Helvète underground // par M.Arty
L’histoire (ne jamais être modeste) se souviendra que c’est le festival lyonnais, le Riddim Collision porté par Jarring Effect (label indé électro-dub) qui a offert sa première carte blanche à Casbah Records. Nous étions donc convié à proposer un plateau pour le 13 novembre dans le cadre de la soirée Bars Bars (un pass unique pour papillonner sur 4 soirées concerts dans les pentes de la Croix Rousse).
Benjamin, le lyonnais, s’est collé à la programmation. Une fois que nous étions certains que ni Eagles of Death Metal, ni Ty Segall ne seraient de la partie, nous nous sommes tournés vers nos plus proches voisins non européen : La Suisse. Casbah Records a convié le trio de blues rayon bricolage, Hell’s Kitchen et le seul groupe de variétés francophones qu’on écoute en boucle, Adieu Gary Cooper. Sans trop le vouloir, nous avons organisé une soirée hommage au label défricheur genevois, Moi j’connais Records. Très cool.
C'était presque en famille que nous nous sommes entassés dans un trafic pour monter à la ville. Notre soirée se déroulait au Trokson. Une petite caisse de vinyles à vendre, mais l'essentiel n'était pas là. La Casbah était là pour voir deux beaux shows et pas mal de potes lyonnais. On est arrivé, on a fait des bisous, on a croisé du monde. Well tout coule. Tout est cool.
La salle du Trokson est petite et voutée. L'ambiance est souvent bouillante. On y frise l'agoraphobie dès que plus de 60 personnes s'agglutinent autour du groupe. Le sol est collant, la sueur coule à flot et le public est si proche qu'il peut désaccorder les guitares des artistes. Adieu Gary Cooper a ouvert le bal avec une putain de bonne humeur qui faisait super plaisir. Il a rapidement fait sienne la proximité en demandant au public de limite venir s'asseoir sur les fut de Gérald. Le chanteur répétait entre chaque titre « salut, on est Adieu Gary Cooper », le public se marrait. Les guitaristes étaient très concentrés sur leur instrument sans trop lever le nez, mais cela n'avait que peu d'importance tant Gérald (batteur) et Nicolas (clavier/chant) jouaient avec le public. Il annonce leur chanson avec plein de petites anecdotes, special big love pour les titres La peur et Marche sur tes mains qui en live étaient jouissifs. Ce que j'adore avec Adieu Gary Cooper c'est qu'en nous proposant des chansons légères que l'on pourrait croire futiles, il aborde des sujets d'aujourd'hui (l'hymne de la manif pour tous la robe à pois en est l'illustration parfaite).
C'est ensuite au tour des Hell's Kitchen de prendre la scène d'assaut. Les sueurs se sont croisées, la place était bouillante. Bien qu'il ne soit que 3, leur matos prend pas mal de place. En particulier, la batterie qui a elle seule justifie le nom du groupe (tambour de machine à laver, barre de fer, casserole et poêle retournées). Le trio a une actualité très chaude. Ils sont en train de défendre sur scène leur nouvel opus « Red Hot Land » qui marque un retour au blues trafiqué de leur origine. Monney B. est un guitariste hors-norme. Il ne nous couvre pas de solo interminable mais ses riffs sont d'une précision folle. Les morceaux tels que Since I Was A Child ou Let's Go Cat Go étaient vraiment groovies. Le public s'était un peu clairsemé, mais la température avait pris quelques degrés. Les bananes qui barraient les visages illuminés des gens nous a confirmés que tout le monde est en train de passer une super soirée. Les Hell's Kitchen sont surement habitués à des scènes plus grandes mais ce fût un véritable bonheur de les voir dans ce contexte ramassé, à l'ancienne. On peut affirmer avec certitude que nos cuistots de l'enfer ont trouvé la bonne recette. À la fin du show, un pote est venu nous remercier de la découverte et de notre côté, nous remercions Perrine qui a soufflé le nom de la Casbah aux oreilles du boss de Jarring (que nous remercions aussi) pour une carte blanche.
Benjamin, le lyonnais, s’est collé à la programmation. Une fois que nous étions certains que ni Eagles of Death Metal, ni Ty Segall ne seraient de la partie, nous nous sommes tournés vers nos plus proches voisins non européen : La Suisse. Casbah Records a convié le trio de blues rayon bricolage, Hell’s Kitchen et le seul groupe de variétés francophones qu’on écoute en boucle, Adieu Gary Cooper. Sans trop le vouloir, nous avons organisé une soirée hommage au label défricheur genevois, Moi j’connais Records. Très cool.
C'était presque en famille que nous nous sommes entassés dans un trafic pour monter à la ville. Notre soirée se déroulait au Trokson. Une petite caisse de vinyles à vendre, mais l'essentiel n'était pas là. La Casbah était là pour voir deux beaux shows et pas mal de potes lyonnais. On est arrivé, on a fait des bisous, on a croisé du monde. Well tout coule. Tout est cool.
La salle du Trokson est petite et voutée. L'ambiance est souvent bouillante. On y frise l'agoraphobie dès que plus de 60 personnes s'agglutinent autour du groupe. Le sol est collant, la sueur coule à flot et le public est si proche qu'il peut désaccorder les guitares des artistes. Adieu Gary Cooper a ouvert le bal avec une putain de bonne humeur qui faisait super plaisir. Il a rapidement fait sienne la proximité en demandant au public de limite venir s'asseoir sur les fut de Gérald. Le chanteur répétait entre chaque titre « salut, on est Adieu Gary Cooper », le public se marrait. Les guitaristes étaient très concentrés sur leur instrument sans trop lever le nez, mais cela n'avait que peu d'importance tant Gérald (batteur) et Nicolas (clavier/chant) jouaient avec le public. Il annonce leur chanson avec plein de petites anecdotes, special big love pour les titres La peur et Marche sur tes mains qui en live étaient jouissifs. Ce que j'adore avec Adieu Gary Cooper c'est qu'en nous proposant des chansons légères que l'on pourrait croire futiles, il aborde des sujets d'aujourd'hui (l'hymne de la manif pour tous la robe à pois en est l'illustration parfaite).
C'est ensuite au tour des Hell's Kitchen de prendre la scène d'assaut. Les sueurs se sont croisées, la place était bouillante. Bien qu'il ne soit que 3, leur matos prend pas mal de place. En particulier, la batterie qui a elle seule justifie le nom du groupe (tambour de machine à laver, barre de fer, casserole et poêle retournées). Le trio a une actualité très chaude. Ils sont en train de défendre sur scène leur nouvel opus « Red Hot Land » qui marque un retour au blues trafiqué de leur origine. Monney B. est un guitariste hors-norme. Il ne nous couvre pas de solo interminable mais ses riffs sont d'une précision folle. Les morceaux tels que Since I Was A Child ou Let's Go Cat Go étaient vraiment groovies. Le public s'était un peu clairsemé, mais la température avait pris quelques degrés. Les bananes qui barraient les visages illuminés des gens nous a confirmés que tout le monde est en train de passer une super soirée. Les Hell's Kitchen sont surement habitués à des scènes plus grandes mais ce fût un véritable bonheur de les voir dans ce contexte ramassé, à l'ancienne. On peut affirmer avec certitude que nos cuistots de l'enfer ont trouvé la bonne recette. À la fin du show, un pote est venu nous remercier de la découverte et de notre côté, nous remercions Perrine qui a soufflé le nom de la Casbah aux oreilles du boss de Jarring (que nous remercions aussi) pour une carte blanche.
M.Arty