Itinéraire d'un enfant du soleil
Début Mars.
Au Walrus, injection minute du vaccin pop californien, à la chaine et sans ordonnance. La voix chaude de Mikal Cronin se joue de quelques accords plaqués sur une guitare sèche, et l'ensemble, comme un remède miracle, agit en un instant contre le joug des saisons. Le temps n'existe plus. Adieu vieil hiver gris, trottoirs humides et nez qui coule. Nous voilà ailleurs, très loin. Ici, au milieu des vinyles, dans l'odeur du café, on sent le sable coincé entre nos orteils, ce petit air chaud qui accompagne la vue sur Los Angeles au coucher du soleil. Tout les clichés sont là, on peut y aller.
Mikal Cronin s'installe dans la lignée de ces jeunes californiens doués de tout les talents, complexes et secrets, nés aux abords de la faille de San Andréas, terre fertile battant la cadence d'une génération, véritable brèche ouverte sur le cœur chaud de la sphère terrestre, libérant à chaque soubresauts une flopée de musiciens en devenir, avides de conquérir le reste du globe.
Il est un de ceux là. Et si vous ignoriez hier encore son existence, après ces quelques lignes, il aura probablement quelque chose de familier dont vous ne pourrez vous défaire.
Shannon Shaw (de Shannon & the Clams) confiait il y a quelques temps que c'était un jeune homme incroyablement doux et extrêmement timide. Cela nous saute aux yeux, rien n'aurait su mieux définir le musicien qui s'installe face à nous, pour nous présenter aujourd'hui MCIII, son troisième album. Heureusement, la musique est un excellent moyen de communication, et finalement, un moyen de transport comme un autre.
Aller express - et sans retour.
Départ : Paris, France.
Direction Laguna Beach, Californie.
Début du trip.
J'ai lu beaucoup de choses sur vous avant de venir, mais j'aimerais que vous vous présentiez avec vos propres mots. Qui est Mikal Cronin ?
Oh mon dieu… Hum… Par où commencer... Et bien, je fais de la musique depuis que je suis enfant, j'ai commencé à apprendre le piano très jeune, peut être à 4 ans, ma mère était musicienne. La musique a toujours fait partie de ma vie. J'ai monté mon premier groupe au lycée (avec Ty Segall, ndlr), on jouait dans des soirées surtout, c'était pour le fun, seulement pour nos potes, on n'a jamais joué devant un autre public à vrai dire.
A partir de quand avez vous su que vous vouliez faire ça, plus seulement pour vous amuser?
J'ai juste découvert que c'était ça qui me rendait heureux. De faire de la musique, je veux dire. J'étais très enthousiaste à l'idée de pouvoir jouer avec mes potes, monter des groupes, faire des shows, et puis que l'un dans l'autre, on montait d'autres groupes, et qu'on tournait de plus en plus, …
J'ai intégré le Californian Institute of Arts, après le lycée… J'ai été entouré par la musique toute ma vie, ça faisait donc sens pour moi. J'ai fini par écrire mes propres chansons, à faire de la musique pour moi, en combinant toutes les différentes expériences musicales que j'ai eu en une seule. Et puis, ce sont mes amis qui m'ont encouragé à franchir le pas, à enregistrer mon premier album, sur Trouble in Mind Records.
Vous jouez dans de nombreux groupes, mais au delà d'être un musicien, comment expliquez vous ce besoin d'avoir votre projet personnel ?
C'est arrivé naturellement, quand je me suis assis pour écrire. La chose la plus instinctive à été d'écrire des choses personnelles. C'est sorti comme ça. Je ne pouvais parler que de choses que je connaissais, que j'avais vécu. J'avais besoin que ce soit vrai, ça faisait sens pour moi de partager cela aini. Mais ce n'est pas simple de faire ça sous son propre nom et d'amener les gens dans ce monologue.
Vous composez seul et vous enregistrez tout seul, pourquoi ce besoin de travailler seul sur le processus de création ?
