Die Sonne scheint ! (Playlist // printemps 23)

Sur la platine de la rédaction (mars-juin 2023)
          Dès que le printemps revient, les chansons coups de cœur du moment de six membres de la rédaction du Casbah Webzine donnent envie de batifoler dans les champs, de se poser en terrasse, de ne rien faire... pour mieux attendre l'été.
 
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"C'est donc le printemps. Vous êtes contents ?"


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P a u l   M É G L O T  [campagnard]
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Vive le printemps et l'éthique du binage (contrepèterie - écrire au rédacteur en chef si vous avez la réponse ; il ne l'a toujours pas trouvée).   

David BREWIS - Surface noise
     [The soft struggles, (Daylight Saving Records, 2023)]
Les sons du printemps refont surface. Échappé des chants fraternels de FIELD MUSIC, BREWIS nous enchante avec un album pastoral qui sent bon le voyage en Van (MORRISON).
 
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The YOUNGBLOODS - Sunlight
     [Elephant mountain (RCA Records, 1969)]
La bossa jazzy et ensoleillée d’un groupe oublié, qui sortait au printemps de l’année 1969, le parfait remède à la mélancolie hivernale.

Gram PARSONS - A song for you
     [GP (Reprise, 1972)]
« Ma terre est comme une oie sauvage » : ainsi commence la complainte du corbeau maudit, qui chante du haut de ses vingt-six printemps, l’amour et le déracinement.

GORILLAZ – The tired influencer
     [Cracker island (Parlophone, 2023)]
La saison idéale pour cet appel à la déconnection, chantée par le démon ALBARN : sa voix fait toujours mouche à la pêche aux émotions.

The BYRDS – She don’t care about time
     [Turn ! Turn ! Turn ! (Sony Music, 1965)]
On avait oublié le son des oiseaux qui piaillent aux premières lueurs. Alors on fait tourner cette face B du second album, écrite par le génial Gene CLARK, avec un solo de McGUINN qui sent bon la fleur de Bach.


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É r i c   F.  [mad professor]
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The bus goes to the bus stop / The one way sign points up / It's springtime, it's springtime / There's blue sky in a puddle / There's a bird on the ground / Dog on the roof / Chirp, chirp, woof, woof / It's springtime, springtime / There's blue sky in a puddle

(Jeffrey LEWIS, Springtime)

C'est donc le printemps. Vous êtes contents ? Ben oui, bien sûr que vous êtes contents ! OK, alors on fête ça avec une bonne rasade de reprises plus ou moins déguisées, des guitares folles, des grands noms sur le retour et de l'americana comme on aime.

TROPICAL FUCK STORM – 1983 (a merman I should turn to be)

     [Submersive behavior (Joyful Noise, 2023)]
Présenté comme un (mini) album de reprises, le tout récent Submersive behavior des inarrêtables TROPICAL FUCK STORM compte quand même trois morceaux orignaux sur les cinq présents, pour la plupart déjà trouvables sur des sorties à tirage limité. Mais qu'importe, puisque son morceau d'ouverture valide à lui seul l'acquisition de l'objet. Cette reprise de Jimi HENDRIX, enregistrée avec la légende australienne Dan KELLY, nous rappelle que Gareth LIDDIARD a parfaitement digéré les préceptes du plus grand guitariste de Seattle de tous les temps depuis déjà belle lurette. Aussi fidèle qu'aventureuse, cette relecture de dix-huit minutes s'accompagne de liner notes amusantes : “La carrière d'HENDRIX a atteint un cul-de-sac et il se murmure qu'il s'est transformé en poisson, parti vivre à Atlantis afin de ne pas avoir à se coltiner les tubes géants en forme de crayons et de sticks de rouge à lèvres de Vladimir PUTIN.” Beaucoup moins drôle, l'annonce du cancer du sein de la bassiste du groupe Fiona KITSCHIN, à qui on envoie évidemment tous nos vœux de prompt rétablissement. Force et courage, Fi' !

FRIENDSHIP – Rich man

     [F/V hope (Sleeper Records, 2017)]
Anciens potes de label des excitants WEDNESDAY [cf. plus bas dans la sélection de bingO], le quintet de Philadelphie FRIENDSHIP a depuis signé chez Merge Records, rejoignant ainsi la major (indie) league. Leur Love the stranger de l'an dernier a beau être une incontestable réussite qui lorgne un peu plus sur le rock que d'habitude, il lui manque quand même quelque peu le côté rêche et imparfait des premiers albums du groupe, qui faisait tout son charme. Mais je pinaille, car voilà un groupe aussi attachant que précieux. Maîtrisant les codes de l'americana et du lo-fi sur le bout des doigts, Dan WRIGGINS et ses potes donnent la déconcertante impression de fournir leur musique sans aucun effort particulier et avec une modestie non feinte. Idéal pour tous ceux qui pleurent les carrières complètement flinguées d'HERMAN DUNE ou BONNIE « PRINCE » BILLY, dont le I see a darkness semble être le disque de chevet de FRIENDSHIP.

