte et impulsive. Sheraf a la démarche, la recherche et l’expression, une spontanéité violente et nerveuse. De quoi permettre un élan rock n’allant pas par quatre chemins.
Crédit photo : Gérald Chabeau