7/10 / Le rite de passage du second album réussi // Par Julien Marty
C'est toujours un peu compliqué de confirmer les attentes pour un groupe qui a séduit le public. Chaque nouvel album est un challenge en soi. Il faut éviter de refaire exactement le même mais il faut aussi conserver les petites choses qui ont accroché le fan. Tout en évitant le changement radical ou caricatural. Il ne faut pas s'endormir sur ses lauriers et proposer ce que le public attend.
Volage avec "Permanent Feeling" a fait le pari de vraiment faire évoluer sa musique. Pour ceux qui se souviennent de "Paolina", leur premier LP, le groupe nous proposait un garage psyché assez lofi de bonne qualité. Avec "Sittin' Sideways" Volage semble mettre les petits plats dans les grands, le son est meilleur et les compositions sont complexes (variation de rythmes, de tempo et nombreux arrangements). Jamais le qualificatif du fameux album de la maturité n'a été aussi juste pour Volage.
Dans un style différent, on peu dire que les genevois des Duck Duck Grey Duck ont décidé de ne pas choisir. Avec leur album pléthorique "Traffic Jam" le groupe s'éclate à explorer des univers très variés. Le groupe qu'on avait catégorisé dans la case surf garage à tendance blues a mis un énorme coup de pied dans les étiquettes. Duck Duck Grey Duck, riche d'une belle quantité de concerts en Europe, a décidé d'explorer tous les styles qui les habitent de la pop française sixties à l'univers synthétique des années 80 sans oublier les marottes raw hip hop et autres blues. "Traffic Jam" c'est 24 titres et ce second album pourrait aisément s'apparenter au "Sandinista" des Clash qui à l'époque avait fait grincer les dents de pas mal de punks déçus mais qui au final reste un album emblématique.
On termine par l'exact contraire et les français de Johnny Mafia qui ont réussi à faire pile la même chose sur leur second album "Princes de l'amour" mais en vachement mieux. Le groupe avait sorti un premier album honorable "Miche Michel" de punk à la sauce californienne (entendez par là, très influencé par Together Pangea , Fidlar ainsi que la team Burger Records). C'est sur scène que le groupe s'est taillé une belle réputation puisqu'ils n'ont pas arrété de tourner en France et Europe. Leur second album était donc attendu et le groupe ne nous a pas surpris avec ce second LP dans la même lignée que le premier mais en beaucoup mieux sur tous les points de vue (les choeurs, les mélodies, le son, les clips,...).
Volage avec "Permanent Feeling" a fait le pari de vraiment faire évoluer sa musique. Pour ceux qui se souviennent de "Paolina", leur premier LP, le groupe nous proposait un garage psyché assez lofi de bonne qualité. Avec "Sittin' Sideways" Volage semble mettre les petits plats dans les grands, le son est meilleur et les compositions sont complexes (variation de rythmes, de tempo et nombreux arrangements). Jamais le qualificatif du fameux album de la maturité n'a été aussi juste pour Volage.
Dans un style différent, on peu dire que les genevois des Duck Duck Grey Duck ont décidé de ne pas choisir. Avec leur album pléthorique "Traffic Jam" le groupe s'éclate à explorer des univers très variés. Le groupe qu'on avait catégorisé dans la case surf garage à tendance blues a mis un énorme coup de pied dans les étiquettes. Duck Duck Grey Duck, riche d'une belle quantité de concerts en Europe, a décidé d'explorer tous les styles qui les habitent de la pop française sixties à l'univers synthétique des années 80 sans oublier les marottes raw hip hop et autres blues. "Traffic Jam" c'est 24 titres et ce second album pourrait aisément s'apparenter au "Sandinista" des Clash qui à l'époque avait fait grincer les dents de pas mal de punks déçus mais qui au final reste un album emblématique.
On termine par l'exact contraire et les français de Johnny Mafia qui ont réussi à faire pile la même chose sur leur second album "Princes de l'amour" mais en vachement mieux. Le groupe avait sorti un premier album honorable "Miche Michel" de punk à la sauce californienne (entendez par là, très influencé par Together Pangea , Fidlar ainsi que la team Burger Records). C'est sur scène que le groupe s'est taillé une belle réputation puisqu'ils n'ont pas arrété de tourner en France et Europe. Leur second album était donc attendu et le groupe ne nous a pas surpris avec ce second LP dans la même lignée que le premier mais en beaucoup mieux sur tous les points de vue (les choeurs, les mélodies, le son, les clips,...).