Peter Matthew BAUER – Latin american ficciones

     [Liberation! (Mexican Summer, 2014)]
Actualité chargée pour Peter Matthew BAUER, qui vient de sortir son troisième album solo, Flowers, après les très réussis Liberation! et Mount Qaf (divine love), et ce quelques mois après la réédition du magnum opus de son groupe The WALKMEN, You & me, garni d'une session live enregistrée avec des musiciens d'Otis REDDING aux mythiques Sun Studios (excusez du peu !). Le groupe de Washington DC a d'ailleurs annoncé son retour sur scène dix ans après son split, mais seules des dates au Danemark, Portugal et Angleterre sont prévues en Europe pour l'instant. On espère que nous aussi on aura le droit de revoir le sautillant batteur Matt BARRICK, véritable attraction scénique d'un groupe qui ne manque pas de cordes à son arc. En attendant de savoir si tout cela mènera jusqu'à un nouvel album, retour sur le single de Liberation! qui pourrait largement trouver sa place sur un best-of des WALKMEN, tant BAUER semble avoir été marqué par son vociférant frontman Hamilton LEITHAUSER.

ELECTRELANE – Those pockets are people/The partisan

     [Axes (Too Pure, 2005)]
Loin de se contenter de lécher les bottes d'un Partisan popularisé par Leonard COHEN, les quatre Anglaises d'ELECTRELANE poussent le vice jusqu'à lui fourrer les doigts dans la prise, tout en lui faisant subir une séance de bondage excitante avec leur remuant instrumental Those pockets are people, issu du meilleur album du groupe, Axes [d'aucuns penchent plutôt pour son prédécesseur, The power out, NDLR]. Après un long hiatus et quelques sorties pour les projets parallèles de la chanteuse Verity SUSMAN et la guitariste Mia CLARKE, notamment avec Andy MOOR de The HEX, le quatuor de Brighton est actuellement en train de terminer l'enregistrement de son très attendu cinquième album, quinze ans après le mitigé No shouts, no calls. Welcome back, girls !
 

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Bosque BROWN – The time

     [Us (Autoproduit, 2015)]
Si Mara Lee MILLER vient d'un petit bled texan (Stephenville, à quelques kilomètres de Fort Worth), elle n'en a pas moins un lien fort avec la France. Tout d'abord parce que son premier album, Mara Lee Miller plays the songs of Bosque Brown était sorti chez le défunt label Noisedigger, mais aussi parce qu'elle avait participé quelques années plus tard à la première West country girl session, en compagnie de THOUSAND, Josh PEARSON et H-BURNS, avec qui elle avait réenregistré le poignant Fine lines. MILLER est ensuite tombé gravement malade, a divorcé et eu une petite fille. Tout cela l'a quelque peu écartée du monde de la musique, mais ne l'a pas empêchée de sortir un Us plus lumineux qu'à l'accoutumée et super confidentiel (l'album n'est même pas référencé sur Discogs). Placé en plein milieu du disque, le magnifique The time semble être un admirable hommage à The present, dernier morceau du dernier album de BEDHEAD, soit le groupe des frères KADANE, autres dignes représentants d'un Texas qui n'hésite pas à mettre son vague à l'âme à l'épreuve de splendides arpèges cristallins.


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L a u r e n t   C A L V I N  [illustrateur triste]
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PALATINE - Château lointaine 

     [Château lointaine (Believe Music, The Orchard Music , 2022)]
Parce que j'adore cette guitare entêtante et l'excellente écriture des textes.

BUTCHER BROWN - Git along

     [Git along (Concord Jazz, 2023)]
Parce que c'est un groupe de hip hop mâtiné de jazz... je sais, le rock est un peu loin, mais c'est tellement bon !

OTTIS COEUR - Jamais je ne viens

     [Léon (Howlin' Banana Records, 2023)]
Gros coup de cœur pour ce groupe que je viens de découvrir et que j'écoute en boucle.
 

