Introducing... (Soundflat Records) // par Sedryk Reaktion
Et maintenant, imaginez.... Imaginez les Beatles en 64, au plus fort de la Beatlemania, faisant une reprise... des Ramones ! Ce paradoxe temporel est devenu réalité en 2012 avec le premier 45 tours fulgurant des New Piccadillys, « Judy Is A Punk ». Après 2 années d'une attente impatiente, voici enfin le premier long format des Ecossais, sorti chez les Allemands de Soundflat.
Là encore, Mersey Beat à tous les étages. Et en mono, s'il-vous-plaît. Pas d'originaux, que des covers, mais toujours rudement bien choisies. Au rayon des inattendus, une version primitive en diable d'une comptine pour marmots (« The Owl And The Pussycat »). Quelques contemporains des 4 garçons dans le vent sont présents : les concurrents des Kinks (un « I Took My Baby Home » plutôt fidèle à l'original) et les frères ennemis des Stones (avec, comme c'est amusant, une balade, « I'd Much Rather Be With The Boys », eux qui étaient censés être les bad boys face aux gentils Beatles).
Mais c'est sur les titres les plus récents que la formule New Piccadillys tourne à plein régime : un classique d'Hendrix méconnaissable (« Voodoo Chile », quand même !) et une version quasi crampsienne du « Rock And Roll » de Led Zep, l'un des temps fort du LP, qui clôt idéalement la face B. Côté punk, Dr Feelgood, les Dickies et le Clash ont droit au même traitement que les Ramones, à base de guitares twangs, d'harmonies vocales et de « Yeah Yeah Yeah ».
Au passage, les New Piccadillys font un lien, évident mais salutaire, entre les early Beatles et les punk-rockers de 77. Ce qui clouera le bec aux détracteurs des Fab Four qui comprendront enfin qu'ils sont à la base de toutes les musiques que nous aimons, du garage au glam, du punk au metal (même si on n'aime pas le metal).
Alors maintenant, il ne vous reste plus qu'à twister, à shouter et à faire bouger vos cheveux de droite à gauche.
Là encore, Mersey Beat à tous les étages. Et en mono, s'il-vous-plaît. Pas d'originaux, que des covers, mais toujours rudement bien choisies. Au rayon des inattendus, une version primitive en diable d'une comptine pour marmots (« The Owl And The Pussycat »). Quelques contemporains des 4 garçons dans le vent sont présents : les concurrents des Kinks (un « I Took My Baby Home » plutôt fidèle à l'original) et les frères ennemis des Stones (avec, comme c'est amusant, une balade, « I'd Much Rather Be With The Boys », eux qui étaient censés être les bad boys face aux gentils Beatles).
Mais c'est sur les titres les plus récents que la formule New Piccadillys tourne à plein régime : un classique d'Hendrix méconnaissable (« Voodoo Chile », quand même !) et une version quasi crampsienne du « Rock And Roll » de Led Zep, l'un des temps fort du LP, qui clôt idéalement la face B. Côté punk, Dr Feelgood, les Dickies et le Clash ont droit au même traitement que les Ramones, à base de guitares twangs, d'harmonies vocales et de « Yeah Yeah Yeah ».
Au passage, les New Piccadillys font un lien, évident mais salutaire, entre les early Beatles et les punk-rockers de 77. Ce qui clouera le bec aux détracteurs des Fab Four qui comprendront enfin qu'ils sont à la base de toutes les musiques que nous aimons, du garage au glam, du punk au metal (même si on n'aime pas le metal).
Alors maintenant, il ne vous reste plus qu'à twister, à shouter et à faire bouger vos cheveux de droite à gauche.
S.Reaktion