« La Relève paye sa tournée ! », par Super Poncho
Quinzième édition (et trois mois) pour la Relève. Pour fêter cette maturité musicale, le crew de Pigalle avait convié le gang franco-anglais d'Os Noctámbulos, pour une énième mention sur la Casbah. Avec Entracte Twist et les Dharma Jerks à leur suite, une soirée validée par la Société mycologique ardéchoise.
La Relève pèse dans l'game désormais. Vous n'avez pas vu ? Ils se lancent dans le booking, pis le haut du panier en plus. The Roaring 450's le mois dernier, Holy Bouncer et Libido Fuzz en mars, une multinationale que je vous dis ! Ces petites escapades hors 9e arrondissement ne font qu'augmenter le plaisir – 15 ans et 3 mois, c'est légal – des bi-mensuels épisodes de la soirée mère.
[Un report réalisé à partir de vagues/flous/parcellaires souvenirs suite à l'ingestion de (trop?) nombreux shoots de Jagermeïster. Accessoirement la vraie tête d'affiche de la soirée]
En guise d'ouverture, les Dharma Jerks et leur musique tout droit sortie d'un mariage adultérin entre Anton Newcombe et Jason Pierce. De très belles guirlandes accrochées aux micros et une scénographie sans doute dessinée par Jean-Paul Goude.
[Shoot ; montée d'adrénaline]
Le genre de groupe qui t'emmène... [Shoot] au paradis psychédélique (carrément).
Avant la nuit, Os Noctámbulos
Le groupe de Nick Wheeldon, dont la sortie de leur prochain 45'' s'annonce imminente, confirme une fois de plus son statut de groupe dominant de la scène garage française. Entre les titres du 45'' et ceux qui figureront sur le troisième, le groupe nous gâte tout comme mon éthylisme après la distribution d'un nouveau shoot. La différence entre Os Noctámbulos et les autres ? L'âme. Suffit d'entendre ce bon vieux Nick éructer tel un Emmanuel Macron à la recherche de son programme pour saisir ce supplément d'âme.
[Tournée de shoots ; j'suis plein. Heureusement que j'ai ma pinte pour m'hydrater]
Entracte Twist. Vu les élogieux commentaires sur la prestation du groupe, je ne risque pas de me faire beaucoup d'amis avec les mots qui suivent. De toute manière, [les propos tenus n'engagent que leur auteur] et les porte-paroles ne portent en réalité que leur unique pensée.
Au-delà de mon état d'ébriété avancé, ce sont mes goûts et eux seuls qui ne me m'ont pas permis de pénétrer dans l'univers du groupe. Marie et les Garçons, Modern Lovers, voilà ce qu'on peut déceler, entre autres, comme influences. Avec mes groupes d'hippies chéris, j'étais largué.
D'un coup d'un seul, je me suis retrouvé face à mon état et j'ai compris qu'il n'y avait plus rien de bon à tirer de moi. Je pris un dernier shoot – fallait bien honorer le partenariat ! – et me voilà plonger dans le métro.
Pendant mon – long – trajet, je repensais à Entracte Twist et à leur batteur, le batteur de Mustang ! Dans une ultime ''réflexion'', je me suis dit qu'un groupe avec le batteur de Mustang ne peut pas être un mauvais groupe !
C'est pile à ce moment-là que trajet pris fin, lorsqu'un agent RATP me tapa gentiment sur l'épaule : « terminus monsieur ». La Relève était finie, ainsi que son cortège de souvenirs. En attendant la prochaine.
Photo : copyright©2017 DACHEZ ARNOLD
La Relève pèse dans l'game désormais. Vous n'avez pas vu ? Ils se lancent dans le booking, pis le haut du panier en plus. The Roaring 450's le mois dernier, Holy Bouncer et Libido Fuzz en mars, une multinationale que je vous dis ! Ces petites escapades hors 9e arrondissement ne font qu'augmenter le plaisir – 15 ans et 3 mois, c'est légal – des bi-mensuels épisodes de la soirée mère.
[Un report réalisé à partir de vagues/flous/parcellaires souvenirs suite à l'ingestion de (trop?) nombreux shoots de Jagermeïster. Accessoirement la vraie tête d'affiche de la soirée]
En guise d'ouverture, les Dharma Jerks et leur musique tout droit sortie d'un mariage adultérin entre Anton Newcombe et Jason Pierce. De très belles guirlandes accrochées aux micros et une scénographie sans doute dessinée par Jean-Paul Goude.
[Shoot ; montée d'adrénaline]
Le genre de groupe qui t'emmène... [Shoot] au paradis psychédélique (carrément).
Avant la nuit, Os Noctámbulos
Le groupe de Nick Wheeldon, dont la sortie de leur prochain 45'' s'annonce imminente, confirme une fois de plus son statut de groupe dominant de la scène garage française. Entre les titres du 45'' et ceux qui figureront sur le troisième, le groupe nous gâte tout comme mon éthylisme après la distribution d'un nouveau shoot. La différence entre Os Noctámbulos et les autres ? L'âme. Suffit d'entendre ce bon vieux Nick éructer tel un Emmanuel Macron à la recherche de son programme pour saisir ce supplément d'âme.
[Tournée de shoots ; j'suis plein. Heureusement que j'ai ma pinte pour m'hydrater]
Entracte Twist. Vu les élogieux commentaires sur la prestation du groupe, je ne risque pas de me faire beaucoup d'amis avec les mots qui suivent. De toute manière, [les propos tenus n'engagent que leur auteur] et les porte-paroles ne portent en réalité que leur unique pensée.
Au-delà de mon état d'ébriété avancé, ce sont mes goûts et eux seuls qui ne me m'ont pas permis de pénétrer dans l'univers du groupe. Marie et les Garçons, Modern Lovers, voilà ce qu'on peut déceler, entre autres, comme influences. Avec mes groupes d'hippies chéris, j'étais largué.
D'un coup d'un seul, je me suis retrouvé face à mon état et j'ai compris qu'il n'y avait plus rien de bon à tirer de moi. Je pris un dernier shoot – fallait bien honorer le partenariat ! – et me voilà plonger dans le métro.
Pendant mon – long – trajet, je repensais à Entracte Twist et à leur batteur, le batteur de Mustang ! Dans une ultime ''réflexion'', je me suis dit qu'un groupe avec le batteur de Mustang ne peut pas être un mauvais groupe !
C'est pile à ce moment-là que trajet pris fin, lorsqu'un agent RATP me tapa gentiment sur l'épaule : « terminus monsieur ». La Relève était finie, ainsi que son cortège de souvenirs. En attendant la prochaine.
Photo : copyright©2017 DACHEZ ARNOLD