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PIGALLE - Rungis

     [Rire et pleurer (Capitol, 1993)]
Depuis la disparition de François HADJI-LAZARO, c'est avec beaucoup de tristesse que je réécoute cet artiste généreux et sensible comme nul autre.


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b i n g O [redac' chef tatillon]
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WEDNESDAY - Chosen to deserve
     [Rat saw God (Dead Oceans, 07/04/2023)]
De l'Americana pop parfaite : guitares burnées (comme chez MAGNOLIA ELECTRIC CO.), à la frontière du glam, et voix irrésistible (mention spéciale aux trémolos ravageurs, cf. Adrianne LENKER). Un titre idéal pour conduire un truck sur une route longue et droite. Ne reste plus qu'à passer le permis PL.
 
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Jo BUFFALO'S BAND - Slag solution, part. 2
     [Slag solution, 45t. (Pathé Marconi, 1972)]
Les deux faces du Slag solution de Jo BUFFALO's BAND sont aussi addictives que Popcorn (sorti la même année, en 1972), que le Mrs Vandebilt de Macca (sorti en 1973) et que la B.O. de la série Chapi Chapo, réalisée par François de ROUBAIX (en 1974)... mais s'il ne fallait en garder qu'une, ce serait la seconde face, puisque chantée. Ce n'est pas Pierre BACHELET, pendant ses vacances au ski en 1979, qui nous contredirait.

Oska WALD - Pizza amore
     [Motel Reno (Bretford Records, 2023)]
Pour ceux qui n'ont pas fait Deutsch au collège ou au lycée, oubliez les clichés ! C'est l'occasion de se mettre à cette langue qui passe vraiment bien en version country-folk. Oska WALD, le correspondant Berlinois de Jonathan RICHMAN, nous invite manger une pizz' dans son spartiate mais accueillant Motel Reno.

Iggy POP - New Atlantis
     [Every loser (Gold Tooth Records / Atlantic Records, 2023)]
Difficile (pour ne pas dire impossible) d’être au niveau de Raw power, Lust for life ou Brick by brick. Mais ça fait toujours plaisir d’avoir des nouvelles de l’iguane. Pour apprécier son nouvel album, il faut passer outre les riffs stoogiens scolaires bien proprets, les chœurs de stade et les refrains fier-à-bras, puis laisser son cerveau de côté (le pur plaisir et l'instinct, ça existe) et se laisser porter par la voix. Entre Lee HAZLEWOOD (sur les intros et accalmies) et un chat écorché, James O. continue de fasciner.

 
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M a x i m e   M O N C A F É  [voisin de studio à la Radio Méga]
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JASMYN – Find the light
     [Into the wild (anti-records, 2022)]
John CONGLETON, le cowboy texan compose, arrange et enregistre. Zac (DEATH CAB FOR CUTIE) RAE aux claviers + Joey (BECK, R.E.M.) WARONKER à la batterie + Jasmyn (Weaves) BURKE aux chants = album vachement bien, d'une folle liberté où un rock indé fleuri chevauche le terreau fertile du R'n'B, ou le contraire. À noter que JASMYN ressemble étrangement à Dora l'exploratrice physiquement et non pas vocalement, Dieu merci !

Edouard ARTEMIEV – Meditation
     [Stalker - bande originale du film (Superior Viaduct, ?)]
Compositeur russe né en 37, ARTEMIEV sort du conservatoire de Moscou et se spécialise dans une musique électronique avant-gardiste où la texture du son et l'ambiance sont aussi importants que la musique. Expérimental, mais aussi orchestral. 
Il a composé les bandes originales des films de TARKOVSKI, Nikita MIKHALKOV ou de Andrei KONTCHALOVSKI. A rejoint la zone depuis.
 
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BELLE & SEBASTIAN – When you’re not with me
      [Late developers (Matador Records, 2023)]
Le meilleur album depuis Dear catastroph waitress (2003) [à égalité avec le précédent, A bit of previous, sorti l'an dernier, NDLR]. Le groupe, en revenant enregistrer à Glasgow, offre la douche écossaise : Northen soul, synth-pop et indie-folk. Avec Sarah MARTIN, tout va bien, surtout quand elle tient le micro-Cosmos Bipinatus, tout est plus joli dans les massifs Munros ! 

NU GENEA – Marechià (with Célia Kameni)
     [Bar Mediterraneo (NG Records, 2022)]
NU GENEA = duo de Napolitains adeptes d'un italo-funk qui nous amène à la plage sous une chaleur tropicale avec des influences jazz, des percus africaines, des chanteurs orientaux et un goût généreux pour le partage. Tutte le strade portano a Napoli !


