City Waves - "Sleep Inn" (PlayYah Records) // Par Laetitia Lacourt
WeHo. Au Nord, Santa Monica, à l’Est, Hollywood, à l’Ouest, Beverly Hills, au Sud, Fairfax. Pas besoin de GPS pour situer le spot de City Waves : vous voilà à West Hollywood avec ses quartiers chics, sa communauté gay, le Château Marmont, le Whisky a Go Go.
The Roxy Theatre, The mint, Molly Mallone's, Jewel's catch one, The Troubadour : City Waves semble être habitué à écumer les salles du quartier depuis 2014. Ils sont trois, 2 frères (ou cousins, va savoir), Pablo et Jonathan, et une gonzesse, Brandy. Y’en avait même un quatrième mais il s’est barré fin août du groupe et a disparu des écrans radars en deux-deux. City Waves, c’est surtout un gros coup de cœur. Si leurs influences avouées sont larges et discutables, car on y trouve à boire et à manger (Blink-182, The Drums, Arctic Monkeys, The Black Keys, Cosmonauts, The Growlers, Hanni El Khatib, Foo Fighters, Kings of Leon…), il en est une qui est indiscutable tant elle transpire dans leurs compos : Les Tijuana Panthers. Plutôt bien calés en garage surf, le groupe a sorti le 7 août son premier LP, « Sleep Inn », un vrai bijou enregistré dans un vrai garage et sorti par une petite maison de disque, PlayYah Records.
L’album s’ouvre avec un tube potentiel, « Sugar », doté d’une intro avec des notes de basse addictives. Comme pour Tijuana Panthers, les voix sont réparties sur quasi tous les membres. City Waves, ça fonctionne du feu de dieu car ça respecte ma sainte trinité : des breaks, des wouhou, une bonne voix de branleur. Quand ils ne balancent pas de ritournelle punk façon Tijuana Panthers (« Rider Avenue » par exemple), ils font de la ballade façon La Luz (« Sleep Inn »), ou des titres bricolés maison et lo-fi (sublime « Fig Your It Out ») : n’en jetez plus, c’est parfait ! Et si vous deviez en écouter qu’une, ruez-vous sur « Space Chick » : 3’30 de pur garage-doo wop-crasseux californien comme on les aime.
The Roxy Theatre, The mint, Molly Mallone's, Jewel's catch one, The Troubadour : City Waves semble être habitué à écumer les salles du quartier depuis 2014. Ils sont trois, 2 frères (ou cousins, va savoir), Pablo et Jonathan, et une gonzesse, Brandy. Y’en avait même un quatrième mais il s’est barré fin août du groupe et a disparu des écrans radars en deux-deux. City Waves, c’est surtout un gros coup de cœur. Si leurs influences avouées sont larges et discutables, car on y trouve à boire et à manger (Blink-182, The Drums, Arctic Monkeys, The Black Keys, Cosmonauts, The Growlers, Hanni El Khatib, Foo Fighters, Kings of Leon…), il en est une qui est indiscutable tant elle transpire dans leurs compos : Les Tijuana Panthers. Plutôt bien calés en garage surf, le groupe a sorti le 7 août son premier LP, « Sleep Inn », un vrai bijou enregistré dans un vrai garage et sorti par une petite maison de disque, PlayYah Records.
L’album s’ouvre avec un tube potentiel, « Sugar », doté d’une intro avec des notes de basse addictives. Comme pour Tijuana Panthers, les voix sont réparties sur quasi tous les membres. City Waves, ça fonctionne du feu de dieu car ça respecte ma sainte trinité : des breaks, des wouhou, une bonne voix de branleur. Quand ils ne balancent pas de ritournelle punk façon Tijuana Panthers (« Rider Avenue » par exemple), ils font de la ballade façon La Luz (« Sleep Inn »), ou des titres bricolés maison et lo-fi (sublime « Fig Your It Out ») : n’en jetez plus, c’est parfait ! Et si vous deviez en écouter qu’une, ruez-vous sur « Space Chick » : 3’30 de pur garage-doo wop-crasseux californien comme on les aime.