SF’S MONSTERS // Par Claudie Morillon
Ils nous viennent de San Francisco, jouent du garage psychédélique teinté de pop et revendique le rock des années 60.
Les Cool Ghouls ont réussi à nous surprendre avec leur 3eme album « Animal Races » sorti sur le label Empty Cellar Records le 19 août dernier.
Nous avons donc profité de leur tournée européenne pour apprécier leur performance à l’espace B.
Et c’était plutôt réussi.
Rencontre avec Pat T., Ryan, Pat M. et Alex autour d’une bière.
C.M. : Votre dernier album est plutot éclectique par rapport aux précédents.
Meme si vous ouvrez avec « Animal Races » très sixties, votre marque de fabrique, vous nous surprenez avec un « Sundial » aérien.
Du garage avec « Brown Bag » et des titres plus pop avec « When you were gone » , « Spectator » , teinté d’un héritage country dans « if i can’t be the Man »
Beaucoup d’influences donc. Où avez-vous puisé votre inspiration ?
PAT M. : On a puisé dans ce que l’on écoute, ce que l’on aime.
Quand on a appris la guitare, on devait avoir « genre » 13 ans, on a juste appris à jouer nos morceaux préférés. Nous aimions vraiment le vieux rock’n’roll comme The Rolling Stones, The Beatles, parce que la musique Rock populaire à cette époque, c’était Korn, Blink 182, Linking Park, System of a down…
PAT T. : System of a down, c’est un mauvais groupe !
(RIRES)
PAT M : …On ne voulait pas écouter toute cette merde mais bon, tout le pays était « connecté » sur le même style de musique. On a pas voulu suivre le mouvement.
PAT T. : La country, le blues ensemble et d’autres styles de musique ont fait le rock. Ca fait parti de nos influences. C’est ce qui nous captive en premier, nous écoutons du rock, nous explorons le rock, et c’est même grâce au rock que nous avons construit notre amitié.
Bref, toutes les influences sont pour notre rock’n’roll !
Pour « Sundial », j’ai écris cette chanson pour créer une rupture, pour se distinguer des autres (groupes, ndlr)
« When You Were Gone » parle d’une histoire d’amour passionnelle. L’amour est une chose qui t’inspire quand tu écris… après tout, c’est rock’n ‘roll !
CM : Vous vous sentez techniquement différent aujourd’hui ?
Comment composez-vous ?
PAT M. : Oui on se sent complètement différent sur notre facon de jouer.
On est plus focus sur la technique comme avant.
PAT T.. : Un de nous arrive avec l’idée de départ et la structure puis le reste du groupe complète et termine la musique, les paroles.
On essaie toujours de faire mieux, de toujours s’améliorer.
Vous êtes d’accord avec moi les gars ?
RYAN, ALEX, PAT M. : YES !!
CM : Tout a l’heure, nous parlions de musique populaire. Est-ce que vous, vous vous considérez comme POP ?
PAT M. : Le mot Pop peut etre interprété tellement différemment.
Si le mot Pop correspond à de la musique populaire comme Justin Bieber, donc commercial, nous détestons ca, nous ne le sommes pas.
Mais, Pop ça peut aussi dire « la façon dont tu écris une chanson », c’est à dire essayer d’être accrocheur, inoubliable.
Et il y a la pop comme la Motown, les morceaux Motown, c’est tout ça mais c’est différent de la pop Moderne comme Beyoncé. Beyoncé ce n’est pas Motown , ça ne sonne pas comme la Motown, c’est une chose différente, la pop c’est quelque chose en « mouvement », toujours.
Si t’écris des morceaux pop, tu dois écrire quelque chose d’élégant mais ça ne peut pas être n’importe quoi.
Pour nous, la Pop c’est les Beatles, La motown pour etre plus précis.
Donc oui, on fait de la Pop Motown.
CM : Pourquoi Cools Ghouls ? Ca vient d’un délire entre vous ?
Pat M. : Tu connais Boy George ? Parce qu’on aime bien sa musique, on la trouve cool !!!! (RIRES)
Pat M. : Non sérieusement, on était chez un pote et on regardait un live de George Clinton avec Parliament. A un moment donné, George Clinton arrive sur scène en descendant d’un vaisseau spatial puis il s’adresse à la foule en disant « Hey Salut, YO, Cool Ghouls !!! » (Monstres sympas, ndlr), on a trouvé ca vraiment cool !! On s’est dit, c’est nous ! Ca nous correspond puis ça sonne bien. De toute façon, il fallait qu’on trouve un nom… et c’était mieux que tout le reste.
CM : La foule était en délire pendant votre concert. Je pense que l’on peut dire que vous avez séduit vos fans avec ce nouvel album ?
PAT T. : Oui je pense qu’il devrait l’aimer parce que c’est LE meilleur album !!
(RIRES)
En tout cas il est meilleur que les deux précédents.
On est plus mature, on est des meilleurs musiciens, on écrit beaucoup mieux qu’avant. On a aussi enregistré l’album avec du meilleur matos, ça joue aussi.
(Kelley Stoltz est derrière l’enregistrement, ndlr)
PAT M. : On est plus objectif sur la musique car on a moins à s’occuper de la technique qu’on maitrise mieux, donc on se concentre vraiment sur la musique en elle-même.
Et tu verras, le prochain sera encore mieux !
CM : je n’en doute pas les gars ! Un dernier mot ?
PAT M : Vive la France !!! (en français)
(RIRES)
RYAN : Surtout, Gardes l’esprit rock !!! (RIRES)
Si vous les avez loupés à Paris, ils seront au Royaume-Uni dans les prochains jours !
