Kaviar Special X Combomatix X Volage [LIVE]

« Fête du slip entre potes pour la release party des Kaviar Special ! » // par Super Poncho
Kaviar Special Release Party | Point FMR – Paris | 7 mai 2016
 
A la Casbah, on s'est dit qu'après la panse bien remplie lors de l'interview pâté Hénaff, on reprendrait bien un peu de Kaviar Special. Paraît-il que ça porte bonheur de taper sur le bide bien rond du bonze ! Pour la release party de leur album #2, les Kaviar ont ameuté tous leurs potes de chez Howlin Banana et font le pari d'une indigestion auditive ! Pour un week-end de pont où nombre de Parisiens sont allés faire du nu intégral à Carnac – putain de comble –, le Point F est copieusement garni ! Le plateau est beau comme un camion ! Volage, Combomatix et Kaviar Special. Le rêve de tout garageux.

Ça commence avec Volage. Mon dernier mois et demi a été rythmé par ce groupe. Un concert dans un squat, un concert à l'Olympic, pis un concert au Point F. On dirait le programme d'une émission de télé réalité : « Un jour, un concert de Volage ». Je serai le premier à planter ma tente devant Bercy  pour leur première partie de Neil Young – ils ne le savent pas encore par contre. Leur nouveau titre Whispers est toujours aussi beau ! Je pense me faire un tatouage de leur légendaire bassiste assis ! C'est officiel, je suis un groupie de Volage !

Ça enchaîne avec les Combomatix. Quelqu'un m'a dit un jour : « le chanteur des Combo, c'est le mec le plus drôle entre les chansons ». Son petit : « On enchaîne avec un slow » suivi d'un gros riff de sagouin, bah c'était pas pour rigoler... Le genre de slow que tu fais avec un mec que t'aimerais pas croiser dans une ruelle sombre à 23h ! Un artiste de l'entracte musical. Mais bon, à côté de ça, un son reconnaissable entre mille. Leur album "Chinese Songs for Bad Boys" est un modèle du genre. Pas un poil de cul qui dépasse. C'est ciselé à la perfection. Ce qui est dingue, c'est que le batteur n'était pas le régulier et qu'il a appris les morceaux chez lui, avec juste une heure de répet avant le concert. Une sorte de Mozart de la batterie, il cogne comme un sourd et c'est parfait. Mention spéciale aux petits sauts de kangourou sur la fin.

Plus la soirée avance et plus ça transpire et plus ça pogote. C'est à ce moment-là que les Kaviar Special débarquent. Une intro de porc. Starving, Now I Know, Night Shift. Personnellement, à ce moment-là, c'est l'extase. Plus les titres s'enchaînent, plus je bois, plus je transpire et plus je suis heureux ! Mind Fuck comme ils diraient. Des slams, des pogos, c'est la fête du slip kangourou. La majeure partie des titres du dernier album sont joués, prenant une épaisseur en live assez impressionnante. On a même droit à un nouveau morceau. Ils se barrent, on est tout tremblant. Et là, pendant le rappel, ils se permettent de jouer Not Enuff de Volage devant Volage... Magique. On me dit à l'oreillette que tout le monde devient fou. Ultime coup de bâton avec Sabadidon. Merci, terminé, bonsoir.

Une soirée de fou. Fou d'amour. Trop de talents réunis en une même salle. Bref, une soirée qui a envoyé du pâté ! Pouvait-il en être autrement ?