Madcaps (Howlin Banana / Beast Records) // par Laetitia Lacour
Il n’y a plus de doute, Howlin Banana est en passe de devenir notre Burger Records national. Et hormis la météo, la France commence sérieusement à taquiner la Californie. Après Travel Check, Kaviar Special, Dusty Mush, Quetzal Snakes, Mountain Bike et plus récemment Volage, c’est au tour des Madcaps de jouer au jeu du premier LP zéro défaut. Le crédo d’Howlin Banana : du garage pop 60’s doté de supers mélodies imparables. Formés en 2013, les rennais de Madcaps sont nés de la volonté de Thomas Dahyot (ex Spadassins) : oui, celui avec les fameuses rouflaquettes et son physique qui paraît avoir été pondu il y a 50 ans. Ce professeur d’anglais a minutieusement choisi la crème des musiciens rencontrés dans des concerts pour former un groupe, qui avec la sortie de son premier LP le 30 mars prochain, frôle la quasi perfection.
Carrément déjà bien accueilli lors de la sortie de leur EP en avril 2014, on ne doutait pas trop sur la qualité d’un futur album. 10 titres, 10 tubes potentiels de rock ado gorgé de fuzz qui pullulent d’influences : dans la veine des débuts des Stones, Who, Beatles et autres Kinks.
La racoleuse première piste « I knew it all » ne vous laisse pas le choix : vous savez que cet album va vous plaire. Et puis il y a même de la flûte, qui lui rajoute ce petit truc en plus, indescriptible, comme dans le Strawberry Fields Forever des Beatles.
Si certains titres dépotent sévère, (l’excellente « High School Trouble maker » ou « Haunted house ») et méritent de voir rapidement ce que ça donne en live, il y a aussi un pacson de ballades entêtantes fichtrement bien construites avec guitares 12 cordes, claviers lancinants, cris rageurs et des chœurs volubiles de whou hou hou qui vous enveloppent le cerveau dès la première note : « Moon Night » (dotée d’un clip nostalgico-suranné façon Allah-Las) et la sublime « Nothing to do » au riff d’intro diaboliquement collant. Un truc à siffloter toute la journée.
Petit détail : si vous avez aimé Volage, vous allez adorer The Madaps. Pour l’anecdote, l’album a été mixé par Paul Rannaud, leur chanteur grunge-hippie, et ça s’entend très très clairement.
En conclusion, examen écrit réussi haut la main avec mention très bien. Passage à l’oral à la Mécanique Ondulatoire, le 10 avril.
Carrément déjà bien accueilli lors de la sortie de leur EP en avril 2014, on ne doutait pas trop sur la qualité d’un futur album. 10 titres, 10 tubes potentiels de rock ado gorgé de fuzz qui pullulent d’influences : dans la veine des débuts des Stones, Who, Beatles et autres Kinks.
La racoleuse première piste « I knew it all » ne vous laisse pas le choix : vous savez que cet album va vous plaire. Et puis il y a même de la flûte, qui lui rajoute ce petit truc en plus, indescriptible, comme dans le Strawberry Fields Forever des Beatles.
Si certains titres dépotent sévère, (l’excellente « High School Trouble maker » ou « Haunted house ») et méritent de voir rapidement ce que ça donne en live, il y a aussi un pacson de ballades entêtantes fichtrement bien construites avec guitares 12 cordes, claviers lancinants, cris rageurs et des chœurs volubiles de whou hou hou qui vous enveloppent le cerveau dès la première note : « Moon Night » (dotée d’un clip nostalgico-suranné façon Allah-Las) et la sublime « Nothing to do » au riff d’intro diaboliquement collant. Un truc à siffloter toute la journée.
Petit détail : si vous avez aimé Volage, vous allez adorer The Madaps. Pour l’anecdote, l’album a été mixé par Paul Rannaud, leur chanteur grunge-hippie, et ça s’entend très très clairement.
En conclusion, examen écrit réussi haut la main avec mention très bien. Passage à l’oral à la Mécanique Ondulatoire, le 10 avril.