Mon beau sapin // par Lætitia Lacourt - photo de CLAC
Sapin | Winter Camp Festival – Flèche d’Or – Paris | 13 décembre 2014
« Mais ce que j'aime par-dessus tout sur ce premier opus de Sapin, c'est la simplicité et l'envie de s'amuser. On n'a pas l'impression que la distance est immense entre eux et nous. Les mecs de Sapin, on a juste envie de boire une bière avec eux après avoir bien sué en les écoutant jouer ».
On a suivi les conseils de l’un des boss de Casbah Records : c’est ce qu’on a fait.
Programmé par les Inrocks en première partie du Winter camp Festival à la Flèche d'or le 11 décembre dernier, Sapin fut ce cadeau de Noël avant l'heure dont les souvenirs seront aussi persistants que des aiguilles tombées dans les rainures du parquet.
On leur a promis de restituer la vérité et on a essayé de ne pas faire de jeux de mots à la con. Pourtant, ce n'est pas l'envie qui manque, surtout quand ils s'appellent Sapin et qu'ils viennent de Rennes.
En avril dernier, Sapin, c'était 3 bretons : Pierre, chanteur, guitariste et prof de basket, Duc et Iven respectivement à la basse et à la batterie, aide soignant et infirmier. Tronc commun : le rock garage-country-pop déconneur. Mais ce soir, un quatrième larron a investit la scène : Xavier, le guitariste de Régal. La nouvelle sent aussi bon qu'une grosse dinde farcie et on clignote intérieurement autant que la Tour Eiffel à minuit pile.
Concert épineux, Sapin a balancé un set parfait pour nous faire tintinnabuler de plaisir en plein mois de décembre : l'impression de fêter Noël en août, avec un père Noël surfeur en caleçon de bain rouge accompagné de lutins country. En raccourci plus simple, Sapin pourrait être nos Black Lips bretons. Au total, 12 titres balancés la vans au plancher dont un paquet de nouveaux titres et des morceaux phares qui rappellent la chaleur de l'été passé : « Back to the beach », « Wrong way », « Mama », « Rock around the topic »...
Backstage, nombreuses bières à l'appui, on apprendra que Sapin vient de terminer une grosse tournée dans les bars de Rennes. Qu'ils ont choisi d'être musiciens pour pécho plus facilement, que Pierre impose des choix musicaux douteux sur les routes de tournée (Julien Clerc et Raphaël entre autres), qu'ils ont choisi leur blaze un peu au pif dans une grande liste, qu'ils rentrent en studio en février 2015 pour un second LP, qu'il ne faut pas oublier de citer Arthur, leur ingé son, sans qui « on ferait de la merde » et que les journalistes déforment les propos de toute façon.
Qui s’y frotte s’y pique, Sapin est aussi accrocheur que de la résine.
« Mais ce que j'aime par-dessus tout sur ce premier opus de Sapin, c'est la simplicité et l'envie de s'amuser. On n'a pas l'impression que la distance est immense entre eux et nous. Les mecs de Sapin, on a juste envie de boire une bière avec eux après avoir bien sué en les écoutant jouer ».
On a suivi les conseils de l’un des boss de Casbah Records : c’est ce qu’on a fait.
Programmé par les Inrocks en première partie du Winter camp Festival à la Flèche d'or le 11 décembre dernier, Sapin fut ce cadeau de Noël avant l'heure dont les souvenirs seront aussi persistants que des aiguilles tombées dans les rainures du parquet.
On leur a promis de restituer la vérité et on a essayé de ne pas faire de jeux de mots à la con. Pourtant, ce n'est pas l'envie qui manque, surtout quand ils s'appellent Sapin et qu'ils viennent de Rennes.
En avril dernier, Sapin, c'était 3 bretons : Pierre, chanteur, guitariste et prof de basket, Duc et Iven respectivement à la basse et à la batterie, aide soignant et infirmier. Tronc commun : le rock garage-country-pop déconneur. Mais ce soir, un quatrième larron a investit la scène : Xavier, le guitariste de Régal. La nouvelle sent aussi bon qu'une grosse dinde farcie et on clignote intérieurement autant que la Tour Eiffel à minuit pile.
Concert épineux, Sapin a balancé un set parfait pour nous faire tintinnabuler de plaisir en plein mois de décembre : l'impression de fêter Noël en août, avec un père Noël surfeur en caleçon de bain rouge accompagné de lutins country. En raccourci plus simple, Sapin pourrait être nos Black Lips bretons. Au total, 12 titres balancés la vans au plancher dont un paquet de nouveaux titres et des morceaux phares qui rappellent la chaleur de l'été passé : « Back to the beach », « Wrong way », « Mama », « Rock around the topic »...
Backstage, nombreuses bières à l'appui, on apprendra que Sapin vient de terminer une grosse tournée dans les bars de Rennes. Qu'ils ont choisi d'être musiciens pour pécho plus facilement, que Pierre impose des choix musicaux douteux sur les routes de tournée (Julien Clerc et Raphaël entre autres), qu'ils ont choisi leur blaze un peu au pif dans une grande liste, qu'ils rentrent en studio en février 2015 pour un second LP, qu'il ne faut pas oublier de citer Arthur, leur ingé son, sans qui « on ferait de la merde » et que les journalistes déforment les propos de toute façon.
Qui s’y frotte s’y pique, Sapin est aussi accrocheur que de la résine.