Parce que c'est fun ! C'est un challenge en fait, d'arranger chaque chose soi même et de jouer chaque instrument l'un après l'autre... C'est aussi une façon d'avoir un contrôle total sur l'ensemble du résultat. Je ne me perds pas à expliquer à chaque musicien ce que je cherche, comment faire sonner la basse par exemple. Je sais déjà exactement ce que je veux. Si je peux le faire, c'est la façon la plus rapide d'y arriver. J'ai toujours enregistré rapidement. Donc je contrôle... et surtout, ça m'amuse vraiment de pouvoir bidouiller tout ça moi même, c'est ce que je fais depuis toujours. Ca fait sens, ça m'amuse vraiment !
Vous jouez donc d'une multitude d'instruments...
Quand j'étais plus jeune, je m'amusais à trouver des instruments pas trop chers, et je voulais juste les faire sonner, qu'ils me permettent de faire sortir les sons que j'avais en tête. J'essaie. Je ne sais pas exactement jouer de tout ces instruments. Mais je les utilise. C'est comme ça que je vois la musique, ça me permet de continuer sans cesse à m'amuser avec. J'expérimente, je cherche, je joue. Je vois comment les instruments peuvent aller ensemble, et voir si je peux les utiliser ! Ca me permet aussi de rester éclectique, comme avec la tzura (instrument grec, ndlr) que j'ai trouvé par hasard et qui apporte un son nouveau.
Est ce que vos études vous ont aidées à composer la musique ?
Quand on pense à mélanger plusieurs instruments, il faut savoir comment les arranger ensemble, les mixer, leur trouver une place, créer un équilibre pour le morceau. C'est important d'avoir les connaissances nécessaires pour pouvoir le faire correctement. Mes études m'ont aidé pour ça.
Et puis, j'aime le processus de l'apprentissage, ça permet de rester curieux !
Ecrivez vous la musique avant les paroles ?
J'ecris la musique d'abord et les paroles ensuite au moins 95% du temps. Ca m'arrive rarement d'ecrire d'abord les paroles et de mettre la musique ensuite. C'est habituellement la dernière chose que je fais. Je connais la mélodie, la musique et j'essaie de trouver les paroles.
Comment vous sentez vous au sein de la scène californienne?
Il y a de nombreux et de très talentueux musiciens et j'ai la chance d’être ami avec une bonne partie d'entre eux, on joue de la musique ensemble, on monte des groupes ensemble sans cesse...
C'est peut être ça que le monde entier vous envie, vous ne vous arrêtez jamais !... Et vous êtes dans le partage!
On est tous intéressés par la même chose, la musique. Tout le monde veut jouer le plus possible alors on multiplie les projets et chacun y trouve son compte a droite a gauche, ça rend tout le monde très occupe mais toujours intéressé par tout ce qui peut être un peu nouveau au niveau du son, des influences, du matériel... On fini toujours par se retrouver dans les mêmes endroits, jouer de la musique et s'amuser, on se retrouve sur la route, en tournée. C'est une grande famille, des centaines de personnes et je me sens chanceux d’être tombe sur ces personnes, d'avoir atterri dans ce groupe.
Est ce que cela influence votre musique?
La plupart des trucs que j’écoute, c'est ce que font mes potes, et ça a forcement une influence sur ce que je fais ensuite. Ca me rend tellement heureux quand je vois mes amis faire de la bonne musique, ça me donne envie de rentrer chez moi et de faire la même chose! Ca permet de se dépasser. Et d'explorer des trucs qu'on aurait pas imagine trouver seul parfois aussi. Parfois, quand tu sais que tout tes potes sont en tournée ou en train de répéter avec leurs potes, t'es tout seul chez toi et la, tu sais que tu dois écrire une chanson pour faire partie du truc.
Tu parlais de ce que tu écoutais, mais justement, qu'est ce que tu écoutes?
Hum... Un peu de tout! J'aime beaucoup David Bowie ou George Harrison en ce moment, et puis, surtout ce que font mes potes, évidemment... Mes goûts.. En fait, je suis assez obsessionnel... Pendant une semaine ou deux, je peux écouter beaucoup un groupe ou une personne, et je puis je passe à autre chose. Mais je ne suis pas focalise sur un seul type de musique, c'est vraiment très varié.
Votre musique est malgré tout singulièrement différente de la scène californienne a laquelle on est habituée, allant du garage au surf. C'est plus pop, plus catchy. Cependant, MCIII est découpé - comme un vinyle - en deux parties et j'aimerai que vous m'expliquiez ce choix ?
