« Une Maroquinerie en feu pour le récital des Night Beats ! » // Par Super Poncho
Gonzai Night | Night Beats | Paris – La Maroquinerie | 29 janvier 2016
Quand l'un (le) des meilleurs magazines musicaux du moment organise une petite sauterie, on sait à quoi s'attendre ! En invitant les trois trublions de Night Beats, le jour même de la sortie de leur troisième LP Who sold my generation, Gonzai tient les paris pour une soirée haute en couleurs ! Accompagné d'Avenue Zero, nouveau projet du groupe Magnetix et de Narco Terror, le groupe de Seattle vient défendre leur nouvel album !
21h, je débarque dans la Maroquinerie !
Peu de temps après, le trio Avenue Zero entre en scène. Le groupe est issu de la fusion des Bordelais de Magnetix et d'Antoine de la Secte du Futur. Portés par la frappe lourde de la batteuse, leurs titres sont de véritables déflagrations ! Le guitariste, sorte de Tim Presley grisonnant, inonde la salle de ses douces paroles ! (On pense à ce magnifique titre dédié à sa maman...!) Avant même le résultat de leur deuxième chanson Pile ou face, ils remportent la mise et sont adoubés par le public ! Leurs compos, mix de reverb, disto et synthés sont d'une efficacité folle ! Les ultimes chansons du set voient le clavier prendre les reines avec un son qui ne serait pas sans rappeler les Slagmasklubben !
La dernière chanson, tel un thème de jeu vidéo, nous fait parcourir un monde inconnu. Cette conclusion nous emmène alors au stage suivant pour affronter le boss final : Night Beats.
Je vous cache pas que voir les Night Beats est quelque chose de particulier pour moi. Leur chanson Puppet on a string est certainement le premier titre de cette nouvelle scène de la côte ouest que j'ai écouté. 5 ans après leur premier album, je les vois enfin en concert !
Après le batteur et le bassiste, c'est Danny Lee-Blackwell qui entre en scène. Quelques heures plus tôt, j'étais avec les Blondi's Salvation et à l'évocation du leader des Night Beats, un des membres me disait : "le Danny à la guitare, c'est quelque chose !". Le mec suinte le charisme par bidons de 5 livres ! Avec son allure de guérillero, il entame le set par la première chanson du nouvel album, Celebration #1.
A partir de là, c'est le début d'un récital. Il y a un peu moins d'un an, j'avais assisté au concert de Radio Moscow. Parker Griggs avait réalisé une prestation de haut vol mais avec Danny, c'est encore autre chose ! Une virtuosité mélodique. Pour tout vous dire, j'ai passé plusieurs morceaux à observer ses mimiques. A plusieurs moments, il regardait sur sa gauche, comme possédé ! J'y ai vu les plus belles transes musicales du rock, tel Hendrix à Monterey ou Clapton à Farewell ! Il est de cette trempe-là ! Pendant un peu moins d'une heure, les Night Beats vont dérouler le fil de leur nouvel album.
Power Child, No Cops, Right/Wrong, Sunday Mourning, tout est exécuté à la perfection ! Peut être un peu trop... En effet, quand on connaît la maîtrise qu'a Danny de son instrument, on serait curieux de voir des envolées encore plus expérimentales, presque transcendantales !
Mais avec les deux dernières chanson, me voilà comblé ! Tout d'abord, une incroyable version de Puppet on a string (« Puppet on a string haaaaaaaaaaaahaaaaaaaaaaa ») Ça faisait tellement de temps que je l'attendais celle-là !
Et ce rappel avec Egypt Berry...! A coup sur le chef d'œuvre du dernier album ! Ce rythme impulsé par la batterie me laisse à genoux ! Et ce break tout droit venu d'une autre planète ! Magnifique !
Vraiment une super soirée, merci Gonzai pour cette belle découverte avec Avenue Zéro et le plaisir non feint d'avoir enfin vu les Night Beats en live ! Pour reprendre le thème de l'ultime chanson de ce dernier, on est en droit de se demander si les Night Beats, telles les pyramides égyptiennes ne seraient pas l'une des sept merveilles du rock contemporain ?
