En pleine lucarne ! / GIL

Interview (2022)
                    Après 23 ans de pause musicale, Gilles MORET, l'ex-chanteur de the NOODLES et des DIRTY HANDS, sort Lucarne, un mini LP de rock à la française, sous le nom d'artiste GIL.
 

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          C’est au milieu des années 80 que l’on découvre Gilles MORET en tant que chanteur de The NOODLES. Si ce groupe d’Angers fut l’un des meilleurs que la France a pu connaître à cette période (le mini LP Dirty soul est un chef-d’oeuvre absolu, produit par Christophe – Thugs - SOURICE), il reste malheureusement un peu méconnu. Peut-être faut-il attribuer cela à sa très courte vie (deux ans d’existence vinylique seulement, plombées par un terrible drame) ou au fait qu’à cette époque les projecteurs étaient plutôt braqués sur la raïa alternative. Ce n’est qu’avec les DIRTY HANDS que Gilles bénéficiera d'une plus grande reconnaissance, tant de la part de la presse rock spécialisée que d’un public plus large, notamment en 1993, en ouverture de nombreux concerts pour la tournée Tostaky de NOIR DÉSIR. Le groupe se sépare au mi-temps des années 90. Gilles passe alors totalement à l’écriture en français avec Les MAINS SALES. Deux albums plus tard, c’est la fin de l’aventure, en 1999.
Ajourd’hui, 23 ans après, Gilles MORET a remis les amplis en marche dans une formule trio abrasive (nom de code : GIL), pour notre plus grand plaisir. C'était une belle opportunité pour évoquer autant le présent (Lucarne, un mini LP sorti début septembre 2022 chez Nineteen Something) que son passé au sein de groupes importants dans le paysage du rock français des années 80 et 90.

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"Je me suis recentré sur ce qui me tient à cœur"

Gilles, quelle belle surprise que de découvrir Lucarne, ton premier mini album ! Es-tu content d'être dans les bacs des disquaires, avec une nouveauté ?

Oui, très content qu’on puisse écouter mes nouveaux morceaux, même si le son ne se trouve que sur Bandcamp et le CD en commande sur Twenty Something.

As-tu des retours sur l'accueil de ce disque, tant par la presse que par le public ?

Les retours de chroniques sont plutôt bons et je commence les concerts alors nous verrons mais pour l’instant, cela se passe bien.

Si ce n'est pas indiscret, pourquoi ne rien avoir produit musicalement depuis Les MAINS SALES, dont le dernier album a plus de vingt ans ?

Depuis Les MAINS SALES, j’ai changé de vie. Cela faisait quinze ans que je jouais et il y avait un peu de lassitude. Ces vingt dernières années m’ont été utiles pour découvrir d’autres univers et comprendre que finalement c’est bien la musique mon plus gros kif. (je n’en doutais pas).

La musique ne te manquait pas ?

Au quotidien, la musique m’a toujours accompagné, l’envie d’en faire était juste endormie. Elle ne me manquait pas puisqu’elle est là en permanence, mais je mettais mon énergie ailleurs, dans d’autres projets.

Quel a été l'élément déclencheur de ton envie de faire de la musique puis de sortir un disque ?

C’est le temps qui file pleine balle qui m’a décidé. Je me suis recentré sur ce qui me tient à cœur parce que le temps presse et qu’il était urgent de s’y remettre.

Guitares toutes en nuances et variations (alternance plein régime / calme), puissante assise rythmique (envoûtante, parfois tribale), fougue vocale (j'ai un peu pensé à Jeffrey Lee PIERCE), ton trio musical déborde d'énergie et d'urgence. Peux-tu nous présenter tes deux compagnons de jeu ?

Je prends la référence à Jeffrey Lee PIERCE comme un compliment. J’ai toujours adoré sa voix et ce mélange blues-punk. Avec les NOODLES, nous reprenions For the love of IvyDamien tient la basse et Medhi la batterie (remplacé depuis l’enregistrement du disque par Vincent). Ils ont tous les deux connus des projets musicaux. Ce qui est amusant, c’est que Damien habite pas loin de chez moi et il connaissait un batteur qui habitait pas loin de chez lui… Au début, on jouait un peu comme ça, sur une reprise des RAMONES... et puis j’ai proposé des morceaux.

