Le cheval étincelant de Troy VON BALTHAZAR

Interview en V.F (2021/22)
                    Depuis le début des années 2000, en marge de son groupe CHOKEBORE, l'hawaïen Troy VON BALTHAZAR produit de magnifiques disques, le plus souvent enregistrés en catimini. Outre le fait d'écouter ses joyaux dans des versions revisitées en groupe, le récent concert donné dans une salle lyonnaise a permis à l'un de nos reporters de l'interviewer.


XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX


          Les dimanches sont des jours propices au spleen et à l'introspection. Mais ce n'était définitivement pas le cas le 21 novembre dernier : direction L'Epicerie Moderne à Feyzin pour (enfin ! ) renouer avec les concerts. Au programme, une Shannon WRIGHT en solitaire et un Troy VON BALTHAZAR accompagné par un backing band angoumoisin. L'occasion était trop belle pour ne pas s’entretenir avec l'auteur d'un des plus beaux disques de l'année, Courage, mon amour !, que bingO a très justement décrit comme l'héritier naturel du rock lofi de Mark LINKOUS (SPARKLEHORSE).

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
E N T R E T I E N     ////     E N T R E T I E N     ////     E N T R E T I E N 
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

tvb3_500.jpg

"J'écris juste pour ma rédemption personnelle"

Troy, c'est un grand plaisir que de t'interviewer 18 ans après notre premier entretien. C'était juste avant ton premier concert en solo. Te souviens-tu de ce jour ?

J'avais joué ici ?

Non, c'était à Rennes, dans un bar.

Tu sais quoi, il me semble que oui. Je me souviens d'avoir joué dans un petit bar et d'être rentré à l’hôtel après, très très heureux. C'était très cool.

As-tu senti que cela ouvrait une nouvelle ère dans ta vie après CHOKEBORE ?

C'était un rêve que de pouvoir tourner avec un sac et une guitare sur mon dos et j'ai pu le réaliser.

Peux-tu nous expliquer pourquoi il y a un lien si fort entre toi et la France ? Tu vis dans la Creuse, tu es chez Vicious Circle, un label bordelais et l'album live de CHOKEBORE a été enregistré à Saint Malo...

Je ne sais pas... Quand CHOKEBORE est venu en France pour la première fois, nous nous sommes fait de très bons amis à Paris. Des gens super sympas, ils étaient une dizaine. Il y avait des couples, des musiciens et des fans de musique. Ils étaient adorables et je me suis fait beaucoup d'amis ici au départ et ça a continué depuis. On a continué à revenir en France et aimer ça, voir nos amis et finir par travailler avec un label ici. On tournait dans beaucoup d'endroits différents, mais on a toujours eu le sentiment que la France était l'endroit où se trouvaient nos amis.

De tes deux premiers concerts solo, je me rappelle surtout de la façon dont le public était très respectueux. Je ne sais pas si tout le monde comprenait ce que tu chantais, mais tout le monde laissait ta musique les submerger.

Avec CHOKEBORE ?

Non, pour tes concerts en solo. Je ne pense pas qu'on pouvait entendre des gens parler par dessus CHOKEBORE la plupart du temps.

C'est magnifique quand ça arrive ces moments où tout le monde est silencieux quand tu joues une chanson. Tu lèves les yeux et tu te rends compte qu'il y a des gens qui t'écoutent et qu'ils sont à l'intérieur d'eux-même. C'est ce qu'il y a de mieux car je suis aussi à l'intérieur de moi-même quand je joue. C'est une belle façon de communiquer.

En parlant de la France, comment est né le EP que tu as enregistré avec H-BURNS ?

On s'est connu via une amie commune, Adeline FARGIER (BLACK PINE, CAT POWER). On se connaît depuis très longtemps et elle m'a parlé de son ami H-BURNS, que j'ai ensuite rencontré à travers la musique. Il était à Los Angeles et je me suis retrouvé à faire des chœurs sur un de ses morceaux. Il a fait la première partie d'un concert de CHOKEBORE à Paris. Plein de choses amicales comme ça à travers les ans.

