Marlon Williams Tan Color Vinyl (Dead Oceans) // Par La garçonne
Marion Williams est un jeune songwritter néo-zélandais, qui, contrairement aux apparences, n’est ni un chercheur d’or, ni un jeune oisillon tombé du nid.
Non, il s’avère que Marlon Williams a juste collaboré en 2011 avec Delaney Davidson autour de l’histoire secrète de la Country. Puis il partira s’installer en terre australe entreprendre sa carrière, tout seul comme un grand. Pour autant Marlon Williams ne laisse pas derrière lui ses influences. D’une chorale abyssale qui raisonne, aux sons de PJ Harvey et ses pairs, en passant par les coutumes Maori imprégnées dans son sang en silence.
Tout raisonne harmonieusement pour ne devenir aujourd’hui que la jolie country blues de Marlon.
L’album débute sur Hello miss lonesome, un faux-air de bande-son sorti de chez Tarantino, etc’est d’ailleurs peut-être la seule. Ca a l’air de tout sauf d’un hasard joué aux dés.
Marlon Williams profite sauvagement de l’occasion pour te faire rentrer sans ménage dans ses ballades qu’il peint comme des paysages sauvages.
L’ensemble du LP ressemble à quelque chose près à ceci : s’assoir dans un vieux canapé, fermer les yeux paisiblement. Puis sentir l’esprit d’un Williams entre puissance et délicatesse te caresser le visage. Laisser arriver les grands espaces qui s’ouvrent à toi. Pas de ces promenades ou tu meurs de soif, ni celles où tes pieds te font souffrir. Plutôt celles où tu te sens en lévitation, la temporalité s’effondre et tu n’es plus étriqué, car les frontières de l’horizon sont sans limites.
Arrive au juste moment Im lost without you. Peut-être est-ce l’attendue balade introspective dans la nuit éclairée. A bout de souffle se laisser tomber, mais ne jamais atteindre le sol, les yeux puissamment attirés par les astres. Ce sera celle là même qui te donnera l’envie d’aller jusqu’au bout sans broncher, et appuyer inlassablement sur repeat.
Mettre notre vie dans sa musique, en attendant le moment où l’air sera redevenu assez doux pour se lever et reprendre le cours de nos vies.
Non, il s’avère que Marlon Williams a juste collaboré en 2011 avec Delaney Davidson autour de l’histoire secrète de la Country. Puis il partira s’installer en terre australe entreprendre sa carrière, tout seul comme un grand. Pour autant Marlon Williams ne laisse pas derrière lui ses influences. D’une chorale abyssale qui raisonne, aux sons de PJ Harvey et ses pairs, en passant par les coutumes Maori imprégnées dans son sang en silence.
Tout raisonne harmonieusement pour ne devenir aujourd’hui que la jolie country blues de Marlon.
L’album débute sur Hello miss lonesome, un faux-air de bande-son sorti de chez Tarantino, etc’est d’ailleurs peut-être la seule. Ca a l’air de tout sauf d’un hasard joué aux dés.
Marlon Williams profite sauvagement de l’occasion pour te faire rentrer sans ménage dans ses ballades qu’il peint comme des paysages sauvages.
L’ensemble du LP ressemble à quelque chose près à ceci : s’assoir dans un vieux canapé, fermer les yeux paisiblement. Puis sentir l’esprit d’un Williams entre puissance et délicatesse te caresser le visage. Laisser arriver les grands espaces qui s’ouvrent à toi. Pas de ces promenades ou tu meurs de soif, ni celles où tes pieds te font souffrir. Plutôt celles où tu te sens en lévitation, la temporalité s’effondre et tu n’es plus étriqué, car les frontières de l’horizon sont sans limites.
Arrive au juste moment Im lost without you. Peut-être est-ce l’attendue balade introspective dans la nuit éclairée. A bout de souffle se laisser tomber, mais ne jamais atteindre le sol, les yeux puissamment attirés par les astres. Ce sera celle là même qui te donnera l’envie d’aller jusqu’au bout sans broncher, et appuyer inlassablement sur repeat.
Mettre notre vie dans sa musique, en attendant le moment où l’air sera redevenu assez doux pour se lever et reprendre le cours de nos vies.