Dinos Boys

Last Ones (Oops baby Records /Die Slaughterhaus) // par Miguelito Lovelace
Si certains revendiquent à tort, l'étiquette punk 77, ce n'est certainement pas le cas des Dinos Boys. Tout chez eux transpire l'esprit de cette époque à tel point que l'on se demande parfois si ce n'est pas sorti d'une compilation de groupes perdus.
Le son, tout d'abord, est-ce qui marque le plus : une production cheap juste comme il faut, des guitares peu saturées et une voix que l'on dirait enregistrée derrière une porte fermée. Les compositions fleurent bon elles aussi le style avec des morceaux courts et immédiatement identifiables, qui feraient rire les amateurs de rock progressif s'ils avaient de l'humour.
Et pourtant, ils ne sont ni anglais ni suédois, mais sortent tout droit de leur Géorgie (Atlanta pour être plus précis) et sont signés sur un label de Brooklyn NY, la capitale mondiale du hipster à la mode. Pas sûr qu'ils soient les plus tendances de la grosse pomme, mais leur côté rafraichissant et apparemment sans prétention en font une des bonnes surprises de l'année 2014 (c'est qui en soi n'est plus vraiment une nouveauté, le disque étant sorti en mars).
Et j'allais oublier : ils sont des bonnes têtes de punks juvéniles dignes des Undertones, tout en affichant fièrement leur telecaster. Nostalgie....