Sortie de la compile de l’été : Ramdam sur les blondes platines // Par Matt Oï
Echaudés par la canicule et la quantité de groupes super trippants se bousculant sur nos fils url quotidiens, après de multiples combats à mains armés et bisous de consolation, nous vous avons pondu une compile d’été plus rafraîchissante qu’une averse en plein mois d’août. Une explosion de saveurs transportant vers des territoires exotiques qui nous donne l’occasion de vous livrer la recette du parfait mojito :
- 9 cl de rhum agricole californien avec Los Pesos et La Lenguas (ça n’aurait été que 6 cl si les cubains étaient capables de pondre un garage aussi bucolique et entraînant que les deux groupes précités. Surtout, si vous avez cette idée, évitez les noms comme The Spanking Castro’s).
- 3 cl de jus de citron vert pour la note délicatement acide et fruitée des suisses Magic and Naked, récente signature du label Casbah Records et la reprise psyché envoûtante de Love will find you in the air de Daniel Johnston par le prodige Lillois Wild Raccoon (Howlin Banana).
- 4 feuilles de menthes d’origines diverses et variées : la bordelaise, Nuclear Flower bien fraîche de la centrale en fusion Jaromil Sabor (dernièrement remarqué aux côtés de son acolyte Prêcheur Loup chez Frantic), cueillie en bordure du Blayet. La californienne a la saveur de la weed, tellement les têtes de Cigarette Bums en semblent nourries avec leur garage crasseux et fougueux. La belge, Empereur, brassée à l’ancienne vient décaper l’ensemble d’un post-punk ravageur en mode Born Bad et nous rappelle la Frustration des Violence(s) Conjugale(s). Tandis que la lyonnaise Savage Riposte vient remarquablement accomplir son nom avec son petit goût de Rancid frappé par le sort de la Mauvaise Religion.
- 9 cl d’eau gazeuse, pas plus que le rhum, faut pas pousser mémé dans les orties (déjà broyées en scred dans le cocktail), mais qui libère la Ponctuation rafraîchissante des grands lacs québécois, un truc qui pétille autant qu’il instruit sur son terreau d’origine emprunt de power-pop déboussolée.
- 2/3 cl de sirop de canne à pêcher dans des tonneaux abandonnés en bordure de Drôme, gravés du sceau des Musculators, certainement moins coincés du cul que des Blink 182 sous l’influence de toutes les drogues existantes et à l’attitude aussi fun que NOFX. La final touch qui permet de maintenir l’ensemble au frais.
- Une pincée de piment d’Espelette utilisé par nos soins pour se chauffer les cordes vocales avant chaque émission.Et c’est dans le godet Lulu. Alors ne vous privez pas du plaisir de la streamer, la downloader, la ripper, la graver (dans vos mémoires), la balancer sur vos enceintes, la faire tourner à l’infini sous le soleil brûlant de vos vacances à Dijon, dans l’Ardèche, au Pôle Nord, calé sur votre chaise longue juste sous le trou de la couche d’ozone. Les ultra-violets sont parfois moins violents bien accompagnés.
- 9 cl de rhum agricole californien avec Los Pesos et La Lenguas (ça n’aurait été que 6 cl si les cubains étaient capables de pondre un garage aussi bucolique et entraînant que les deux groupes précités. Surtout, si vous avez cette idée, évitez les noms comme The Spanking Castro’s).
- 3 cl de jus de citron vert pour la note délicatement acide et fruitée des suisses Magic and Naked, récente signature du label Casbah Records et la reprise psyché envoûtante de Love will find you in the air de Daniel Johnston par le prodige Lillois Wild Raccoon (Howlin Banana).
- 4 feuilles de menthes d’origines diverses et variées : la bordelaise, Nuclear Flower bien fraîche de la centrale en fusion Jaromil Sabor (dernièrement remarqué aux côtés de son acolyte Prêcheur Loup chez Frantic), cueillie en bordure du Blayet. La californienne a la saveur de la weed, tellement les têtes de Cigarette Bums en semblent nourries avec leur garage crasseux et fougueux. La belge, Empereur, brassée à l’ancienne vient décaper l’ensemble d’un post-punk ravageur en mode Born Bad et nous rappelle la Frustration des Violence(s) Conjugale(s). Tandis que la lyonnaise Savage Riposte vient remarquablement accomplir son nom avec son petit goût de Rancid frappé par le sort de la Mauvaise Religion.
- 9 cl d’eau gazeuse, pas plus que le rhum, faut pas pousser mémé dans les orties (déjà broyées en scred dans le cocktail), mais qui libère la Ponctuation rafraîchissante des grands lacs québécois, un truc qui pétille autant qu’il instruit sur son terreau d’origine emprunt de power-pop déboussolée.
- 2/3 cl de sirop de canne à pêcher dans des tonneaux abandonnés en bordure de Drôme, gravés du sceau des Musculators, certainement moins coincés du cul que des Blink 182 sous l’influence de toutes les drogues existantes et à l’attitude aussi fun que NOFX. La final touch qui permet de maintenir l’ensemble au frais.
- Une pincée de piment d’Espelette utilisé par nos soins pour se chauffer les cordes vocales avant chaque émission.Et c’est dans le godet Lulu. Alors ne vous privez pas du plaisir de la streamer, la downloader, la ripper, la graver (dans vos mémoires), la balancer sur vos enceintes, la faire tourner à l’infini sous le soleil brûlant de vos vacances à Dijon, dans l’Ardèche, au Pôle Nord, calé sur votre chaise longue juste sous le trou de la couche d’ozone. Les ultra-violets sont parfois moins violents bien accompagnés.