Vous avez tous les deux un amour commun pour Leonard COHEN, que tu évoques sur un des morceaux de ton nouvel album. J'ai récemment appris que tu avais vécu chez lui ?

Oui, pendant de nombreuses années.

Tu peux nous en dire plus ?

C'est une famille très très gentille. C'était un homme très sympathique.

Combien de temps as-tu vécu chez lui ?

Je vivais à Los Angeles et j'ai rendu mon appartement pour passer la moitié de l'année en Europe, et une fois l'hiver venu, je retournais là-bas parce que j'y ai beaucoup d'amis. Je m'installais chez lui chaque année pendant une quinzaine d'années. Des gens super sympas.

Ça n'était pas intimidant de partager ton quotidien avec lui ?

Je ne le voyais pas comme ça, c'est une être humain comme toi et moi et il était très cool à vrai dire. Il était très drôle et très intelligent, c'était toujours super de pouvoir discuter avec lui. C'était clairement une personne très intéressante. Il n'était pas intimidant et j'ai beaucoup aimé ces moments.

Est-ce qu'il t'a appris des choses ?

Je me souviens que je travaillais sur ce morceau et on s'est retrouvé pour le dîner. Il m'a demandé si je travaillais sur quelque chose et je lui ai répondu « Oui, je travaille sur une chanson mais je n'arrive pas à finir les paroles. Je suis dessus depuis très longtemps, mais je vais finir par mettre des textes à la con juste pour pouvoir finir le morceau ». Il m'a alors dit « Tu sais quoi ? Prends ton temps, les mots sont très importants ». Comme c'était lui qui me disait ça, je l'ai écouté : « Aaah, ok ! ». Depuis, je fais en sorte qu'aucune de mes paroles ne soit jetables. Même si je suis en France et que la plupart des gens ne comprennent pas ce que je chante, c'est important pour moi.

Penses-tu à ce public quand tu écris en te concentrant aussi sur le rythme et la sonorité de tes textes ?

Non, pas du tout. Je n'écris pas pour les autres. J'écris juste pour ma rédemption personnelle.

tvb6_500.jpg
tvb6_500.jpg, by Bingo

"J'ai besoin de déglinguer ces chansons, car je suis déglingué"

Tu enregistres la plupart de tes disques à la maison. Est-ce par nécessité ou bien est-ce que tu préfères ça à te retrouver en studio ?

En gros je n'avais pas assez d'argent pour me payer un studio. J'ai un ami qui mixait une de mes chansons et j'étais tellement obsédé par les détails que je l'appelais un million de fois en lui demandant de changer des choses, je lui faisais pêter les plombs. Il m'a dit « Tu sais quoi Troy ? Je pense que tu devrais apprendre à faire ça toi-même. Vu ta personnalité, ça aurait plus de sens ». C'est donc ce que j'ai fait. À vrai dire, c' était une excellente idée. Je me suis pris au jeu. Même à l'époque de CHOKEBORE, j'étais déjà intéressé par ça mais je n'avais aucune compétence à ce niveau. Il y a des chansons comme Where is the assassin, enregistrée au piano sur un 4 pistes, Days of nothing également. Donc on intégrait des éléments lofi dans la musique de CHOKEBORE. Mais la majorité des morceaux était enregistrée en studio. Maintenant, j'adore le faire. Quand j'écris une chanson, je l'enregistre en même temps. C'est un processus où je m’assois et j’appuie sur le bouton d'enregistrement et ça devient une chanson. C'est très frais et la plupart du temps, je ne joue une partie de piano ou de guitare qu'une fois et c'est tout. La plupart du temps je ne me rappelle même pas de ce que j'ai fait. Il faut que j'y retourne pour réapprendre à le jouer. Le moment où je l'ai enregistré est ce que vous entendez sur le disque. C'est cool, ça me plaît beaucoup. C'est un aspect très cool parce que ça n'est pas parfait, comme nous tous.