GIL : est-ce un projet solo, celui d'un véritable groupe ou est-on entre les deux ?

Je ne voulais pas refaire un groupe. Tous mes projets précédents étaient partagés avec Doumé. Doumé disparu, je n’envisageais pas l’idée d’un groupe, ni même de prendre un guitariste. Malgré tout, c’est toujours une aventure collective et j’aime ça. C’est donc solo : j’écris les textes et fais la musique. Mais j’ai besoin de mes potes pour jouer et je suis très content qu’ils me filent un coup de main.

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"Sans chichi, ni frou-frou"

Tu as confié l'enregistrement et le mix de Lucarne à Christophe SOURICE (batteur des THUGS, producteur des NOODLES et DIRTY HANDS) et à Jean-Paul ROMANN (ingé-son des DIRTY HANDS). Tu souhaitais rester à la maison et en famille ?

Oui, finalement le projet était un prétexte pour retrouver Jean-Paul et Christophe. Passer du temps avec eux est un privilège et je savais qu’humainement et artistiquement, on allait être raccords. Faire un disque avec les moyens du bord, sans chichi, ni frou-frou.

Ce disque sonne très prises live. Est-ce le cas ? Si oui, était-ce un parti pris de départ ou une contrainte technique ?

Au départ, je voulais enregistrer sans forcément sortir les chansons. Travailler avec Jean-Paul et Christophe était une évidence. Je savais qu’on allait être d’accord sur l’essentiel. Du rock à l’os dans un petit studio près d’Angers et dans une ambiance chaleureuse, comme à la maison, avec des amis. On voulait que cela soit dynamique, on a donc fait des prises live des rythmiques et quelques re-re de guitares et de chants. Comme le budget était très petit, on n'a pas trainé en route... comme toujours.

Cela devait faire longtemps que tu n'étais pas retourné en studio. Comment se sont passées les sessions (ambiance, rythme de travail, technique et support d'enregistrement) ? 

Le travail en studio n’est pas toujours très marrant. On est un peu stressé et il faut essayer de tirer le meilleur des morceaux, sans traîner et dans la bonne humeur. Même si cela faisait longtemps, Damien, Medhi et moi étions bien entourés. On a privilégié la vie des morceaux, mais le numérique a aussi permis de corriger quelques imperfections. J’en profite pour remercier Jean-Paul qui y a mis toute son énergie, comme d’hab.
 

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Peux-tu nous parler du titre du disque, Lucarne ? Même si l'image d'une cage de football défraîchie est imprimée sur la pochette intérieure, il demeure assez cryptique...

Lucarne fait référence aux points de vue. Chacun y va de sa vision du monde, forcément un peu réduite et je n’y échappe pas. J’aurais voulu l’appeler Fenêtre sur cour, mais c’était déjà pris. J’aime bien l’idée d’ouverture. La lucarne laisse passer la lumière et donne le ciel à voir ou ce qu’on veut. Et puis au football, c’est comme un graal, faire une lucarne, c’est avoir fait le bon geste. [Gilles reste énigmatique sur la question du football ; et pourtant...]

En 1994, l'album Bleus marquait une rupture dans ta carrière : c'est à ce moment là que tu es passé à l'écriture en français. Toutefois, ta musique (tant dans le son global que dans les mélodies et c'est particulièrement le cas sur Lucarne) demeure malgré tout plutôt anglo-saxonne. Comment arrives-tu à si bien concilier les deux approches ?

