« De retour dans la galaxie Kula Shaker ! » // par Super Poncho
Gonzaï Night : Kula Shaker | La Maroquinerie – Paris | 8 mars 2016
Le 20 février dernier, les fans de Kula Shaker du monde entier pleuraient le report du concert prévu à la Maroquinerie. Tous sauf un : moi. Le 20 février, j'étais avec les Johnny Mafia. C'était dingue mais n'ayant pas encore le don d'ubiquité, je ratais le groupe de Crispian Mills. Heureusement, les amygdales de ce dernier ont fait des leurs et des désistements m'ont permis d'avoir une place. Des désistements car oui, le concert était complet de chez complet. Doit-on rappeler le pédigrée du groupe ? Sorte d'excroissance psychédélique de la Britpop, Kula Shaker revient après six ans d'absence avec la sortie de K 2.0.
Quand tu entres dans la Maroquinerie et que sur scène, tu vois des mecs habillés en moines, tu te demandes si tu t'es pas gouré de salle. Peut-être est-ce une soirée hommage à Umberto Eco et à l'adaptation cinématographie du Nom de la Rose... (Rappelez-vous les magnifiques coupes de cheveux des acteurs!) Pis tu écoutes, tu regardes et tu vois que ces moines sont pas tout jeunes mais qu'ils jouent vite, fort et qu'ils sont trop forts ! Quand t'es attentif, tu aperçois même un mec au sitar ! Mention spéciale au chanteur/claviériste, habité au possible !
Pendant trente minutes, le roodie/sosie de Phil Collins s'affaire pour que tout soit prêt pour l'arrivée de Kula Shaker. La salle se remplit, se remplit, encore et encore. Beaucoup d'Anglais. On pose quelques bâtons d'encens et nous voilà dans le thème.
Une amie ayant vu leur groupe à Londres m'avait dit : « Le Crispian, il a pas décroché un mot au public pendant une heure et demie ». Mais ce mardi, il était content d'être là et ça s'est vu ! Il sautait partout, évoquait le souvenir de sa dernière date à Paris, bref, il était content !
On a eu droit à quasiment tous les titres les plus connus hormis Hey Dude. Un public très réceptif, presque hypnotisé par les visuels projetés en arrière-scène (haaa ce visage de Jerry Garcia projeté pendant le titre Grateful when you're dead/Jerry was there...) Les titres 303, Temple of Evelasting Light, Tattva ou Hush ont emporté le public et rappeler aux plus vieux d'entre nous, les belles années 90' du rock anglais ! Gros coup de cœur pour Infinite Sun, titre du nouvel album. Le concert se conclue sur une magnifique version de Govinda, entonnée par toute la salle. On se sera cru en plein cœur d'un temple hindou !
Kula Shaker, après de longues années d'absence, revient avec un nouvel album et prouve avec cette date, qu'il reste un groupe de grande qualité. Leur K 2.0 aura-t-il le même impact que la première mouture ? David Cameron entrera-t-il chez les Hare Krishna ?
Le 20 février dernier, les fans de Kula Shaker du monde entier pleuraient le report du concert prévu à la Maroquinerie. Tous sauf un : moi. Le 20 février, j'étais avec les Johnny Mafia. C'était dingue mais n'ayant pas encore le don d'ubiquité, je ratais le groupe de Crispian Mills. Heureusement, les amygdales de ce dernier ont fait des leurs et des désistements m'ont permis d'avoir une place. Des désistements car oui, le concert était complet de chez complet. Doit-on rappeler le pédigrée du groupe ? Sorte d'excroissance psychédélique de la Britpop, Kula Shaker revient après six ans d'absence avec la sortie de K 2.0.
Quand tu entres dans la Maroquinerie et que sur scène, tu vois des mecs habillés en moines, tu te demandes si tu t'es pas gouré de salle. Peut-être est-ce une soirée hommage à Umberto Eco et à l'adaptation cinématographie du Nom de la Rose... (Rappelez-vous les magnifiques coupes de cheveux des acteurs!) Pis tu écoutes, tu regardes et tu vois que ces moines sont pas tout jeunes mais qu'ils jouent vite, fort et qu'ils sont trop forts ! Quand t'es attentif, tu aperçois même un mec au sitar ! Mention spéciale au chanteur/claviériste, habité au possible !
Pendant trente minutes, le roodie/sosie de Phil Collins s'affaire pour que tout soit prêt pour l'arrivée de Kula Shaker. La salle se remplit, se remplit, encore et encore. Beaucoup d'Anglais. On pose quelques bâtons d'encens et nous voilà dans le thème.
Une amie ayant vu leur groupe à Londres m'avait dit : « Le Crispian, il a pas décroché un mot au public pendant une heure et demie ». Mais ce mardi, il était content d'être là et ça s'est vu ! Il sautait partout, évoquait le souvenir de sa dernière date à Paris, bref, il était content !
On a eu droit à quasiment tous les titres les plus connus hormis Hey Dude. Un public très réceptif, presque hypnotisé par les visuels projetés en arrière-scène (haaa ce visage de Jerry Garcia projeté pendant le titre Grateful when you're dead/Jerry was there...) Les titres 303, Temple of Evelasting Light, Tattva ou Hush ont emporté le public et rappeler aux plus vieux d'entre nous, les belles années 90' du rock anglais ! Gros coup de cœur pour Infinite Sun, titre du nouvel album. Le concert se conclue sur une magnifique version de Govinda, entonnée par toute la salle. On se sera cru en plein cœur d'un temple hindou !
Kula Shaker, après de longues années d'absence, revient avec un nouvel album et prouve avec cette date, qu'il reste un groupe de grande qualité. Leur K 2.0 aura-t-il le même impact que la première mouture ? David Cameron entrera-t-il chez les Hare Krishna ?