Je suis d'accord avec toi. Il semble que tu prennes plaisir en ayant des morceaux qui ne sont pas polis. J'irais même jusqu'à dire que tu essaies parfois de saloper tes chansons.

Et bien, oui, c'est une façon d'approcher la musique. C'est une forme d'expression. Ça pourrait être la peinture ou l'écriture. Pour moi, c'est la musique et je veux exprimer ces chansons dans ma tête et je ne veux pas sonner comme d'autres gens. Je veux qu'elle sonnent comme moi. Je ne suis pas parfait, j'ai donc besoin de déglinguer ces chansons, car je suis déglingué.

En parlant d'enregistrement, comment considères-tu qu'une chanson est finie ? Je te pose cette question en pensant à Snow, ce morceau de CHOKEBORE qui a évolué sur scène au fil du temps, jusqu'à devenir un morceau différent, White white snow, beaucoup plus calme.

C'est quelque chose de très dur à faire quand tu es seul. Avec un groupe, quand tu as trois ou quatre autres types, tu peux leur demander si le morceau est fini. Mais quand tu es seul, tu n'as personne à qui poser la question. Je m'en suis rendu compte quand j'ai enregistré mon premier album solo. J'étais dans le studio d'un ami dans sa maison et je me suis dit « Et merde, je n'ai personne à qui demander ça. Est-ce que ça sonne bien ou est-ce que c'est nul ? Je n'en ai absolument aucune idée ». Du coup, tu finis par développer ce muscle qui te permet d'accéder à tes sentiments, et tu sais alors quand la chanson est terminée. Quand tu as ce sentiment, tu ne le remets pas en question. Tu peux continuer, mais il faut que tu fasses confiance à ce sentiment. Je lui fais confiance et je sais quand m'arrêter, et c'est ok.

Il y a quand même des morceaux que vous avez réenregistrés avec CHOKEBORE...

Ça m'arrive encore de le faire des fois. Par exemple, sur la route pour arriver ici aujourd'hui, j'écoutais une chanson que j'ai enregistrée pour mon prochain album et je ne l'ai ps trouvée assez bonne. Je pense que je vais devoir la découper ou l'enregistrer de façon différente. Ce n'est pas grave, c'est amusant. Là, je n'ai pas l'impression qu'elle soit complète. Il lui manque les bonnes émotions.

Y a-t-il des gens à qui tu peux poser la question désormais ?

Ça m'arrive de temps en temps mais c'est généralement une mauvaise idée. Je dois poser cette question à moi-même. Encore une fois, je fais tout ça pour moi. C'est juste une expression personnelle, je n'essaye pas d'en retirer quoi que ce soit. Je ne fais pas ça pour devenir célèbre ou me faire des millions d'euros. J'essaye de passer ma vie à faire de la musique parce que c'est ce que j'adore faire. Je me pose la question à moi-même car ça me permet de m'approcher le plus possible de qui je suis.

tvb11_salut_500.jpg
tvb11_salut_500.jpg, by Bingo

"Les journées sont longues quand tu ne parles à personne
                                                     et que tu es seul à la campagne"

La nostalgie est-elle importante pour toi ? Le premier morceau de ton album, Black black est aussi le titre d'un album de CHOKEBORE et tu postes parfois des relectures de vieux morceaux du groupe sur les réseaux sociaux : tu apprécies de retourner dans le passé ?

Oui, j'aime ça. Je regarde en arrière. Mais ça n'est pas une bonne chose à faire, c'est une sale manie. Ca ne t'embête pas si on continue cette interview au stand merchandising que je puisse vendre mes disques ?

Aucun souci. Ça ne vous a pas empêché de ressortir les premiers albums de CHOKEBORE. Tu as été impliqué dans ces ressorties ?

Oui, on a essayé de faire revenir ces disques au monde parce que beaucoup de gens me le demandaient. Je voulais juste les ramener à la vie un petit peu.

Y a-t-il des plans pour ressortir le reste de la discographie du groupe ?

