Phylums Phyloid (Dirtnap Records 2015) - Par Julien Marty
Ce quatuor américain originaire de Milwaukee n’a pas fait dans la simplicité en choisissant Phylums comme étendard pour conquérir le monde. Un Phylum pourrait tout à fait être un virus mortel, une maladie génitale ou un champignon vénéneux. Rien de bien excitant.
Comme analyserait la professeur moustache (Tu mourras moins bête), les choses sont bien plus compliquées, car « Phylum » en langage biologique est une souche primitive d’où est issue une série généalogique soit en terme plus trivial : un embranchement qui distingue ou rassemble deux espèces. À l’écoute de l’album et des univers portés par ce premier effort « phylums phyloid », la définition prend tout son sens. En effet, Phylums est un groupe qui a choisi de ne pas choisir, leur musique propose une rencontre de genres, un embranchement de styles avec une efficacité pop pour fil conducteur.
Une chronique en blouse blanche microscope en main pour se rendre vite compte que Phylums n’est pas une apparition spontanée, mais plutôt un agrégat d’atomes expérimentés puisque l’on retrouve des membres des excellents Goodnight Lovin’ et des estimables Head On Electric. Phylums s’ébroue dans l’éprouvette Dirtnap Records, label indé de Portland, biotope idoine pour grandir. Dirtnap Records avait signé le second LP des Goodnight Lovin' et nous livre chaque année notre lot de supers groupes punk mélodique (Mind Spider, Radioactivité, Steve Adamyk), stupide (Means Jeans, Guantano Baywatch,..).
Rentrée 2015, Phylums débarque donc avec un premier album ultra convaincant. "Phylums Phyloid" s’ouvre sur le titre rock’n’roll punk imparable Can’t Get Throught qui n’est pas sans rappeler le sens de la mélodie des Beatles et qui reprend les ingrédients des Goodnight Lovin’. Dans même lignée très sixties, vous trouverez Bottle of Wine (refrain, cœur et interlude tout y est efficace ) et Stutter Bug. Mais comme Phylums est une croisée des genres, il s’autorise à tomber dans la bassine de coke (Bacille de kock) et teste avec talent pas mal d’univers : ambiance psycho western sur Route 66, psyché éthérée sur Cold Coffee et même une incursion osée, mais reussie dans le Clash période reggae sur Go Home qui clos ce disque haut en couleur.
Finalement l’unique défaut de "Phylums Phyloid" est cette curieuse impression d’écouter un best of mais cela ne les empêchera pas d'infecter vos esgourdes. Attention la fièvre phyloid débarque en France.
Comme analyserait la professeur moustache (Tu mourras moins bête), les choses sont bien plus compliquées, car « Phylum » en langage biologique est une souche primitive d’où est issue une série généalogique soit en terme plus trivial : un embranchement qui distingue ou rassemble deux espèces. À l’écoute de l’album et des univers portés par ce premier effort « phylums phyloid », la définition prend tout son sens. En effet, Phylums est un groupe qui a choisi de ne pas choisir, leur musique propose une rencontre de genres, un embranchement de styles avec une efficacité pop pour fil conducteur.
Une chronique en blouse blanche microscope en main pour se rendre vite compte que Phylums n’est pas une apparition spontanée, mais plutôt un agrégat d’atomes expérimentés puisque l’on retrouve des membres des excellents Goodnight Lovin’ et des estimables Head On Electric. Phylums s’ébroue dans l’éprouvette Dirtnap Records, label indé de Portland, biotope idoine pour grandir. Dirtnap Records avait signé le second LP des Goodnight Lovin' et nous livre chaque année notre lot de supers groupes punk mélodique (Mind Spider, Radioactivité, Steve Adamyk), stupide (Means Jeans, Guantano Baywatch,..).
Rentrée 2015, Phylums débarque donc avec un premier album ultra convaincant. "Phylums Phyloid" s’ouvre sur le titre rock’n’roll punk imparable Can’t Get Throught qui n’est pas sans rappeler le sens de la mélodie des Beatles et qui reprend les ingrédients des Goodnight Lovin’. Dans même lignée très sixties, vous trouverez Bottle of Wine (refrain, cœur et interlude tout y est efficace ) et Stutter Bug. Mais comme Phylums est une croisée des genres, il s’autorise à tomber dans la bassine de coke (Bacille de kock) et teste avec talent pas mal d’univers : ambiance psycho western sur Route 66, psyché éthérée sur Cold Coffee et même une incursion osée, mais reussie dans le Clash période reggae sur Go Home qui clos ce disque haut en couleur.
Finalement l’unique défaut de "Phylums Phyloid" est cette curieuse impression d’écouter un best of mais cela ne les empêchera pas d'infecter vos esgourdes. Attention la fièvre phyloid débarque en France.