Fort intérieur (Planète interdite, 2015) // Par bingO
De Dans ta bouche (titre d'ouverture du premier album en 1984) à Sur tes lèvres (premier de celui-ci), il s'est passé moult choses pour les Soucoupes Violentes. Des histoires de groupe (nombreux changements de line up), des addictions diverses (d'où la nouvelle chanson Johnny Tonnerre ?), des disparitions, des trajectoires qui s'inversent (l'ami fidèle Didier Wampas est désormais véritablement devenu un roi), une (trop) longue interruption, de 1991 à 2007... Mais, guitares en mains, Stéphane Guichard est à nouveau aux commandes du vaisseau.
Si le précédent album (S'attendre au pire, 2009) était surprenant et réussi, celui-ci est encore plus convaincant : sens de la formule toujours percutant (on parle désormais de punchlines), efficacité de l'urgence musicale, fidélité aux influences (garage rock 60's, black rhythm'n'blues, Ronnie Bird, Dutronc...). La basse est tranchante, les guitares cinglent, et la voix toujours singulière. Ne reste plus qu'à se laisser envoûter par l'orgue.
Depuis peu, Nineteen something (label d'Eric -Thugs- Sourice), réédite en version digitale toute la discographie du groupe. C'est alors l'occasion d'admirer la haute tenue des compositions (rien à jeter ! ), de saluer la cohérence du propos et de s'extasier devant la qualité des productions (réalisées par feu Marc -Wampas- Police, Yves -Coronados- Calvez et même Elliott Murphy... excusez du peu ! ).
Dès leur premier 45t. (Mercenaire, bien évidemment hors de prix sur le marché des spéculateurs vampires du web), ce groupe était un ovni. Il le demeure d'autant plus à l'heure où jouer dans un garage band est avant tout une mode (pour le meilleur et surtout pour le pire) et relève de la pose (beau matériel vintage, mais quid des chansons les jeunots ? ).
Sans aigreur ni cynisme, Mister Guichard reste Le mec le plus cool de la terre et garde le cap. La preuve sous peu, avec une interview réalisée le 27 novembre 2015 au Mistral Palace - Valence.
Keep on rockin' Stephane !
bingo, 03/05/2016
Lire aussi : article La France souterraine #002 (24/10/2018)
Si le précédent album (S'attendre au pire, 2009) était surprenant et réussi, celui-ci est encore plus convaincant : sens de la formule toujours percutant (on parle désormais de punchlines), efficacité de l'urgence musicale, fidélité aux influences (garage rock 60's, black rhythm'n'blues, Ronnie Bird, Dutronc...). La basse est tranchante, les guitares cinglent, et la voix toujours singulière. Ne reste plus qu'à se laisser envoûter par l'orgue.
Depuis peu, Nineteen something (label d'Eric -Thugs- Sourice), réédite en version digitale toute la discographie du groupe. C'est alors l'occasion d'admirer la haute tenue des compositions (rien à jeter ! ), de saluer la cohérence du propos et de s'extasier devant la qualité des productions (réalisées par feu Marc -Wampas- Police, Yves -Coronados- Calvez et même Elliott Murphy... excusez du peu ! ).
Dès leur premier 45t. (Mercenaire, bien évidemment hors de prix sur le marché des spéculateurs vampires du web), ce groupe était un ovni. Il le demeure d'autant plus à l'heure où jouer dans un garage band est avant tout une mode (pour le meilleur et surtout pour le pire) et relève de la pose (beau matériel vintage, mais quid des chansons les jeunots ? ).
Sans aigreur ni cynisme, Mister Guichard reste Le mec le plus cool de la terre et garde le cap. La preuve sous peu, avec une interview réalisée le 27 novembre 2015 au Mistral Palace - Valence.
Keep on rockin' Stephane !
bingo, 03/05/2016
Lire aussi : article La France souterraine #002 (24/10/2018)