Quand l'un (le) des meilleurs magazines musicaux du moment organise une petite sauterie, on sait à quoi s'attendre ! En invitant les trois trublions de Night Beats, le jour même de la sortie de leur troisième LP Who sold my generation, Gonzai tient les paris pour une soirée haute en couleurs ! Accompagné d'Avenue Zero, nouveau projet du groupe Magnetix et de Narco Terror, le groupe de Seattle vient défendre leur nouvel album !
21h, je débarque dans la Maroquinerie !
Peu de temps après, le trio Avenue Zero entre en scène. Le groupe est issu de la fusion des Bordelais de Magnetix et d'Antoine de la Secte du Futur. Portés par la frappe lourde de la batteuse, leurs titres sont de véritables déflagrations ! Le guitariste, sorte de Tim Presley grisonnant, inonde la salle de ses douces paroles ! (On pense à ce magnifique titre dédié à sa maman...!) Avant même le résultat de leur deuxième chanson Pile ou face, ils remportent la mise et sont adoubés par le public ! Leurs compos, mix de reverb, disto et synthés sont d'une efficacité folle ! Les ultimes chansons du set voient le clavier prendre les reines avec un son qui ne serait pas sans rappeler les Slagmasklubben !
La dernière chanson, tel un thème de jeu vidéo, nous fait parcourir un monde inconnu. Cette conclusion nous emmène alors au stage suivant pour affronter le boss final : Night Beats.
Je vous cache pas que voir les Night Beats est quelque chose de particulier pour moi. Leur chanson Puppet on a string est certainement le premier titre de cette nouvelle scène de la côte ouest que j'ai écouté. 5 ans après leur premier album, je les vois enfin en concert !
Après le batteur et le bassiste, c'est Danny Lee-Blackwell qui entre en scène. Quelques heures plus tôt, j'étais avec les Blondi's Salvation et à l'évocation du leader des Night Beats, un des membres me disait : "le Danny à la guitare, c'est quelque chose !". Le mec suinte le charisme par bidons de 5 livres ! Avec son allure de guérillero, il entame le set par la première chanson du nouvel album, Celebration #1.
A partir de là, c'est le début d'un récital. Il y a un peu moins d'un an, j'avais assisté au concert de Radio Moscow. Parker Griggs avait réalisé une prestation de haut vol mais avec Danny, c'est encore autre chose ! Une virtuosité mélodique. Pour tout vous dire, j'ai passé plusieurs morceaux à observer ses mimiques. A plusieurs moments, il regardait sur sa gauche, comme possédé ! J'y ai vu les plus belles transes musicales du rock, tel Hendrix à Monterey ou Clapton à Farewell ! Il est de cette trempe-là ! Pendant un peu moins d'une heure, les Night Beats vont dérouler le fil de leur nouvel album.
Power Child, No Cops, Right/Wrong, Sunday Mourning, tout est exécuté à la perfection ! Peut être un peu trop... En effet, quand on connaît la maîtrise qu'a Danny de son instrument, on serait curieux de voir des envolées encore plus expérimentales, presque transcendantales !
Mais avec les deux dernières chanson, me voilà comblé ! Tout d'abord, une incroyable version de Puppet on a string (« Puppet on a string haaaaaaaaaaaahaaaaaaaaaaa ») Ça faisait tellement de temps que je l'attendais celle-là !
Et ce rappel avec Egypt Berry...! A coup sur le chef d'œuvre du dernier album ! Ce rythme impulsé par la batterie me laisse à genoux ! Et ce break tout droit venu d'une autre planète ! Magnifique !
Vraiment une super soirée, merci Gonzai pour cette belle découverte avec Avenue Zéro et le plaisir non feint d'avoir enfin vu les Night Beats en live ! Pour reprendre le thème de l'ultime chanson de ce dernier, on est en droit de se demander si les Night Beats, telles les pyramides égyptiennes ne seraient pas l'une des sept merveilles du rock contemporain ?