C’est toute la difficulté. Comment faire sonner du rock chanté en français ? Plein de groupes y sont arrivés avec un grand talent : BIJOU, TÉLÉPHONE, NOIR DÉSIR, entre autres. J’ai l’impression que le débat  "le rock c’est en anglais ! " est un peu passé. En ce qui me concerne, j’essaie que ça sonne avec peu de mots et je n’avais pas envie de faire des chansons en anglais. Je l’ai déjà fait, mais je ne m’interdis rien.

Parfois concis, tes textes sont empreints d'une poésie singulière dans le rock français. Peux-tu nous en dire plus à leur sujet ?

Le travail écrit est difficile et je n’ai pas la prétention d’écrire de la poésie. J’ai lu une fois Iggy POP qui, parlant de Bob DYLAN, disait qu’il ne pourrait, comme lui, écrire des textes de plusieurs pages. Il a donc fait le choix d’écrire des chansons ne dépassant pas 25 mots. Ça m’a décomplexé et j’essaie de faire encore moins avec beaucoup de répétitions. Il faut que ça sonne et je parle essentiellement de ressentis ou de sensations, par petites touches. J’essaie de noter des mots, j’aime bien l’idée de haïku.

Avec Les MAINS SALES, vous dynamitiez CHRISTOPHE et BARBARA. La reprise du superbe Samuel Hall me paraît moins irrévérencieuse. Alain BASHUNG et KAT ONOMA font-ils partie de ton panthéon musical ?

J’aime beaucoup BASHUNG et tout particulièrement son album Fantaisie militaire. Cette capacité à faire sonner une poésie rock. J’aime également Johnny CASH qui chante l’histoire de Samuel Hall. J’ai donc convoqué les deux. Si la reprise est moins irrévérencieuse, c'est parce qu’elle sonnait déjà assez rock. J’aime aussi beaucoup les guitares dans KAT ONOMA et le travail de Rodolphe BURGER. La chambre est une de mes chansons préférées.

Six titres figurent sur Lucarne. Pourquoi avoir privilégié le format court pour cette nouvelle aventure ?

J’aime bien ce format. Comme je te l'ai dis auparavant, je ne pensais pas sortir les morceaux et je n’avais pas le matériel pour un album. Et puis, c’est un clin d’œil au mini-LP des NOODLES.

Que penses-tu du rock français à l'heure actuelle ? Y a-t-il des groupes qui te plaisent ?

Le rock français à l’air de bien se porter, je pense notamment à POGO CAR CRASH CONTROL. Le rock Angevin est toujours dynamique, FRAGILE est un bon exemple. J’aime bien les groupes chez Twenty Something et j’aime beaucoup les IDLES... mais je ne suis pas sûr qu’ils soient français.
 

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"Excitant et émouvant de réécouter des morceaux qui, 
trente ans plus tard, sonnaient toujours ! "

J'aimerais revenir un peu plus sur le passé. En préambule de cette parenthèse rétro et en ce qui concerne The NOODLES, je me suis souvent demandé si le nom du groupe était une référence au personnage de Noodles (joué par Robert De NIRO) dans Il était une fois en Amérique. Est-ce le cas ?

Noodles est effectivement le personnage joué par De NIRO, on a du y penser mais j’avoue qu’on galérait plutôt pour trouver un nom.

En 1987, votre premier et unique 45t. chez Gougnaf Mouvement est arrivé dans une période où le rock français était dominé par la vague alternative. Présentés souvent comme petits frères (ou cousins) des THUGS dans les fanzines, cela n'a pas forcément dû être évident de vous faire une place.

Avec les NOODLES, en 1987, nous étions allés à Londres pour enregistrer. Chez Gougnaf, on détonnait un peu parce que les productions étaient plutôt rock alternatif chanté en Français, comme chez PARABELLUM. À Angers, il y avait les THUGS, mais aussi d’autres groupes, Les NIGHTS notamment. Même si on n'échappait pas à la comparaison, Les NOODLES sonnait différemment des THUGS, plus rock australien. Je pense qu’il y avait la place pour les deux groupes. On n’a pas eu le temps d’en souffrir et les gens distinguaient bien les 2 projets. Et puis, on a travaillé ensemble entre les productions de Christophe et Black & Noir, le label d’Eric [chanteur des THUGS, NDLR].

