Il était une fois dans l’Ouest // par Lætitia Lacourt
Programmé en première partie des Pussywarmers, The Pullmen est un quatuor issu de Ventura, une ville vieillissante à 50 miles au nord de Los Angeles, près de Santa Barbara. Énième groupe made in Californie mais premiers venus de la terre d’origine des indiens Chumash, The Pullmen délivrent un son Western Thrash complètement testostéroné.
Auteurs de deux EP, « The Western Score » et « Pine Ridge » sorti fin d’année dernière, The Pullmen n’ont signé sur aucun label star de la Côte Ouest, juste produits par une plateforme de crowdfunding et un fabricant de planche de surf. Sur scène, Chuck Fang, H.S. Strong, Erin Sidney, Matt Kash n’ont rien de petits branleurs psychés : la trentaine bien entamée, le chanteur, épileptiquement bien barré, est entouré d’un batteur, d’un guitariste et d’un bassiste qui pourraient être les cousins germains de John Goodman : deux gaillards au look de bûcherons nourris aux céréales US, orge et houblon en tête. Pas le genre de mecs à qui tu te frottes et dont le seul poing peut te renvoyer dans tes 32 en deux-deux.
Auto proclamés entre Lee Ving et Clint Eastwood, The Pullmen envoient du bois par stères en dégainant un rock pêchu mixant punk, blues et country punk plutôt réverbéré qui propulse dans des décors spaguettis à la sauce Sergio Leone. Le tout fleure bon l’Homme, le vrai, viril, poilu et couillu.
Killing Boots, Mourning Song, Dear Ramirez, Pine Ridge, Tie me down : les intros sont chiadées, les breaks bien amenés. De formidables préliminaires avant d’accueillir les Pussywarmers…
Auteurs de deux EP, « The Western Score » et « Pine Ridge » sorti fin d’année dernière, The Pullmen n’ont signé sur aucun label star de la Côte Ouest, juste produits par une plateforme de crowdfunding et un fabricant de planche de surf. Sur scène, Chuck Fang, H.S. Strong, Erin Sidney, Matt Kash n’ont rien de petits branleurs psychés : la trentaine bien entamée, le chanteur, épileptiquement bien barré, est entouré d’un batteur, d’un guitariste et d’un bassiste qui pourraient être les cousins germains de John Goodman : deux gaillards au look de bûcherons nourris aux céréales US, orge et houblon en tête. Pas le genre de mecs à qui tu te frottes et dont le seul poing peut te renvoyer dans tes 32 en deux-deux.
Auto proclamés entre Lee Ving et Clint Eastwood, The Pullmen envoient du bois par stères en dégainant un rock pêchu mixant punk, blues et country punk plutôt réverbéré qui propulse dans des décors spaguettis à la sauce Sergio Leone. Le tout fleure bon l’Homme, le vrai, viril, poilu et couillu.
Killing Boots, Mourning Song, Dear Ramirez, Pine Ridge, Tie me down : les intros sont chiadées, les breaks bien amenés. De formidables préliminaires avant d’accueillir les Pussywarmers…