The Deepest Lake (Tuk Tuk Records 2015) // Par Miguelito Lovelace
Attention OVNI ! Dengue Fever ne ressemble à rien de ce que tu as probablement dû écouter : ce n’est pas du rock, même si ça y ressemble, ce n’est pas non plus de la world music, même si ça y ressemble toujours, alors qu’est-ce que c’est ? Pour y répondre un peu d’histoire :
Dengue Fever a marqué les esprits quand ils ont sorti leur tout premier album en 2003, en démarrant un tout nouveau concept : reprendre des standards de la pop cambodgienne des années 60, juste avant que les Khmers Rouges décident d’envoyer tout ce beau monde dans les champs pour leur apprendre à vivre (et pour beaucoup à mourir). A l’origine, Ethan Holtzman leur claviériste, avait passé six mois en Asie du Sud et avait ramené des tonnes de cassettes de ce genre complètement tombé dans l’oubli. Dès son retour à LA, il monte Dengue Fever en trouvant la perle rare : Chhom Nimol, une plantureuse chanteuse asiatique. S’ensuivent 5 albums de covers pop, surf, et voire même garage ainsi que des prestations scéniques qui les ont fait remarquer de la presse spécialisée.
Voici donc le sixième, The Deepest Lake, où de leur propre aveu ils souhaitent agrandir leur cercle de fan en élargissant leur périmètre musical, en clair en arrêtant de faire de la pure pop cambodgienne… Et ils y arrivent ! Le résultat est bien moins roots que les précédents albums, et on a parfois l’impression qu’ils tombent dans les facilités de l’easy listening et de la production r’n’b moderne. Reste toujours cette voix suave et prenant, mais au bout de l’album on a quand même le sentiment que l’on a écouté toujours le même morceau, ou que l’on vient de se taper une séance de karaoké au restau vietnamien du coin….
Bilan : à écouter si on ne connaît pas le groupe, sinon on peut facilement s’en passer !
Dengue Fever a marqué les esprits quand ils ont sorti leur tout premier album en 2003, en démarrant un tout nouveau concept : reprendre des standards de la pop cambodgienne des années 60, juste avant que les Khmers Rouges décident d’envoyer tout ce beau monde dans les champs pour leur apprendre à vivre (et pour beaucoup à mourir). A l’origine, Ethan Holtzman leur claviériste, avait passé six mois en Asie du Sud et avait ramené des tonnes de cassettes de ce genre complètement tombé dans l’oubli. Dès son retour à LA, il monte Dengue Fever en trouvant la perle rare : Chhom Nimol, une plantureuse chanteuse asiatique. S’ensuivent 5 albums de covers pop, surf, et voire même garage ainsi que des prestations scéniques qui les ont fait remarquer de la presse spécialisée.
Voici donc le sixième, The Deepest Lake, où de leur propre aveu ils souhaitent agrandir leur cercle de fan en élargissant leur périmètre musical, en clair en arrêtant de faire de la pure pop cambodgienne… Et ils y arrivent ! Le résultat est bien moins roots que les précédents albums, et on a parfois l’impression qu’ils tombent dans les facilités de l’easy listening et de la production r’n’b moderne. Reste toujours cette voix suave et prenant, mais au bout de l’album on a quand même le sentiment que l’on a écouté toujours le même morceau, ou que l’on vient de se taper une séance de karaoké au restau vietnamien du coin….
Bilan : à écouter si on ne connaît pas le groupe, sinon on peut facilement s’en passer !