Sinking in your Sea (Beast-Records) // Par Miguelito Lovelace
Punk acide et psychédélique, voilà comment les italiens de Go!Zilla se décrivent. Et Beast Records ne s’est pas trompé en sortant une nouvelle fois un brulot qui vient compléter un catalogue déjà admirable à tous points de vue, que l’on a déjà chroniqué ici avec Escobar et Madcaps.
Originaires de Florence, ville où tout être doté d’un cerveau reste comme un couillon devant la profusion d’œuvres d’art et d’architecture, ils ne se sont pas laissés monter le bourrichon par la culture classique et revendiquent des influences très américaines. A noter la formule du trio originale, avec une batterie et deux guitares, ainsi qu’un chant que se partagent les trois gusses.
On les sent un peu tiraillés entre l’envie de faire un bon gros bruit avec leur fuzz et le faire d’écrire des chansons parfois presque pop, et cet équilibrisme conduit à un album qui combine admirablement les deux facettes. On a même des passages carrément planants avec Xilitla, d’autres comme Sinking in your sea, commencent garage pour alterner pop psyché et proto-grunge digne d’un Mudhoney. Et c’est finalement cette dernière image qui reste après l’écoute, celle d’une bande de touche à tout de génie, qui revisitent l’histoire du rock. Et comme me l’a dit un ami de passage cet été, qui les avait vu à Binic, ils déchirent sur scène : qu’attendez-vous donc pour acheter ce disque ?
Originaires de Florence, ville où tout être doté d’un cerveau reste comme un couillon devant la profusion d’œuvres d’art et d’architecture, ils ne se sont pas laissés monter le bourrichon par la culture classique et revendiquent des influences très américaines. A noter la formule du trio originale, avec une batterie et deux guitares, ainsi qu’un chant que se partagent les trois gusses.
On les sent un peu tiraillés entre l’envie de faire un bon gros bruit avec leur fuzz et le faire d’écrire des chansons parfois presque pop, et cet équilibrisme conduit à un album qui combine admirablement les deux facettes. On a même des passages carrément planants avec Xilitla, d’autres comme Sinking in your sea, commencent garage pour alterner pop psyché et proto-grunge digne d’un Mudhoney. Et c’est finalement cette dernière image qui reste après l’écoute, celle d’une bande de touche à tout de génie, qui revisitent l’histoire du rock. Et comme me l’a dit un ami de passage cet été, qui les avait vu à Binic, ils déchirent sur scène : qu’attendez-vous donc pour acheter ce disque ?