I hate the Ruminaters // par Charlou Trompette
The Ruminaters | Le Ravelin – Toulouse | 23 mai 2016
Les australiens de the Ruminaters se la jouent cool/tranquille/pépère. Le genre de groupe qu’il ne faudrait pas brusquer : ils ont bien mis trois heures à décider quand est-ce qu’ils allaient manger, de nouveau trois heures pour savoir s’ils allaient se coucher ou s’ils continuaient la soirée. Un lundi et dans un climat politique qui transforme Toulouse en cimetière de bars ( on ne compte plus les fermetures administratives, fermetures de terrasses, interdiction de concerts, …), bonne chance !
Leurs chansons, proches de comptines pour certaines, tantôt poppy, tantôt vraiment psyché (Mr.Bubble, Ghost Porn,...), nous annonçaient doucement l’été, on se voyait bien chiller sur nos vélos à la daurade, au bord du canal. Presque on aurait accepté de se faire passer pour des beatniks pendant une heure ou deux.
Que nenni ! C’était sans compter la frénésie musicale de fous furieux dont ils sont capables de faire preuve !
Pour certains dans le public, ce fut le meilleur concert des dix derniers jours, et ça compte dans une ville où il y a des concerts minimums tous les deux jours !
En effet, clairement, ces mecs ont un truc, si ce n’est un grain quand on pense à tout le packaging qui entoure le groupe (visuel de l’album, vidéo homo-sensuelle, blague potache, faux documentaire sur leur groupe, etc). Ils arrivent quand même à nous jouer un air balkanique entre deux chansons pop (je pense à Alpaca King), et ça marche. Pareil pour le morceau reggae, Jelly Man ! On sent les mecs qui se laissent pas envahir par les carcans musicaux.
Bref, The Ruminaters est avant tout un groupe à voir en concert, car le live va au-delà de ce que l’on peut entendre sur youtube ou bandcamp. Oui, on perçoit chez eux, pour aller dans la comparaison, du Black Lips, du Mac DeMarco, …
Mais c’est avant tout le côté chorale qui subjugue, cette impression que c’est tout le public qui chante, la fougue du chanteur, comment il sait se mettre en scène, et l'énergie qui en ressort. Et surtout, cette liberté musicale qui en émerge et qui nous fait sortir de là avec juste la gueule du gonze surpris.
Les australiens de the Ruminaters se la jouent cool/tranquille/pépère. Le genre de groupe qu’il ne faudrait pas brusquer : ils ont bien mis trois heures à décider quand est-ce qu’ils allaient manger, de nouveau trois heures pour savoir s’ils allaient se coucher ou s’ils continuaient la soirée. Un lundi et dans un climat politique qui transforme Toulouse en cimetière de bars ( on ne compte plus les fermetures administratives, fermetures de terrasses, interdiction de concerts, …), bonne chance !
Leurs chansons, proches de comptines pour certaines, tantôt poppy, tantôt vraiment psyché (Mr.Bubble, Ghost Porn,...), nous annonçaient doucement l’été, on se voyait bien chiller sur nos vélos à la daurade, au bord du canal. Presque on aurait accepté de se faire passer pour des beatniks pendant une heure ou deux.
Que nenni ! C’était sans compter la frénésie musicale de fous furieux dont ils sont capables de faire preuve !
Pour certains dans le public, ce fut le meilleur concert des dix derniers jours, et ça compte dans une ville où il y a des concerts minimums tous les deux jours !
En effet, clairement, ces mecs ont un truc, si ce n’est un grain quand on pense à tout le packaging qui entoure le groupe (visuel de l’album, vidéo homo-sensuelle, blague potache, faux documentaire sur leur groupe, etc). Ils arrivent quand même à nous jouer un air balkanique entre deux chansons pop (je pense à Alpaca King), et ça marche. Pareil pour le morceau reggae, Jelly Man ! On sent les mecs qui se laissent pas envahir par les carcans musicaux.
Bref, The Ruminaters est avant tout un groupe à voir en concert, car le live va au-delà de ce que l’on peut entendre sur youtube ou bandcamp. Oui, on perçoit chez eux, pour aller dans la comparaison, du Black Lips, du Mac DeMarco, …
Mais c’est avant tout le côté chorale qui subjugue, cette impression que c’est tout le public qui chante, la fougue du chanteur, comment il sait se mettre en scène, et l'énergie qui en ressort. Et surtout, cette liberté musicale qui en émerge et qui nous fait sortir de là avec juste la gueule du gonze surpris.