Escobar (Beast Records & Small Town Records 2015) // Par Miguelito Lovelace
Ça doit être ça la mondialisation, pas seulement des babioles en plastique qui nous viennent de Chine pour une bouchée de pain, ou des capitaux qui bougent 1000 fois en l’espace d’une seconde sautant de paradis fiscaux en autre paradis fiscaux. La mondialisation du rock disais-je, ce serait un groupe portant le nom d’un parrain de la drogue colombien, qui jouerait une version moderne d’un garage rock comme le ferait Jon Spencer tout en venant d’un coin perdu de la France dite « profonde », ou de la province comme le disent si bien les parisiens.
Escobar correspond parfaitement à ce nouvel idéal : je défie quiconque lors d’une écoute en blind test de déterminer d’où viennent ces jeunes gens ! Formule basique mais ô combien efficace du duo batterie + guitare/chant, 12 morceaux courts et catchy chantés en Anglais représentants une conception classique de l’essence même du rock n roll réduit à son minimum vital : chant scandé et riffs de guitare. La production est précise et acérée, sans fioritures inutiles, dans la même veine que le premier album de Hanni El Khatib il n’y a pas si longtemps.
Maintenant posez le disque sur la platine, ou lancez le bandcamp en indiquant à vos amis : « Ceci est le premier album d’un petit groupe français de Limoges, qui a comme projet de faire le printemps de Bourges dixit Le Populaire, fameux quotidien du Limousin » et regardez naître un sourire vaguement moqueur sur leurs mines réjouies. Puis juste avant qu’ils ne vous prennent pour un blaireau, montez le son à fond !
Le bilan des courses ? Un vrai brûlot que j’aimerais vraiment bien entendre sur scène, pourquoi pas au Binic Festival début aout.
Escobar correspond parfaitement à ce nouvel idéal : je défie quiconque lors d’une écoute en blind test de déterminer d’où viennent ces jeunes gens ! Formule basique mais ô combien efficace du duo batterie + guitare/chant, 12 morceaux courts et catchy chantés en Anglais représentants une conception classique de l’essence même du rock n roll réduit à son minimum vital : chant scandé et riffs de guitare. La production est précise et acérée, sans fioritures inutiles, dans la même veine que le premier album de Hanni El Khatib il n’y a pas si longtemps.
Maintenant posez le disque sur la platine, ou lancez le bandcamp en indiquant à vos amis : « Ceci est le premier album d’un petit groupe français de Limoges, qui a comme projet de faire le printemps de Bourges dixit Le Populaire, fameux quotidien du Limousin » et regardez naître un sourire vaguement moqueur sur leurs mines réjouies. Puis juste avant qu’ils ne vous prennent pour un blaireau, montez le son à fond !
Le bilan des courses ? Un vrai brûlot que j’aimerais vraiment bien entendre sur scène, pourquoi pas au Binic Festival début aout.