Off the map (Vietnam / because) // par Guillaume Andrea
Enregistrer un disque indé chez ce bon vieux Steve Albini dans son studio de Chicago représente un fantasme rock n' roll pour tout fan des 90's qui se respecte.
L'homme qui à produit le premier Pixies, le dernier Nirvana et qui possède les bandes de l'album inachevé de Sparklehorse (avant le drame) est surtout reconnu pour savoir « mettre le jus » dans les disques qu'il produit. Tant mieux, c'est exactement ce que H-Burns est venu chercher à Chicago.
Pour l'histoire, H-Burns (Renaud) joue du folk sur ces deux premiers disques. Pas du folk de neuneu pour épater tout le monde l'été. Non du vrai folk, celui des grands, celui d'Elliott Smith, de Will Oldham et de Dylan. Mais depuis son troisième album (excellent au passage), H-Burns veut de l'électricité. Alors après avoir monté un vrai groupe et maquetté plusieurs titres, la nouvelle tombe: la quatrième galette de H-Burns sera enregistrée sur bande, tout live, au Electrical Audio de Chicago, chez Mr Albini.
Le fameux disque, intitulé « Off the map », sorti en février 2013, contient 12 titres enregistrés dans l'urgence, qui transpirent l'Amérique. Celle des 90's où tout ces groupes inconnus aux quatre coins du pays jouaient une musique détachée du son FM de l'époque, mais aussi celle des 70's avec ces envolées façon Neil Young. Les compositions folk et dépouillées des débuts ont laissé la place à des expérimentations plus électriques, mais complètement maitrisées.
« Off the map » sonne comme une œuvre complète d'une cohérence folle. Les mélodies sont parfaites et les morceaux orchestrés avec intelligence. L'art d'être sur le fil sans jamais tomber. Six years, single brulant de l'album, annonce clairement la nouvelle direction prise par le groupe. Un jeu sous pression, mais toujours contrôlé avec science. Put your hands on the right man est d'une classe incroyable. Le genre de morceaux qui te fait tout lâcher chez toi pour rester con devant tes enceintes le temps d'une piste.
Ce quatrième album (sorti sur le label Vietnam, les mecs du magazine So Foot) marque le tournant électrique de l'aventure d'H-Burns. Un disque plus rude, plus rapide, plus bruyant. Mais surtout un vrai disque de rock moderne. Classe...
L'homme qui à produit le premier Pixies, le dernier Nirvana et qui possède les bandes de l'album inachevé de Sparklehorse (avant le drame) est surtout reconnu pour savoir « mettre le jus » dans les disques qu'il produit. Tant mieux, c'est exactement ce que H-Burns est venu chercher à Chicago.
Pour l'histoire, H-Burns (Renaud) joue du folk sur ces deux premiers disques. Pas du folk de neuneu pour épater tout le monde l'été. Non du vrai folk, celui des grands, celui d'Elliott Smith, de Will Oldham et de Dylan. Mais depuis son troisième album (excellent au passage), H-Burns veut de l'électricité. Alors après avoir monté un vrai groupe et maquetté plusieurs titres, la nouvelle tombe: la quatrième galette de H-Burns sera enregistrée sur bande, tout live, au Electrical Audio de Chicago, chez Mr Albini.
Le fameux disque, intitulé « Off the map », sorti en février 2013, contient 12 titres enregistrés dans l'urgence, qui transpirent l'Amérique. Celle des 90's où tout ces groupes inconnus aux quatre coins du pays jouaient une musique détachée du son FM de l'époque, mais aussi celle des 70's avec ces envolées façon Neil Young. Les compositions folk et dépouillées des débuts ont laissé la place à des expérimentations plus électriques, mais complètement maitrisées.
« Off the map » sonne comme une œuvre complète d'une cohérence folle. Les mélodies sont parfaites et les morceaux orchestrés avec intelligence. L'art d'être sur le fil sans jamais tomber. Six years, single brulant de l'album, annonce clairement la nouvelle direction prise par le groupe. Un jeu sous pression, mais toujours contrôlé avec science. Put your hands on the right man est d'une classe incroyable. Le genre de morceaux qui te fait tout lâcher chez toi pour rester con devant tes enceintes le temps d'une piste.
Ce quatrième album (sorti sur le label Vietnam, les mecs du magazine So Foot) marque le tournant électrique de l'aventure d'H-Burns. Un disque plus rude, plus rapide, plus bruyant. Mais surtout un vrai disque de rock moderne. Classe...