Rencontre avec des tueurs // Par les soeurs Clac
The Myrrors | Deep Halloween Edition - La Flèche d'Or – Paris | 31 octobre 2015
Bien arrivée au sommet de la montagne montreuilloise, je fus accueillie avec une chaleur qui comme un feu de bois est si rassurante en plein hiver. J'y fis la rencontre d’une bande de fabuleux garnements nageant dans des décors morbides (qu’ils étaient en train d’achever pour leur soirée du lendemain).
Tara, Amandine et Marko sont UNDERGROUND TRANSMISSIONS. Depuis quelques mois, ils ont décidés de réveiller Paris de sa torpeur en créant cette association où tout le monde se donne la main, se tourne vers l’autre et vers le monde de manière consensuelle. Musiciens dans ELECTRIC RETRO SPECTRUM, ou gravitant tout simplement depuis déjà longtemps, ces jeunes gens modernes ne veulent pas juste recréer les soirées psyché-parisiennes. Ils ont également ce projet de creuser dans les sous-sols pour monter leur propre studio d’enregistrement, un truc qui se voudra participatif et accueillera qui voudra bien prendre la peine de faire briller ses yeux sous leur constellation. Pour peut-être faire naitre des splits entre groupes, toujours dans ce même esprit de cohésion. Et c’est peut-être bien là ce qu’il manque trop souvent à Paris, prendre la scène et devenir enfin transgressiste (ce qu’elle nous avait toujours promis, et qu’elle n’avais jamais su faire). A la façon de pirates affreusement cool sabordant d'un seul coup: le cheap, les biens mauvaises conditions devenues habituelles, ... grâce à un débordement d’amour de la musique.
Et pour leur quatrième soirée, c’est la Flèche d’or qu’ils ont investi tel des cupidons maléfiques. Remplissant la salle d’un décor made home digne d’une 31 octobre des plus sombre.
La tête dans les toiles d’araignées donc, les gens sont arrivés par vagues successives presque fantomatiques. Enfin ça n'a pas duré longtemps puisque RADAR MEN FROM THE MOON ont fini par s'installer sur scène. Ces néerlandais maitrisent un set mi- shoegaze mi-noise sans jamais qu'on puisse entendre le son d’une corde vocale. Efficace et maitrisé avec finesse, les mélodies s'enchainant furent un bonheur non nié il faut l’avouer. Un moment trop court, mais il fallait bien laisser la place à la tête d’affiche tant attendu puisque THE MYRRORS faisait l’honneur de leur première date à UNDERGROUND TRANSMISSIONS. Par poésie on peut dire qu’assister au bal psychédélique des Myrrors fut semblable à un voyage sur un tapis volant. Un peu lancinant, rempli de turpitude, t’emmenant vers une douce folie ou chaque être évoluait dans une linéarité similaire sans jamais pour autant faire corps ensemble.
Une soirée ou il fallait aussi se laisser séduire par un coin de verrière ou tout un chacun pouvait s’offrir son quart d’heure de gloire en jouant avec des pédales et ainsi créer son rythme de soirée, se faire tirer les cartes pour apprendre que la fin du monde était pour bientôt...
A minuit le carosse underground fut bien loin de se transformer en citrouille. Nos esprits fumants et fumeux nous refusaient de revenir dans les affres du commun des mortels, pris dans le styx indomptable et essayer de revenir sur le rivage, en vain.
Nous avons été littéralement happé et c’est surement mieux ainsi…
En bref : Si tu n’en as pas encore entendu parler, tu ne vas plus pouvoir y réchapper longtemps. Prochaines dates:
Le 15 Novembre à l’inter: SONIC JESUS + 10000 RUSSOS + ELECTRIC RETRO SPECTRUM
Le 30 Janvier, à la Maroquinerie: SINGAPORE SLING + GUESTS
Bien arrivée au sommet de la montagne montreuilloise, je fus accueillie avec une chaleur qui comme un feu de bois est si rassurante en plein hiver. J'y fis la rencontre d’une bande de fabuleux garnements nageant dans des décors morbides (qu’ils étaient en train d’achever pour leur soirée du lendemain).
Tara, Amandine et Marko sont UNDERGROUND TRANSMISSIONS. Depuis quelques mois, ils ont décidés de réveiller Paris de sa torpeur en créant cette association où tout le monde se donne la main, se tourne vers l’autre et vers le monde de manière consensuelle. Musiciens dans ELECTRIC RETRO SPECTRUM, ou gravitant tout simplement depuis déjà longtemps, ces jeunes gens modernes ne veulent pas juste recréer les soirées psyché-parisiennes. Ils ont également ce projet de creuser dans les sous-sols pour monter leur propre studio d’enregistrement, un truc qui se voudra participatif et accueillera qui voudra bien prendre la peine de faire briller ses yeux sous leur constellation. Pour peut-être faire naitre des splits entre groupes, toujours dans ce même esprit de cohésion. Et c’est peut-être bien là ce qu’il manque trop souvent à Paris, prendre la scène et devenir enfin transgressiste (ce qu’elle nous avait toujours promis, et qu’elle n’avais jamais su faire). A la façon de pirates affreusement cool sabordant d'un seul coup: le cheap, les biens mauvaises conditions devenues habituelles, ... grâce à un débordement d’amour de la musique.
Et pour leur quatrième soirée, c’est la Flèche d’or qu’ils ont investi tel des cupidons maléfiques. Remplissant la salle d’un décor made home digne d’une 31 octobre des plus sombre.
La tête dans les toiles d’araignées donc, les gens sont arrivés par vagues successives presque fantomatiques. Enfin ça n'a pas duré longtemps puisque RADAR MEN FROM THE MOON ont fini par s'installer sur scène. Ces néerlandais maitrisent un set mi- shoegaze mi-noise sans jamais qu'on puisse entendre le son d’une corde vocale. Efficace et maitrisé avec finesse, les mélodies s'enchainant furent un bonheur non nié il faut l’avouer. Un moment trop court, mais il fallait bien laisser la place à la tête d’affiche tant attendu puisque THE MYRRORS faisait l’honneur de leur première date à UNDERGROUND TRANSMISSIONS. Par poésie on peut dire qu’assister au bal psychédélique des Myrrors fut semblable à un voyage sur un tapis volant. Un peu lancinant, rempli de turpitude, t’emmenant vers une douce folie ou chaque être évoluait dans une linéarité similaire sans jamais pour autant faire corps ensemble.
Une soirée ou il fallait aussi se laisser séduire par un coin de verrière ou tout un chacun pouvait s’offrir son quart d’heure de gloire en jouant avec des pédales et ainsi créer son rythme de soirée, se faire tirer les cartes pour apprendre que la fin du monde était pour bientôt...
A minuit le carosse underground fut bien loin de se transformer en citrouille. Nos esprits fumants et fumeux nous refusaient de revenir dans les affres du commun des mortels, pris dans le styx indomptable et essayer de revenir sur le rivage, en vain.
Nous avons été littéralement happé et c’est surement mieux ainsi…
En bref : Si tu n’en as pas encore entendu parler, tu ne vas plus pouvoir y réchapper longtemps. Prochaines dates:
Le 15 Novembre à l’inter: SONIC JESUS + 10000 RUSSOS + ELECTRIC RETRO SPECTRUM
Le 30 Janvier, à la Maroquinerie: SINGAPORE SLING + GUESTS