Eat Yuppies and Dance (Dirty Water Records) // Par Miguelito Lovelace
Pourquoi n’y a-t-il pas beaucoup de filles dans le rockab ? Depuis l’album des Horror Pops, pas le sentiment d’avoir entendu beaucoup de jeunes filles à ce poste pourtant stratégique dans un groupe rock, le chant. Ici chez les londoniens de Oh ! Gun Quit, au nom déjà bizarre, sorti chez le label Dirty Waters, spécialistes des groupes très très revival, on retrouve donc une jeune fille nommée Tina Swasey avec une double particularité, à savoir pratiquer le chant et la trompette (heureusement pour elle pas en même temps).
C’est vraisemblablement la seule originalité majeure que l’on peut trouver à la toute première écoute de ces 10 titres, mais c’est déjà en soi plutôt imprévu : on dirait une des deux chanteuses des B 52’s venue faire une pige dans un groupe de rock roots. La ressemblance des voix est très marquante sur un morceau comme Caves, ce qui m’amène à penser que les B 52’s doivent finalement beaucoup plus au RnB traditionnel qu’à la new wave, alors que tout le monde les trouvaient très novateurs en 78. Mais là n’est pas la question du jour, qui serait plutôt de te persuader cher lecteur d’écouter ces jeunes gens.
Déjà le titre du disque : mangeons des Yuppies et dansons. N’est-ce pas beau comme du Rimbaud ? Ensuite, le fait que ça l’est effectivement dansant : même en écrivant cette chronique je sens mon popotin se trémousser sur mon fauteuil. Les voix encore, les doublons voix homme-femme se font à la perfection, comme le groupe que j’ai déjà cité deux fois depuis le début de la chronique. Et pour finir, une gestion très intéressante des cuivres, pas trop présents mais apportant la juste bonne touche. Le son en résumé est tout sauf vieillot, et laisse un goût d’intemporalité bienvenu.
Head Bites Tail, Hope in Hell, sont deux excellents exemples du style finalement assez original qui ressort à la fin des 32 minutes de ce disque qui restera pour moi comme une (très) bonne surprise parmi les sorties qui n’auront pas émues outre mesure les foules lors du millésime précédent. Si comme moi tu es friand de bons disques, et pas forcément ceux dont tout le monde parle, tu peux y aller les yeux (et pas les oreilles) fermés, parole de scout !
C’est vraisemblablement la seule originalité majeure que l’on peut trouver à la toute première écoute de ces 10 titres, mais c’est déjà en soi plutôt imprévu : on dirait une des deux chanteuses des B 52’s venue faire une pige dans un groupe de rock roots. La ressemblance des voix est très marquante sur un morceau comme Caves, ce qui m’amène à penser que les B 52’s doivent finalement beaucoup plus au RnB traditionnel qu’à la new wave, alors que tout le monde les trouvaient très novateurs en 78. Mais là n’est pas la question du jour, qui serait plutôt de te persuader cher lecteur d’écouter ces jeunes gens.
Déjà le titre du disque : mangeons des Yuppies et dansons. N’est-ce pas beau comme du Rimbaud ? Ensuite, le fait que ça l’est effectivement dansant : même en écrivant cette chronique je sens mon popotin se trémousser sur mon fauteuil. Les voix encore, les doublons voix homme-femme se font à la perfection, comme le groupe que j’ai déjà cité deux fois depuis le début de la chronique. Et pour finir, une gestion très intéressante des cuivres, pas trop présents mais apportant la juste bonne touche. Le son en résumé est tout sauf vieillot, et laisse un goût d’intemporalité bienvenu.
Head Bites Tail, Hope in Hell, sont deux excellents exemples du style finalement assez original qui ressort à la fin des 32 minutes de ce disque qui restera pour moi comme une (très) bonne surprise parmi les sorties qui n’auront pas émues outre mesure les foules lors du millésime précédent. Si comme moi tu es friand de bons disques, et pas forcément ceux dont tout le monde parle, tu peux y aller les yeux (et pas les oreilles) fermés, parole de scout !