J'ai toujours voulu faire un album concept mais je ne savais pas quand, ni comment. Je n'étais pas sur de vouloir faire un album complet ainsi., mais j'ai décidé de faire une sorte de face B qui serait le reflet fictionne et arrange d'événements passes dans ma vie auxquels j'essaie de donner un sens.. J'ai toujours repousse le moment de le faire, d'ecrire une sorte de nouvelle, pas un roman épique loin de la, mais une petite histoire sur des moments de ma vie, ou il y a eu beaucoup de changements, de bouleversements et ou je me suis retrouve a la croisée des chemins, et le chemin ou je suis maintenant, celui ou je suis ma passion pour la musique et ou je peux etre créatif et m'épanouir par ce biais. Ca a eté émotionnellement et physiquement difficile mais je pouvais en faire ressortir quelque chose que je pouvais ecrire une version plus longue, qui serait plus largement partagée.
6 morceaux donc, 6 pièces que vous allez jouer sur scène?
Je l'espère mais je ne suis pas encore sur. On a pas commence a répéter. Je sens qu'on devrait. On va voir comment. Ce sera une grosse partie de notre set si jamais nous le faisons et c'est tres différent du reste de l'album et de ma musique en général. Je ne sais pas! J'espère vraiment.
___
Qu'y a t il a rajouter, peut être quelques mots sur cet album pop solaire à venir, avec comme dans ses prédécesseurs, quelques mélodies qui vous trottent dans la tête. Ca passe comme une bouteille de rosé en plein mois de Juin, au retour des beaux jours.
Mais il manque a MCIII un petit quelque chose de profond et d'aérien, qu'on effleure du bout des doigts dans la fameuse seconde partie de l'album, plus personnelle.
Pour le reste, nous attendons de découvrir comment MCIII part en live, dans l'espoir de découvrir une belle et fraiche explosion pop qui viendrait alors couronner Mikal Cronin en jeune prodige pop californien.
Rendez vous donc à Nîmes, le 29 Mai, à Nantes le 30 ou à la Maroquinerie à Paris, le 3.
MCIII, Merge Records. Le 5 Mai
Au Walrus, injection minute du vaccin pop californien, à la chaine et sans ordonnance. La voix chaude de Mikal Cronin se joue de quelques accords plaqués sur une guitare sèche, et l'ensemble, comme un remède miracle, agit en un instant contre le joug des saisons. Le temps n'existe plus. Adieu vieil hiver gris, trottoirs humides et nez qui coule. Nous voilà ailleurs, très loin. Ici, au milieu des vinyles, dans l'odeur du café, on sent le sable coincé entre nos orteils, ce petit air chaud qui accompagne la vue sur Los Angeles au coucher du soleil. Tout les clichés sont là, on peut y aller.
Mikal Cronin s'installe dans la lignée de ces jeunes californiens doués de tout les talents, complexes et secrets, nés aux abords de la faille de San Andréas, terre fertile battant la cadence d'une génération, véritable brèche ouverte sur le cœur chaud de la sphère terrestre, libérant à chaque soubresauts une flopée de musiciens en devenir, avides de conquérir le reste du globe.
Il est un de ceux là. Et si vous ignoriez hier encore son existence, après ces quelques lignes, il aura probablement quelque chose de familier dont vous ne pourrez vous défaire.
Shannon Shaw (de Shannon & the Clams) confiait il y a quelques temps que c'était un jeune homme incroyablement doux et extrêmement timide. Cela nous saute aux yeux, rien n'aurait su mieux définir le musicien qui s'installe face à nous, pour nous présenter aujourd'hui MCIII, son troisième album. Heureusement, la musique est un excellent moyen de communication, et finalement, un moyen de transport comme un autre.
Aller express - et sans retour.
Départ : Paris, France.
Direction Laguna Beach, Californie.
Début du trip.
J'ai lu beaucoup de choses sur vous avant de venir, mais j'aimerais que vous vous présentiez avec vos propres mots. Qui est Mikal Cronin ?