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G R O T O T O R O [relecteur Suisse]
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En ces temps de folies froides et de grande trembloterie meurtrière, la nostalgie est plus que jamais ce qu'elle était n'en déplaise à Simone SIGNORET. Nous, on a replongé dans le passé pas si lointain, en quête de tout et de rien, l'esprit un peu shooté par tant de mauvaises nouvelles et de mort inépuisable. Comme une évidence, quatre morceaux sont sortis du lot, festifs, mais pas forcément joyeux. Le cinquième est arrivé plus tard, par hasard. Petite surprise : ils sont tous helvétiques, mais plus encore chantés en suisse alémanique, voire en "bon" allemand ! Eh oui ! la bonne musique n'est pas qu'en anglais, on ne le répétera jamais assez.
Alors, pour vous faciliter la tâche, j'ai même concocté une mini playlist en ligne pour que vous puissiez écouter tout d'un trait sans avoir à cliquer, cliquer, cliquer, cliquer... Bonne écoute à toutes et tous !
 
OCTANONE - Jede denkt für dich
     [Früener (Plusplus, 2011)]
Apparemment ludique, OCTANONE mélange deux choses qui étaient incompatibles auparavant : l'électro et le dialecte suisse-allemand. OCTANONE, de son vrai nom Lucien MONTANDON, nous offre un "one-man-show", une comparaison avec FALCO est inévitable. À l'image du Viennois qui a libéré la langue autrichienne du ghetto musical et l'a introduite dans la musique pop, le suisse-allemand n'est plus catalogué rap ou rock. OCTANONE l'introduit dans l'électro, et nous donne une leçon de danse. Le Bâlois de la ville propose un titre, traduisible en "Chacun pense pour soi", de très bon aloi qui s'écoute en boucle jusqu'à épuisement, tant la mélodie est prenante, et surtout ne vieillit pas quoi que l'on fasse. Alors reste qu'à appuyer sur "replay" !
 
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PIXIE PARIS - Ich lieb dich nicht immer
     [Single (PXPRS, 2011)]
Mélange de Hambourgeoise (Cindy) par choix et de Wintherturois (Matele) par habitude, les PIXIE PARIS font dans l'électro-pop et cartonnent dans les années 2010 en Suisse alémanique. La barrière de rösti semblait invincible ou presque. Dansants à souhait, fruités, généreux, leurs morceaux sont pour eux "un bouillon exquis, composé d'une pincée de NDW, de beaucoup de pop et d'électro, une nuance de trash et un sens subtil du temps de cuisson des mélodies et des arrangements". Ils devaient sortir un album, Pop non stop, en 2013... 10 ans plus tard... mystère, boules, gomme... etc.
   
SHOOT The SATELLITE - Da wo die Sonne scheint
     [EP poponyme (Fuzztronaut Records, 2019)]
SHOOT The SATELLITE est un projet parallèle de Thomas SEIDMAN (YET NO YOKAI, Tom SILKMAN), dans lequel il expérimente la pop kraut et les rythmes électroniques. On se laisse bercer par cette vision de "Là où le soleil brille", en douceur, presque sous la couette à attendre que le froid passe. On n'est pas pressé !
 
DODO - 1 Stund
     [Reggae against the machine (Bakara Music, 2009)]
Doit-on encore présenter DODO, "le pionnier zurichois du reggae en dialecte suisse et diable musical", producteur (Steff La CHEFFE, LO&LEDUC, James GRUNTZ...) tout autant que musicien ? Avec "1 heure", on se prend à danser (ou à rêver), le soleil plein les yeux, même lorsque l'hiver règne de toute sa magnificence aux cristaux multiples et luisants dans les lointains infinis de l'hibernation.
 
BONAPARTE - Das Lied vom Tod
     [Single (auto-produit, 2018)]
BONAPARTE est un des artistes les plus innovants et créatifs de Suisse. Originaire du canton de Schwyz, l'homme navigue aux frontières de l'électro, de la techno, du rock, voire de la musique africaine comme dans ce clip vidéo du "Chant de la mort" que petits chanceux (vous trouverez ici sous-titré en français, elle est pas belle la vie ?). Après quatre albums et plusieurs remixes, il nous enchante et nous surprend toujours, en particulier avec le dernier morceau paru en 2021 : Last two lovers ! Dark VADOR en pâlit de jalousie !


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21 mars 2023
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Photographies : bingO, Eric F., DR.
Illustration : Laurent CALVIN
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