5 / Canadian Sounds
Dans notre émission, c’est Jordane qui garde un oeil et une oreille attentive aux résonances électriques de Montréal. Autant vous dire, qu’elle est souvent venu avec une découverte sous le bras qui peinera à vivre dans nos contrées. On se rappelle tous des Marinellis, des premiers LP de Chocolat, de la science fiction de Idalg ou du punk pop francophone de Ponctuation.
J’ai l’impression que 2019 est une année d’alignement des étoiles pour les rockeurs francophones canadiens.
C’est à l’automne que tout s’est accéléré. Corridor a ouvert les débats avec “Junior”, un album pop rock chanté en français signé sur un label d’envergure Sub Pop records. De plus en plus de groupes tentent le chant en Français mais beaucoup se cassent les dents sur le sens des mots pas toujours mélodiques ou le phrasé par vraiment pertinent. Beaucoup se plantent mais rarement les canadiens qui intègrent parfaitement le français dans leur musique. Corridor en est l’illustration parfaite tout comme Ponctuation en son temps ou Jesus les filles dernièrement.
“Junior” est un album à dimension internationale et nous allons en entendre parler.
De manière plus discrète Chocolat poursuit son travail exploratoire et produit des albums toujours à contre courant voir désarçonnant pour les fans. Vous les aviez aimé avec “Tsss Tsss” sur le label Born Bad Records, vous ne les reconnaîtrez pas sur leur dernier LP “Jazz engagé” sortie sur un label de montréal. Ce disque est aussi chargé en titres que la table de La Grande Bouffe l’est en victuaille. “Jazz engagé” est une sorte de medley foutraque de punk, de jazz de funk par évident à digérer. A l’automne, Debate Club a pondu “Phosphorecent” son premier album de rock garage. Nous avions parlé de ce groupe, il y a un an avec un titre dans nos compilations Ramdam. Dog wisthle avait tout du tube post punk et nous étions très impatient d’en entendre plus. Le quatuor a signé ur le label Michel Records qui héberge également les excellents Bleu Nuit. Aucune déception à l’écoute de “Phosphorecent”, qui s’ouvre sur le psyché lofi Ptérodactyl que j’adore.
On termine avec les perspectives 2020, puisque A Double Date With Death sort son second album “Au delà” sur le label parisien Howlin Banana plutôt spécialisé dans les groupes made in France. Quoi qu’il en soit, encore une fois howlin à le nez creux tant l’écoute de ce disque est enthousiasmante, on retrouve des ingrédients punk français très mélodiques, une touche de psyché garage, filiation direct avec les grands frères des Marinellis.
J’ai l’impression que 2019 est une année d’alignement des étoiles pour les rockeurs francophones canadiens.
C’est à l’automne que tout s’est accéléré. Corridor a ouvert les débats avec “Junior”, un album pop rock chanté en français signé sur un label d’envergure Sub Pop records. De plus en plus de groupes tentent le chant en Français mais beaucoup se cassent les dents sur le sens des mots pas toujours mélodiques ou le phrasé par vraiment pertinent. Beaucoup se plantent mais rarement les canadiens qui intègrent parfaitement le français dans leur musique. Corridor en est l’illustration parfaite tout comme Ponctuation en son temps ou Jesus les filles dernièrement.
“Junior” est un album à dimension internationale et nous allons en entendre parler.
De manière plus discrète Chocolat poursuit son travail exploratoire et produit des albums toujours à contre courant voir désarçonnant pour les fans. Vous les aviez aimé avec “Tsss Tsss” sur le label Born Bad Records, vous ne les reconnaîtrez pas sur leur dernier LP “Jazz engagé” sortie sur un label de montréal. Ce disque est aussi chargé en titres que la table de La Grande Bouffe l’est en victuaille. “Jazz engagé” est une sorte de medley foutraque de punk, de jazz de funk par évident à digérer. A l’automne, Debate Club a pondu “Phosphorecent” son premier album de rock garage. Nous avions parlé de ce groupe, il y a un an avec un titre dans nos compilations Ramdam. Dog wisthle avait tout du tube post punk et nous étions très impatient d’en entendre plus. Le quatuor a signé ur le label Michel Records qui héberge également les excellents Bleu Nuit. Aucune déception à l’écoute de “Phosphorecent”, qui s’ouvre sur le psyché lofi Ptérodactyl que j’adore.
On termine avec les perspectives 2020, puisque A Double Date With Death sort son second album “Au delà” sur le label parisien Howlin Banana plutôt spécialisé dans les groupes made in France. Quoi qu’il en soit, encore une fois howlin à le nez creux tant l’écoute de ce disque est enthousiasmante, on retrouve des ingrédients punk français très mélodiques, une touche de psyché garage, filiation direct avec les grands frères des Marinellis.