Dans mon esprit, le split des NOODLES est en premier lieu associé à une tragédie. Pour autant, dans des fanzines de l'époque vous sembliez déterminés à poursuivre malgré tout... Si ce n'est pas trop douloureux pour toi, pourrait-on savoir ce qui a conduit à la fin du groupe ?

Apres le décès de Jean-Mi, notre bassiste, nous étions effectivement déterminés à poursuivre. On a alors mis en place un nouveau batteur et un nouveau bassiste. Malheureusement, au bout de six mois, l’énergie du désespoir est retombée et on s’est dit qu’il valait mieux respecter les événements et laisser là l’histoire qui appartenait à Jean-Mi et à la formation initiale.

The NOODLES avaient un son particulier : ça jouait très vite, à la limite du hardcore pour certains titres (Sweet lies par exemple), mais avec une approche mélodique digne des meilleurs combos australiens de l'époque (The NEW CHRISTS, HAPPY HATE ME NOTS pour l'urgence ;  DIED PRETTY dans une dimension de romantisme épique). Quelles étaient vos influences à cette période ?

À l’époque, notre manager, Jerry WARRIOR, nous faisait écouter un tas de groupes, dont effectivement la bande-son Australienne : SAINTS, RADIO BIRDMAN, NEW CHRISTS, mais aussi des américains comme CHOCOLATE WATCHBAND ou des anglais, les BUZZCOCKS, entre beaucoup d’autres. Pour DIED PRETTY, ce fut une vraie claque et une influence pour Dirty soul [L'auditeur ne manquera pas de rapprocher la chanson-titre Dirty soul, de Desperate hours]. On a joué ensemble un soir à Orléans, et on a écouté Next to nothing en boucle après.

Récemment, le label Nineteen Something a ressorti une anthologie (ou quasi intégrale ? ) des NOODLES, qui tient sur un seul compact disc laser. As-tu participé à ce travail avec d'autres anciens membres du groupe, avec le label, et si, oui, comment avez-vous procédé ? Comment fut l'ambiance quand il a fallu se replonger dans les archives (sonores, textuelles et visuelles) ? 

On a sorti tous les morceaux enregistrés par les NOODLES sur trois ans d’existence [1985-1988]. Nous avons aussi proposé une pochette moins pourrie que pour Dirty soul. Doumé et Jean Paul ont passé du temps en studio pour dépoussiérer l’affaire et nous avons travaillé sur la pochette, Rico sur une bio. Les NOODLES n’étaient sortis qu’en vinyle. C’était à la fois excitant et émouvant de réécouter des morceaux qui, trente ans plus tard sonnaient toujours ! Nous étions contents du résultat, mais je ne suis pas sûr que Nineteen Something en ait beaucoup vendu...
 

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"L’invitation sur la tournée Tostaky était une forme de remerciement"

Sur les cendres des NOODLES commence l'aventure DIRTY HANDS. Comment s'est passé la formation de ce nouveau projet en 1989 ?

Après les NOODLES, Doumé et moi voulions continuer notre collaboration et pousser plus loin le mid-tempo entrevu dans le morceau Dirty soul. On a donc contacté Patrice qui jouait dans SECONDE CHAMBRE et Alain, déjà espéré pour remplacer Jean-Mi, mais qui n'était pas dispo à cette époque.

En 1993, NOIR DÉSIR commençait à devenir une grosse machine et vous êtes-vous retrouvés en ouverture de la la tournée Tostaky. Comment cela se passait entre eux et vous ? Quelle était l'ambiance ?

On s’est retrouvé à ouvrir pour NOIR DÉSIR parce ce qu’ils nous avaient contactés après notre deuxième album, Letters for kings. En effet, pour ce disque et, grâce à Doumé, nous avions travaillé avec le producteur de FUGAZI, Ted NICELEY. Appréciant le résultat, NOIR DÉSIR  nous a demandé son contact et sorti par la suite Tostaky. L’invitation sur la tournée était une forme de remerciement…

On imagine quelle riche expérience ce fut. Quelles ont été les retombées (artistiques, commerciales ou autres) pour vous ?

