« Concert de l'année ? » // par Super Poncho
King Gizzard and The Lizard Wizard | La Flèche d'Or – Paris | 3 mars 2016
En cette période d'Oscar, commençons par les remerciements. Merci à Bérangère, grâce à qui j'ai pu aller voir King Gizzard à la Flèche d'Or. Pendant un mois, on avait assisté à une intense campagne médiatique pour que Leonardo Di Caprio obtienne enfin son Oscar. Cette semaine, Super Poncho, a réussi, à l'issue d'une intense recherche, à obtenir le précieux sésame. #givehimaticket.
Il était 18h24 ce jeudi lorsqu'il l'eut dans les mains. Un peu partout sur la toile, on voyait fleurir des "Ce soir, King Gizzard, concert de l'année!" Je vous raconte pas l'attente ! C'est pas dur, je suis venu en sautillant tellement j'étais surexcité.
Mais diable, comment allaient-ils faire pour caser tout le groupe sur la minuscule scène de la Flèche d'Or?! Je rappelle quand même qu'il y a deux batteurs, trois guitaristes, un bassiste et un deuxième chanteur/harmonica... Ils avaient tout simplement monté une avant-scène et tout ce petit monde était à son aise. Mon autre interrogation concernait cette fois-ci le contenu et le rythme du concert. Façon "Papier Maché" ou "I'm in your mind fuzz" ? Notons un crocodile en plastique dans le public.
A 21h, ça commence et on est vite fixé, ça va être électrique au possible et ça va chier ! Je vais pas vous mentir, le concert était dantesque, un son unique, des envolées mystiques, des breaks dont eux seuls ont le secret. C'était très très fort. Niveau setlist, y'a eu des nouvelles chansons, y'a eu The River, le premier morceau de Quarters dont j'aime dire qu'il est le 4 Saisons du psychédélisme. On a aussi eu des nouveaux morceaux, ceux-là même qui seront sur le prochain album du groupe, "Nonagon Infinity", qui si j'en crois mes sources, sortira début mai... Une de ces nouvelles chansons fut l'une des plus grosses claques du set. Stu nous a bien entendu sorti sa flûte enchantée sur Trapdoor. Mais là où excelle le groupe, c'est dans les changements rythmes, pendant les moments où ils semblent pouvoir suspendre le temps. Les guitaristes exécutent parfaitement leurs parties avec une mention spéciale au guitariste blond décoloré quelque peu bedonnant, qui semble avoir des mains de fée lorsqu'il touche sa guitare... Et que dire des deux batteurs, comme guidés par une force surnaturelle. Les trente dernière minutes du concert sont une sorte d'apothéose avec le medley I'm in your Mind/I'm not in your mind/Cellophane/I'm in your mind Fuzz suivi sans répit du titre Head on/Pill... Olalalah, mais quelle intensité ! Stu est tout fou, il se balance dans tous les sens, la fosse est en fusion ! A la fin de la chanson, le groupe s'en va, tout le monde est en transe, on attend qu'une chose, qu'ils reviennent pour un rappel ! Qui ne viendra malheureusement jamais.
Un concert de ce genre, ça se vit. C'est assez dur de le raconter. King Gizzard est un de meilleurs groupes du moment. Et la sortie de leur prochain album devrait leur permettre d'asseoir encore plus leur domination. Am I in Heaven dit l'une de leurs chansons. En effet, nous étions au paradis.
En cette période d'Oscar, commençons par les remerciements. Merci à Bérangère, grâce à qui j'ai pu aller voir King Gizzard à la Flèche d'Or. Pendant un mois, on avait assisté à une intense campagne médiatique pour que Leonardo Di Caprio obtienne enfin son Oscar. Cette semaine, Super Poncho, a réussi, à l'issue d'une intense recherche, à obtenir le précieux sésame. #givehimaticket.
Il était 18h24 ce jeudi lorsqu'il l'eut dans les mains. Un peu partout sur la toile, on voyait fleurir des "Ce soir, King Gizzard, concert de l'année!" Je vous raconte pas l'attente ! C'est pas dur, je suis venu en sautillant tellement j'étais surexcité.
Mais diable, comment allaient-ils faire pour caser tout le groupe sur la minuscule scène de la Flèche d'Or?! Je rappelle quand même qu'il y a deux batteurs, trois guitaristes, un bassiste et un deuxième chanteur/harmonica... Ils avaient tout simplement monté une avant-scène et tout ce petit monde était à son aise. Mon autre interrogation concernait cette fois-ci le contenu et le rythme du concert. Façon "Papier Maché" ou "I'm in your mind fuzz" ? Notons un crocodile en plastique dans le public.
A 21h, ça commence et on est vite fixé, ça va être électrique au possible et ça va chier ! Je vais pas vous mentir, le concert était dantesque, un son unique, des envolées mystiques, des breaks dont eux seuls ont le secret. C'était très très fort. Niveau setlist, y'a eu des nouvelles chansons, y'a eu The River, le premier morceau de Quarters dont j'aime dire qu'il est le 4 Saisons du psychédélisme. On a aussi eu des nouveaux morceaux, ceux-là même qui seront sur le prochain album du groupe, "Nonagon Infinity", qui si j'en crois mes sources, sortira début mai... Une de ces nouvelles chansons fut l'une des plus grosses claques du set. Stu nous a bien entendu sorti sa flûte enchantée sur Trapdoor. Mais là où excelle le groupe, c'est dans les changements rythmes, pendant les moments où ils semblent pouvoir suspendre le temps. Les guitaristes exécutent parfaitement leurs parties avec une mention spéciale au guitariste blond décoloré quelque peu bedonnant, qui semble avoir des mains de fée lorsqu'il touche sa guitare... Et que dire des deux batteurs, comme guidés par une force surnaturelle. Les trente dernière minutes du concert sont une sorte d'apothéose avec le medley I'm in your Mind/I'm not in your mind/Cellophane/I'm in your mind Fuzz suivi sans répit du titre Head on/Pill... Olalalah, mais quelle intensité ! Stu est tout fou, il se balance dans tous les sens, la fosse est en fusion ! A la fin de la chanson, le groupe s'en va, tout le monde est en transe, on attend qu'une chose, qu'ils reviennent pour un rappel ! Qui ne viendra malheureusement jamais.
Un concert de ce genre, ça se vit. C'est assez dur de le raconter. King Gizzard est un de meilleurs groupes du moment. Et la sortie de leur prochain album devrait leur permettre d'asseoir encore plus leur domination. Am I in Heaven dit l'une de leurs chansons. En effet, nous étions au paradis.