Sinon, consolez-vous à l’écoute !
Les Cool Ghouls ont réussi à nous surprendre avec leur 3eme album « Animal Races » sorti sur le label Empty Cellar Records le 19 août dernier.
Nous avons donc profité de leur tournée européenne pour apprécier leur performance à l’espace B.
Et c’était plutôt réussi.
Rencontre avec Pat T., Ryan, Pat M. et Alex autour d’une bière.
C.M. : Votre dernier album est plutot éclectique par rapport aux précédents.
Meme si vous ouvrez avec « Animal Races » très sixties, votre marque de fabrique, vous nous surprenez avec un « Sundial » aérien.
Du garage avec « Brown Bag » et des titres plus pop avec « When you were gone » , « Spectator » , teinté d’un héritage country dans « if i can’t be the Man »
Beaucoup d’influences donc. Où avez-vous puisé votre inspiration ?
PAT M. : On a puisé dans ce que l’on écoute, ce que l’on aime.
Quand on a appris la guitare, on devait avoir « genre » 13 ans, on a juste appris à jouer nos morceaux préférés. Nous aimions vraiment le vieux rock’n’roll comme The Rolling Stones, The Beatles, parce que la musique Rock populaire à cette époque, c’était Korn, Blink 182, Linking Park, System of a down…
PAT T. : System of a down, c’est un mauvais groupe !
(RIRES)
PAT M : …On ne voulait pas écouter toute cette merde mais bon, tout le pays était « connecté » sur le même style de musique. On a pas voulu suivre le mouvement.
PAT T. : La country, le blues ensemble et d’autres styles de musique ont fait le rock. Ca fait parti de nos influences. C’est ce qui nous captive en premier, nous écoutons du rock, nous explorons le rock, et c’est même grâce au rock que nous avons construit notre amitié.
Bref, toutes les influences sont pour notre rock’n’roll !
Pour « Sundial », j’ai écris cette chanson pour créer une rupture, pour se distinguer des autres (groupes, ndlr)
« When You Were Gone » parle d’une histoire d’amour passionnelle. L’amour est une chose qui t’inspire quand tu écris… après tout, c’est rock’n ‘roll !
CM : Vous vous sentez techniquement différent aujourd’hui ?
Comment composez-vous ?
PAT M. : Oui on se sent complètement différent sur notre facon de jouer.
On est plus focus sur la technique comme avant.
PAT T.. : Un de nous arrive avec l’idée de départ et la structure puis le reste du groupe complète et termine la musique, les paroles.
On essaie toujours de faire mieux, de toujours s’améliorer.
Vous êtes d’accord avec moi les gars ?
RYAN, ALEX, PAT M. : YES !!
CM : Tout a l’heure, nous parlions de musique populaire. Est-ce que vous, vous vous considérez comme POP ?
PAT M. : Le mot Pop peut etre interprété tellement différemment.
Si le mot Pop correspond à de la musique populaire comme Justin Bieber, donc commercial, nous détestons ca, nous ne le sommes pas.
Mais, Pop ça peut aussi dire « la façon dont tu écris une chanson », c’est à dire essayer d’être accrocheur, inoubliable.
Et il y a la pop comme la Motown, les morceaux Motown, c’est tout ça mais c’est différent de la pop Moderne comme Beyoncé. Beyoncé ce n’est pas Motown , ça ne sonne pas comme la Motown, c’est une chose différente, la pop c’est quelque chose en « mouvement », toujours.
Si t’écris des morceaux pop, tu dois écrire quelque chose d’élégant mais ça ne peut pas être n’importe quoi.
Pour nous, la Pop c’est les Beatles, La motown pour etre plus précis.
Donc oui, on fait de la Pop Motown.
CM : Pourquoi Cools Ghouls ? Ca vient d’un délire entre vous ?
Pat M. : Tu connais Boy George ? Parce qu’on aime bien sa musique, on la trouve cool !!!! (RIRES)
Pat M. : Non sérieusement, on était chez un pote et on regardait un live de George Clinton avec Parliament. A un moment donné, George Clinton arrive sur scène en descendant d’un vaisseau spatial puis il s’adresse à la foule en disant « Hey Salut, YO, Cool Ghouls !!! » (Monstres sympas, ndlr), on a trouvé ca vraiment cool !! On s’est dit, c’est nous ! Ca nous correspond puis ça sonne bien. De toute façon, il fallait qu’on trouve un nom… et c’était mieux que tout le reste.
CM : La foule était en délire pendant votre concert. Je pense que l’on peut dire que vous avez séduit vos fans avec ce nouvel album ?
PAT T. : Oui je pense qu’il devrait l’aimer parce que c’est LE meilleur album !!
(RIRES)
En tout cas il est meilleur que les deux précédents.
On est plus mature, on est des meilleurs musiciens, on écrit beaucoup mieux qu’avant. On a aussi enregistré l’album avec du meilleur matos, ça joue aussi.
(Kelley Stoltz est derrière l’enregistrement, ndlr)
PAT M. : On est plus objectif sur la musique car on a moins à s’occuper de la technique qu’on maitrise mieux, donc on se concentre vraiment sur la musique en elle-même.
Et tu verras, le prochain sera encore mieux !
CM : je n’en doute pas les gars ! Un dernier mot ?
PAT M : Vive la France !!! (en français)
(RIRES)
RYAN : Surtout, Gardes l’esprit rock !!! (RIRES)
Si vous les avez loupés à Paris, ils seront au Royaume-Uni dans les prochains jours !
Sinon, consolez-vous à l’écoute !