Pour nous, c’était top, comme des vacances. Il y avait beaucoup de monde et on a joué dans de supers endroits (Olympia, etc.). On a bien sympathisé et NOIR DÉSIR reste pour moi un grand groupe et une super expérience. Après et, même si on a parlé de nous, quand on s’est retrouvé à jouer seul, on a fait moins de monde et les retombées sont restées marginales.

Depuis Valence, à la fin des années 80 et au début des années 90, Angers faisait rêver. Elle avait remplacé les historiques Le Havre-Rouen-Rennes, puis les sauvages Montpellier et Toulouse dans la catégorie de ville la plus rock de France, pendant que Bordeaux devenait plus médiatique (avec la GAMINE et NOIR DÉSIR). Comment était l'ambiance de la ville à cette époque ?

Dans les années 90, on a effectivement beaucoup parlé d’Angers comme d’une ville rock. Nous, on n’a pas pensé ça. Il y avait une dynamique avec les groupes et le label Black & Noir, mais Angers est toujours restée une ville de province calme, bourgeoise et catholique. D’ailleurs, on a installé Le Chabada loin du centre-ville pour ne pas déranger.

De récents et nombreux sondages classent Angers comme la première ville française où il fait bon vivre. Qu'en penses-tu ? 

Oui, il fait bon vivre à Angers et le classement est justifié. Par contre, l’urbanisation y est galopante. Mais, malgré cela et, à cause du prix des loyers, de trop nombreux postulants ne trouvent pas de travail et de logement. Et puis, le titre Angers ville-verte est surfait. On y coupe les arbres, les pistes cyclables sont incohérentes et les mesures pour limiter la voiture sont inexistantes.

Demeure-t-elle une ville musicale ? Hormis LANE et toi, qui sont les artistes à suivre ?

La scène musicale est toujours dynamique, dans plein de genres différents. 

Globalement, quel regard portes-tu sur ton passé musical ?

Il est toujours difficile de regarder dans le rétro et je préfère me projeter sur ce qui va suivre. Avec mes potes, je me suis inscrit dans le mouvement Angevin qui était de faire du rock de la manière la plus simple possible, en essayant de contrôler les différentes étapes de la création (musique, paroles, pochette, etc.), sans se prendre au sérieux mais en étant, si possible, sérieux et exigeant.

As-tu des regrets ? Des remords ?

Pas de remords, mais le regret d’avoir perdu deux amis : Jean-Mi, bassiste des NOODLES et Doumé, avec qui j’ai partagé toutes ces expériences et qui a beaucoup œuvré toutes ces années.

Quels sont tes projets à plus ou moins long terme ? Des concerts ? Un album plus en longueur ?

J’ai pour projet de faire des concerts et de proposer un album en fin d’année prochaine.

As-tu un dernier mot pour les lectrices et lecteurs du Casbah Webzine ?

Un amical salut aux lectrices et lecteurs du Casbah Webzine, en espérant se retrouver bientôt sur la route.
 

Article et propos recueillis par bingO

(15 novembre 2022)

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GIL. Lucarne (Twenty Something, 2022)
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Pour prolonger...

GIL : Bandcamp
GIL sur le label Twenty Something
Nineteen Something : site web du label
The NOODLES sur Nineteen Something
DIRTY HANDS sur Nineteen Something
DIRTY HANDS : Facebook

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Dans nos archives sonores :
Rock à la Casbah #526 (16/12/2015)
Rock à la Casbah #586 (17/05/2017)
Rock à la Casbah #594 (20/09/2017)

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Photographies : Jef RABILLON, Nineteen Something, bingO, 
Gilles MORET ; Thx : ROCK HARDI.

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XXXXX The NOODLES dans ROCK HARDI N° 15/16 (c) 1988 XXXXX

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