Oh mon dieu… Hum… Par où commencer... Et bien, je fais de la musique depuis que je suis enfant, j'ai commencé à apprendre le piano très jeune, peut être à 4 ans, ma mère était musicienne. La musique a toujours fait partie de ma vie. J'ai monté mon premier groupe au lycée (avec Ty Segall, ndlr), on jouait dans des soirées surtout, c'était pour le fun, seulement pour nos potes, on n'a jamais joué devant un autre public à vrai dire.
A partir de quand avez vous su que vous vouliez faire ça, plus seulement pour vous amuser?
J'ai juste découvert que c'était ça qui me rendait heureux. De faire de la musique, je veux dire. J'étais très enthousiaste à l'idée de pouvoir jouer avec mes potes, monter des groupes, faire des shows, et puis que l'un dans l'autre, on montait d'autres groupes, et qu'on tournait de plus en plus, …
J'ai intégré le Californian Institute of Arts, après le lycée… J'ai été entouré par la musique toute ma vie, ça faisait donc sens pour moi. J'ai fini par écrire mes propres chansons, à faire de la musique pour moi, en combinant toutes les différentes expériences musicales que j'ai eu en une seule. Et puis, ce sont mes amis qui m'ont encouragé à franchir le pas, à enregistrer mon premier album, sur Trouble in Mind Records.
Vous jouez dans de nombreux groupes, mais au delà d'être un musicien, comment expliquez vous ce besoin d'avoir votre projet personnel ?
C'est arrivé naturellement, quand je me suis assis pour écrire. La chose la plus instinctive à été d'écrire des choses personnelles. C'est sorti comme ça. Je ne pouvais parler que de choses que je connaissais, que j'avais vécu. J'avais besoin que ce soit vrai, ça faisait sens pour moi de partager cela aini. Mais ce n'est pas simple de faire ça sous son propre nom et d'amener les gens dans ce monologue.
Vous composez seul et vous enregistrez tout seul, pourquoi ce besoin de travailler seul sur le processus de création ?
Parce que c'est fun ! C'est un challenge en fait, d'arranger chaque chose soi même et de jouer chaque instrument l'un après l'autre... C'est aussi une façon d'avoir un contrôle total sur l'ensemble du résultat. Je ne me perds pas à expliquer à chaque musicien ce que je cherche, comment faire sonner la basse par exemple. Je sais déjà exactement ce que je veux. Si je peux le faire, c'est la façon la plus rapide d'y arriver. J'ai toujours enregistré rapidement. Donc je contrôle... et surtout, ça m'amuse vraiment de pouvoir bidouiller tout ça moi même, c'est ce que je fais depuis toujours. Ca fait sens, ça m'amuse vraiment !
Vous jouez donc d'une multitude d'instruments...
Quand j'étais plus jeune, je m'amusais à trouver des instruments pas trop chers, et je voulais juste les faire sonner, qu'ils me permettent de faire sortir les sons que j'avais en tête. J'essaie. Je ne sais pas exactement jouer de tout ces instruments. Mais je les utilise. C'est comme ça que je vois la musique, ça me permet de continuer sans cesse à m'amuser avec. J'expérimente, je cherche, je joue. Je vois comment les instruments peuvent aller ensemble, et voir si je peux les utiliser ! Ca me permet aussi de rester éclectique, comme avec la tzura (instrument grec, ndlr) que j'ai trouvé par hasard et qui apporte un son nouveau.
Est ce que vos études vous ont aidées à composer la musique ?
Quand on pense à mélanger plusieurs instruments, il faut savoir comment les arranger ensemble, les mixer, leur trouver une place, créer un équilibre pour le morceau. C'est important d'avoir les connaissances nécessaires pour pouvoir le faire correctement. Mes études m'ont aidé pour ça.
Et puis, j'aime le processus de l'apprentissage, ça permet de rester curieux !
Ecrivez vous la musique avant les paroles ?
J'ecris la musique d'abord et les paroles ensuite au moins 95% du temps. Ca m'arrive rarement d'ecrire d'abord les paroles et de mettre la musique ensuite. C'est habituellement la dernière chose que je fais. Je connais la mélodie, la musique et j'essaie de trouver les paroles.
Comment vous sentez vous au sein de la scène californienne?
Il y a de nombreux et de très talentueux musiciens et j'ai la chance d’être ami avec une bonne partie d'entre eux, on joue de la musique ensemble, on monte des groupes ensemble sans cesse...
