Leather Girls – Self titled 2017 // Par Miguelito Lovelace
Des filles en cuir. Austin, cow boys, garage crasseux, influences lointaines du bayou et du blues du sud, le tout dans un climat sec comme comme un coup de trique. Fuzz a gogo, faux tempo, voix d'outre tombe. Chant enregistré derrière une porte coupe feu.
Ces trois gars et une fille convoquent les esprits des Cramps et du Gun Club pour une fête hautement païenne à la gloire du rock'n'roll immortel tel que l'on peut se le représenter dans ce pays où finalement tout change pour que rien ne change.
Images de rodéo sous acide, parfums de soul torturée, vagues relents psychédéliques, la reverb est convoquée à chaque début de titre. Tout l'americana déjanté résumé en trois minutes avec en prime une basse qui vrombit du début à la fin, c'est souvent elle qui clôt le morceau. 13 titres pour réconcilier la jeune génération avec les aspirations psyché de ses prédécesseurs.