Oui, probablement. Je pense qu'on va essayer de faire ça et mettre les morceaux des derniers disques sur les sites de streaming. Ça prend énormément de temps. On a fait quelques disques jusque là et ça serait super de pouvoir faire le reste. Ça dépend de beaucoup de choses. Vicious Circle sera peut-être de la partie, je ne suis pas sûr. Mais c'est quelque chose qui reste dans un coin de nos têtes.

Pour en revenir à ta carrière solo, j'ai le sentiment que tes deux derniers albums sont plus optimistes que les précédents, qu'en penses-tu ?

Oui, bien sûr. Je suis d'accord. J'ai voulu exprimer le fait que je vais mieux maintenant parce que mes albums sont une représentation honnête de mon monde intérieur. Vivre à la campagne a donné plus d'espace et de temps à ma musique. Je voulais exprimer ça musicalement. Pour Knights of something, je vivais dans un minuscule appartement à Berlin où je devenais dingue et ça s'entend sur le disque. Mais de me retrouver à la campagne a complètement enlevé ce côté claustrophobe. J'ai passé des moments merveilleux à juste profiter du processus d'enregistrement. Et d'avoir du temps.

Tu vis dans la Creuse, qui est en gros un vaste désert. À quoi ressemblent tes journées ?

Je me réveille en pensant à une chanson sur laquelle je veux travailler. Je m'asseois sur mon lit et la première chose que je vois est mon matériel pour enregistrer, mes pédales de guitare, etc. Je passe alors toute ma journée à travailler sur une chanson. De fois, je peux y passer toute la journée et n'arriver à rien. C'est quelque chose que tu ne peux pas forcer. Les journées sont longues quand tu ne parles à personne et que tu es seul à la campagne. À 10H30 le soir, je peux en avoir vraiment marre du morceau, après avoir passé la journée sur mon piano, alors je regarde un film idiot. À 11H30 je vais à la cuisine pour me faire un verre d'eau et je finis par entendre le morceau, alors je me rue sur mon piano. Tout ça parce que mon esprit est enfin détendu, la chanson est là. Il n'y a pas de pression si je ne me force pas, c'est naturel. Ça me choque toujours, même si ça arrive très souvent. D'autres fois, je vais aller me balader tout seul pour travailler sur mes textes, des fois dans le seul but de trouver des mots accrocheurs pour une phrase dans un morceau. Des fois, j'arrive à les attraper. À l'heure de me coucher, si j'ai enregistré ne serait-ce qu'une note ou une phrase, je me mets au lit très heureux. Je m'allonge et me dit « J'ai fait ce que j'étais censé faire aujourd'hui ». C'est un sentiment fantastique. Je ne demande rien d'autre. Et ensuite, la journée suivante débute. J'adore vivre de cette façon, vraiment.

tvb9_500_coul.jpg
tvb9_500_coul.jpg, by Bingo

"Il faut des capacités et du désir"

Comment as-tu trouvé le groupe qui t'accompagne désormais sur scène ?

Je les ai rencontré à Angoulême via des amis communs, à un moment où je pensais à des cordes sur ma musique et m'ouvrais à l'idée de jouer avec des gens sur scène. J'étais très isolé et entendais des violoncelles et des violons et je ne me satisfaisais pas de les jouer sur des claviers, parce que c'est quelque chose que j'ai déjà énormément fait et que je voulais des instruments plus organiques. J'ai donc commencé à chercher des gens, et quelqu'un m'a suggéré de jouer avec ces gars. Le violoncelliste m'a recommandé le bassiste. Ce sont des super musiciens.

Penses-tu que cela te mène à intégrer des gens pour enregistrer avec toi ?