C'est peut être ça que le monde entier vous envie, vous ne vous arrêtez jamais !... Et vous êtes dans le partage!
On est tous intéressés par la même chose, la musique. Tout le monde veut jouer le plus possible alors on multiplie les projets et chacun y trouve son compte a droite a gauche, ça rend tout le monde très occupe mais toujours intéressé par tout ce qui peut être un peu nouveau au niveau du son, des influences, du matériel... On fini toujours par se retrouver dans les mêmes endroits, jouer de la musique et s'amuser, on se retrouve sur la route, en tournée. C'est une grande famille, des centaines de personnes et je me sens chanceux d’être tombe sur ces personnes, d'avoir atterri dans ce groupe.
Est ce que cela influence votre musique?
La plupart des trucs que j’écoute, c'est ce que font mes potes, et ça a forcement une influence sur ce que je fais ensuite. Ca me rend tellement heureux quand je vois mes amis faire de la bonne musique, ça me donne envie de rentrer chez moi et de faire la même chose! Ca permet de se dépasser. Et d'explorer des trucs qu'on aurait pas imagine trouver seul parfois aussi. Parfois, quand tu sais que tout tes potes sont en tournée ou en train de répéter avec leurs potes, t'es tout seul chez toi et la, tu sais que tu dois écrire une chanson pour faire partie du truc.
Tu parlais de ce que tu écoutais, mais justement, qu'est ce que tu écoutes?
Hum... Un peu de tout! J'aime beaucoup David Bowie ou George Harrison en ce moment, et puis, surtout ce que font mes potes, évidemment... Mes goûts.. En fait, je suis assez obsessionnel... Pendant une semaine ou deux, je peux écouter beaucoup un groupe ou une personne, et je puis je passe à autre chose. Mais je ne suis pas focalise sur un seul type de musique, c'est vraiment très varié.
Votre musique est malgré tout singulièrement différente de la scène californienne a laquelle on est habituée, allant du garage au surf. C'est plus pop, plus catchy. Cependant, MCIII est découpé - comme un vinyle - en deux parties et j'aimerai que vous m'expliquiez ce choix ?
J'ai toujours voulu faire un album concept mais je ne savais pas quand, ni comment. Je n'étais pas sur de vouloir faire un album complet ainsi., mais j'ai décidé de faire une sorte de face B qui serait le reflet fictionne et arrange d'événements passes dans ma vie auxquels j'essaie de donner un sens.. J'ai toujours repousse le moment de le faire, d'ecrire une sorte de nouvelle, pas un roman épique loin de la, mais une petite histoire sur des moments de ma vie, ou il y a eu beaucoup de changements, de bouleversements et ou je me suis retrouve a la croisée des chemins, et le chemin ou je suis maintenant, celui ou je suis ma passion pour la musique et ou je peux etre créatif et m'épanouir par ce biais. Ca a eté émotionnellement et physiquement difficile mais je pouvais en faire ressortir quelque chose que je pouvais ecrire une version plus longue, qui serait plus largement partagée.
6 morceaux donc, 6 pièces que vous allez jouer sur scène?
Je l'espère mais je ne suis pas encore sur. On a pas commence a répéter. Je sens qu'on devrait. On va voir comment. Ce sera une grosse partie de notre set si jamais nous le faisons et c'est tres différent du reste de l'album et de ma musique en général. Je ne sais pas! J'espère vraiment.
___
Qu'y a t il a rajouter, peut être quelques mots sur cet album pop solaire à venir, avec comme dans ses prédécesseurs, quelques mélodies qui vous trottent dans la tête. Ca passe comme une bouteille de rosé en plein mois de Juin, au retour des beaux jours.
Mais il manque a MCIII un petit quelque chose de profond et d'aérien, qu'on effleure du bout des doigts dans la fameuse seconde partie de l'album, plus personnelle.
Pour le reste, nous attendons de découvrir comment MCIII part en live, dans l'espoir de découvrir une belle et fraiche explosion pop qui viendrait alors couronner Mikal Cronin en jeune prodige pop californien.
Rendez vous donc à Nîmes, le 29 Mai, à Nantes le 30 ou à la Maroquinerie à Paris, le 3.
MCIII, Merge Records. Le 5 Mai