Tu sais, j'ai récemment commencé à mixer la musique d'autres gens et c'est quelque chose de très collaboratif. Tu leur demandes ce qu'ils veulent, c'est quelque chose que j'adore faire. Je ne pensais pas que ça serait le cas, mais j'adore ça, je ne saurais pas te dire pourquoi. Je n'émets pas de jugement quand c'est la musique des autres. J'avais peur que ça me fasse travailler sur de la mauvaise musique, genre « Oh non, c'est affreux, quelle torture ! ». C'est pour ça que je n'ai jamais voulu avoir mon studio parce que je pensais qu'un jour un reggaeman allait arriver, suivi le lendemain par un groupe de métal et que je n'allais pas aimer travailler sur ça. Ça serait infernal pour moi. Mais malgré tout, je ne ressens rien de tout ça quand je mixe pour d'autres personnes. J'évite tout jugement, j'essaye juste de proposer un beau mix. J'adore l'aspect technique de la musique et de l'enregistrement. Donc oui, je suis tout à fait ouvert à l'idée d'avoir d'autres personnes sur me disques.

Comment en es-tu venu à écrire des livres ?

C'est comme mettre une lampe-torche à l'intérieur de toi quand tu es seul, pour explorer ce qu'il y a en toi. C'est très personnel. C'est un travail très solitaire.

C'est un processus différent que d'écrire des chansons ?

Je pense qu'une fois que tu as appris à écrire, ce sont deux choses assez similaires. Il faut des capacités et du désir. Il ne faut rien de plus. Tu travailles sur tes compétences jusqu'à ce que tu arrives à écrire des bonnes phrases. Ça n'arrive pas tout de suite. C'est comme pour tout, plus tu le fais, meilleur tu deviens. Et plus tu te concentres, plus tu peux utiliser tes outils facilement.

T'es-tu déjà retrouvé devant des textes à te demander si il s'agit d'une chanson ou d'un poème ou une nouvelle ?

Oh oui, tout ça est interchangeable, clairement. Il n'y a pas de règles. Sur mon dernier album, il y a un morceau qui s'appelle Jacob avec cette phrase « Jacob woke up hungry, he opened his strong and heavy eyes to a cloudy room around him. » qui vient d'une nouvelle que j'ai écrite. Au final, c'est la même chose. Tout ça est utilisable et interchangeable. Une bonne phrase est une bonne phrase. Si elle s'accorde avec une partie de guitare ou de piano, tant mieux. Mais si il faut briser un paragraphe pour ça, c'est assez triste, parce que c'est ce que tu finis toujours par faire en tant que musicien. Tu vois, écrire un paragraphe et te dire « Bon, comment je vais exprimer ça en cinq mots ? ». Tu essayes de décrire le monde en cinq mots dans chaque putain de morceau et ça te gonfle parce que tu as écrit ce gros truc que tu simplifies ensuite. C'est bien de pratiquer les deux, parce que tu utilises des muscles différents de ton cerveau. C'est bien de bander les muscles longs comme les courts. En tout cas, c'est ce que j'aime faire.

En parlant de livres, as-tu lu celui sur CHOKEBORE écrit par Thierry JOURDAIN ?

Non, je ne l'ai pas lu. Mais si jamais j'apprends le français un jour, je le lirai pour voir ce que ça raconte.

 

Article, propos recueillis & traduction par Eric F.

(28 janvier 2022)

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
tvbcourage.jpg
tvbcourage.jpg, by Bingo
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
TROY VON BALTHAZAR. Courage, mon amour ! (Vicious circle, 2021)
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Pour prolonger...

Troy VON BALTHAZAR : Bandcamp
          Courage, mon amour !
sur Bandcamp
Troy VON BALTHAZAR : site web officiel
VICIOUS CIRCLE : Bandcamp

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Dans nos archives sonores :
Rock à la Casbah #744 (22/09/2021)
Rock à la Casbah #757 - Retro-best of 21, Vol. 2 (29/12/2021)

Dans nos archives écrites :
À ses amours ! (14/12/2021)
Knight of Troy, cette interview en version anglaise.

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
tvb4_500.jpg
tvb4_500.jpg, by Bingo
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Photographies : Eric F.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
tvb10_salut_500.jpg
tvb10_salut_500.jpg, by Bingo
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
tvb12_salut_500.jpg
tvb12_salut_500.jpg, by Bingo

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

3a165183-3f06-462c-b6ec-35de1bf98131.jpeg
3a165183-3f06-462c-b6ec-35de1bf98131.jpeg, by Bingo